Dans une autre chronique,  

 Chère lectrice, cher lecteur, cher(e) tout court,

 je t'ai parlé du Philippe Prost, que beauseigne, il était bien ablagé au Capito Trail, qu'il s'était petafiné le tendon d'Achille, il en a bien pâti, même qu'il en avait presque le babeau, du Joël Murgue qui s'est apegé 100 bornes chez les Templiers et de ce brave Fabrice Néel, fouilla ! qu'il a même pris l'avion pour aller au marathon de Lisbonne.

Et ben, tiens, mon belet, pendant qu'on est partis à clanquer, je m'en vais t'en dire trois autres du clube qui ont aussi pas mal eu la courate. (Si tu comprends que le français et pas le gaga, surtout, va pas confondre la courate avec la courante).

Et pis tiens, autant te le dire tout de suite : j'aimerais bien écrire rien qu'en gaga, comme le parlaient les anciens à SanTsiève dans le temps, mais voilà, je guenille bien assez et que ça serait faire le faramelan de continuer à dégoiser de la sorte .

Alors, si ça t'intéresse d'apprendre un peu le gaga, ou juste de l'entendre pour le plaisir, pour rire aussi, adresse-toi donc à Jean-Luc Epalle. C'est un spécialiste, il a écrit, avec Jacques Plaine, un dictionnaire Franco-Gaga "Les trésors de Toutengaga". Et il donne même des spectacles, pas tristes du tout !

Il était une fois dans l'Ouest

Nos coureurs, ceux dont j'ai  à te parler, il y a déjà un moment qu'ils sont rentrés de leur escapade. Retour de l'Ouest, là où il y a le désert, les cactus, les vautours, un soleil d'enfer, une mine d'or abandonnée et même un village de Far-West reconstitué. Le Colt n'est pas obligatoire, t'as juste qu'à amener une musique d'Ennio Morricone en plus de ton chapeau.

Lucie Escudéro et Esteban Teyssier, figure-toi que dans ce décor ils se sont farcis  10 bornes à la course "pour faire tourner les jambes et se tremper dans l'esprit compétition à l'américaine". c'est-à-dire une course avec des milliers de concurrents de toute sorte, des jeunes (beaucoup), des vieux (quelques uns), des maigres (beaucoup) des gros (pas mal, on est aux States, man, le pays du Coca et du BIG Mac). Une course avec plein de monde au bord de la route. Ça se passait à Apache Junction, pas loin de Phoenix, Arizona. Imagine, un désert d'ocres et de poussière, un ruban noir d'asphalte qui s'élance au milieu sans savoir où il se rend (au Far-West, on ne se rend jamais, autant le savoir).

The ecstasy of gold

Mets ton casque sur tes oreilles et écoute ce qui suit. Aplatis les poils que tu as sur les bras, ajuste convenablement  ton galurin parce que la chanteuse que tu vas entendre, elle se nomme Susanna Rigacci, elle a juste une voix à te faire dresser les cheveux sur le crâne, les poils sur les humérus et même là où t'en as pas. L'orchestre symphonique qui l'accompagne est dirigé par le maestro lui-même, un jeune homme de 87 ans. L'enregistrement a eu lieu à Lyon, cette année. Il commence avec "The ecstasy of gold" du film "Le bon la brute et le truand". Un morceau d'anthologie, un vrai.

https://www.youtube.com/watch?v=a7WKhu6omeo

Si tu n'as pas le temps, essaie ici, c'est toujours la Signora Rigacci*

https://www.youtube.com/watch?v=1-rHdSWZLpQ

Les chauves aussi, venez. Vous ne saviez plus les cheveux sur la tête. Fermez les yeux. Vous ne verrez rien. Une sensation extraordinaire vous poussera de l'occiput au temporal.

 Ils ont voulu voir la mer

Pour revenir aux affaires courantes, en 40minutes 30 secondes, Esteban s'est classé 8e tandis que Lucie a couvert la distance en 51 minutes (elle visait moins d'une heure).

 Après, ils ont voulu voir la mer. Il ont poussé plus à l'Ouest, jusqu'en Californie.

À Long Beach, lieu d'ancrage du Queen Mary aujourd'hui hôtel de luxe, Franck a gagné un 10 Km.

Pendant qu'ils y étaient, ils ont visité les studios de la Warner Bros, la villa Getty et ont marché sur le Walk of Fame (boulevard des célébrités.

 Après le gaga pour aller à Saint-Etienne, il va falloir

 Chère lectrice, cher lecteur, cher(e) tout court,

 que tu apprennes l'américain pour t'envoler jusqu'au pays des yankees, de l'Empire State Building, du Lac Salé, du Golden Gate Quartet, des Bayous et de Neil Armstrong, celui qui a marché sur la lune, pas celui qui volait plus qu'à son tour sur un vélo.