Samedi 7 novembre dans le groupe sprint, ça va cracher le feu. Au pied des volcans, les athlètes font leur rentrée au meeting d'Aubière. Oui, ils pourraient se contenter d'un saut. Mais comme ce n'est pas à côté Aubière, 180 bornes environ, on ne fait pas cela d'un saut.

Chère lectrice, cher lecteur, cher(e) tout sprinte,

 14 athlètes prendront le départ et iront représenter le club. Au menu 60m, 150m, longueur et hauteur.

 C'est un meeting de préparation, car le 150m n'est pas une distance officielle. Pour le 60m longueur et hauteur les perfs seront qualifiantes pour les régionaux.

 Objectif : réussir les minimas sur 60m

pour la plupart des athlètes. Et voir ou chacun se situe après 2mois et demi d'entraînements.  Dans cette optique le 150 m distance inhabituelle constituera un excellent test.  

Pour l'entraînement de lundi soir Stéphane leur avait mijoté une séance de sprint en côte. Radical pour les quadriceps et les ischio-jambiers. Ce travail par flashs de 7 secondes tout en puissance s'inscrit dans la filière énergétique du muscle dite alactique c'est-à-dire sans oxygène ni acide lactique. Au delà de 7 secondes la production de lactate démarre. Et quel effet ça produit ? Pour le savoir, une seule solution,

Chère lectrice, cher lecteur, cher(e) tout sprinte,

laisse tes affaires courantes et rends toi juste en dessous du Calvaire. Là, pendant 7 secondes maxi, tu piques un sprint. C'est toléré, de piquer un sprint. Ce n'est pas un délit. Tu as même le droit de récidiver. Ainsi, tu auras fourni un travail alactique, de la même manière que Monsieur Jourdain parlait en prose : sans le savoir.

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