Samedi, pendant la montée en marche nordique vers le sommet de la Madeleine à Retournac, le groupe s’est scindé en deux. Les plus rapides ont pris la tête, sans se la prendre toutefois, en compagnie de Mélanie et les autres aux côtés d’Estelle et Eric ont suivi d’un peu plus loin.

La brume matinale étendue sur la pente accentuait l’effet de scission entre les deux groupes. Impossible de voir tout le monde en même temps. Mais on peut compter sur Mélanie pour ne pas laisser disperser sa troupe sans savoir si tout le monde suit, même de quelques pas en arrière.

Alors, chose habituelle quand le train se compose de plusieurs wagons, Mélanie s’arrête et compte ses voyageurs au fur et à mesure de leur passage. Dans sa langue maternelle, c’est bien naturel. On l’a entendue, à voix basse : eins, zwei, …. elf, zwölf, ….., neunzhen.

Nous étions vingt, Mélanie incluse. Le compte était bon. Il l’est resté jusqu’à la fin. Même dans la grotte, personne ne s’est perdu. Mélanie est descendue en personne vérifier.

Tu verras cela,

  Chère lectrice, cher lecteur, cher(e) tout compte fait,

dans un article à venir. La montée longue et  escarpée ne peut t’être imposée d’une seule traite.

Post Scriptum : remarque que je prends soin d'écrire Post Scriptum et pas PS pour que personne n'en déduise une quelconque allusion politique. De même que nous emprunterions des sentiers Petite Randonnée plutôt que PR. Toujours en suivant le même principe de précaution à la mode dans notre société aussi cotonneuse que les brumes ligériennes. 

Post Post Scriptum : Tout compte fait, il est évident que 

  chacun compte dans le groupe.