21ème sur 302 arrivants (371 participants) de la montée du Grand Ballon d'Alsace ( à Willer-sur-Thur - Haut Rhin) en 1h08'57" parmi une flopée de coureurs de niveau international, Cédric Fournel se classe 7ème Français d'une course dont les 12, 7 Km montants (suivis d'une descente finale de 500 mètres) s'élèvent de 1270 m. Pas besoin d'être un as du calcul mental pour trouver que ça fait exactement 10% de pente.

 À ce niveau là,

Chère lectrice, cher lecteur, cher tout s'élève, les mollets et l'esprit,

 Si tu as l'imprudence de laisser ton auto sans frein à main serré plus vitesse enclenchée, voire une cale sous une roue pour être plus sûr(e), tu as toutes les chances de la retrouver pulvérisée au pied du ballon si un arbre ne l'a pas réduite en bouillie avant.

Au lieu du frein à main, Cédric avait plutôt activé le turbo.  Il t'explique tout ça, ici, en exclusivité. Merci à lui car sa plume est aussi agile que ses semelles.

Aussi,

Chère lectrice, cher lecteur, cher tout s'élève, les mollets et l'esprit,

Je m'efface sur le champ pour t'inviter dans l'ascenseur de Cédric.

 " Pour ma part, je finis à la 21 ^ème place au scratch ( 7^ème français ) sur un parcours détrempé puisqu'encore une fois nous avons subi des pluies diluviennes du samedi au dimanche.

Côté course, il s'agissait d'une manche du Challenge de courses en  montagne.                    lien ICI    

 Ferveur, gentillesse et fierté des locaux 

Il servait également d'étape à la coupe du monde de la discipline ainsi que de course référence de l'équipe suisse pour former leur équipe nationale... Il y avait donc du monde au portillon 😉

Je boucle la montée en 1h08'57" avec 13,2km au compteur pour 1270 D+

Au départ, je suis très intimidé par l'échauffement des différentes nations. C'est avec Julien Rançon spécialiste de la discipline que je partage ces quelques 30 minutes de footing pour finir avec quelques lignes droites  en rythme.

Les Suisses s'échauffent mode Stéphane Assié

L'équipe suisse , elle, a décidé de s'échauffer en mode Stéphane Assié avec de véritables sprints en côte histoire de faire chauffer le moteur.

C'est parti pour 3,5km de faux plat montant (5 à 6 % de pente) sur un bon rythme mais je prends garde de ne pas être en surrégime pour attaquer la véritable ascension qui débute à la sortie de Godbach où les organisateurs nous ont concocté une petite surprise en mode montée d'escalier sur une grosse pente. Là, nous sommes poussés par une haie d'honneur des spectateurs qui nous apportent tous leur soutien .

La pente ne lâchera pas jusqu'au km 12,5

passage du sommet au Grand Ballon puis 500 m de descente pour rejoindre l'arche d'arrivée sous une météo peu clémente mais tellement appréciable pour ce type d'effort.

Le parcours est exigeant, pas technique et nous incite donc à fournir un effort continu. Pas de répit, pas de marche, juste de la relance et du seuil... Ça fait mal mais c'est tellement bon 😉

Côté paysage, malheureusement compte tenu du temps et de l'effort, je suis resté la tête dans le guidon...mais la reco de la veille m'avait donné un très bon aperçu de cette belle région !

Une chose à souligner sur cette course c'est la ferveur, la gentillesse et la fierté des locaux qui nous apportent leur soutien sans faille et qui nous portent tout au long de l'ascension.  Alors...

 MERCI à tous nos supporters alsaciens !!  "

Les PHOTOS

Les résultats complets   ICI