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Maman de trois enfants, dont un Mattéo est athlète au club, très occupée professionnellement, Estelle Granger encadre les entraînements des benjamins et minimes deux fois par semaine. Elle a participé au stage de Tournon. En plus de donner de son temps avec le sourire, elle tient un rôle indispensable au club, celle que l'on vient voir pour les petits bobos, celle à qui les jeunes peuvent se confier.
Elle est en quelque sorte " la maman ".
Née à Monistrol, Estelle Granger a été élève du collège public du Monteil, puis lycéenne à Simone Weil au Puy-en-Velay. Après quatre ans de droit à Saint-Etienne, Estelle couronne ses études avec un DESS de droit à Lyon.
Durant
son activité professionnelle, très intense,
elle gère avec son mari Patrice, une société d'import de véhicules
tout-terrain,
PLANÈTE 4x4 implantée dans la zone des Molletons à Monistrol.
Maman de trois enfants, Lucas 18 ans, nouveau bachelier, Mattéo 15 ans, athlète à l'ACSM, et Ambre, 9 ans.
Estelle
explique son parcours sportif, comment elle est venue à l'ACSM et sa vie à
l'ACSM.
" Quand j'étais petite, il y avait moins de choix pour les sports à Monistrol. J'ai fait cinq ans de natation, cinq ans de judo, quatre ans à Monistrol et un an au Puy quand j'ai intégré le lycée. Ensuite, j'ai fait deux ans de basket.
En athlétisme, j'ai seulement pratiqué au collège et au lycée, exclusivement les cross.
Je suis à l'ACSM depuis sa création il ya quatre ans. Avant, pendant deux ans, j'ai entraîné les enfants le vendredi soir à l'Athlé 43.
J'ai emmené Mattéo au club quand il était plus petit. Un jour Christophe (Margerit), qui cherchait des personnes disposées à l'aider, m'a demandé si j'étais disponible. Je l'étais, ça me faisait bien envie. Voilà comment je suis venue au club. "
La " Maman " du club
Quand on demande à Estelle son rôle dans le club, elle répond humblement :
" Je ne suis pas professionnelle, pas prof de sports. J'apprends la technique avec les garçons (Stéphane Fertin et Christophe Margerit) en voyant ce qu'ils expliquent aux autres. J'accompagne les enfants, j'essaie de les motiver, de les corriger car il y a des choses que je peux corriger. "
À l'athlé comme au quotidien, Estelle est aussi " la maman ". Elle assume avec le sourire ce qualificatif.
" Je leur mets de la crème solaire, ils viennent volontiers me voir quand ils ont un souci. C'est souvent "Estelle ! Estelle ! ". Le fait que je sois une femme, c'est peut-être plus facile pour venir me voir, surtout pour les filles, plutôt que d'aller voir les hommes. Mais quand elles ont une question technique, elles savent qu'il vaut mieux aller voir Christophe et Stéphane.
Mes valeurs essentielles : motivation et solidarité
" La motivation est une valeur essentielle parce que s'ils ne sont pas motivés, ce n'est pas agréable pour les encadrants du club de traîner des enfants sur les stades.
J'aime bien qu'ils s'améliorent. Je m'efforce de les tirer vers le haut, qu'ils améliorent leurs records. Il ne s'agit pas qu'ils soient les meilleurs, ni qu'ils écrasent tout le monde. Tant mieux si on a un jour un champion. Nous serons bien contents d'avoir un champion. mais ce que nous souhaitons, nous les entraîneurs, c'est qu'ils s'améliorent, qu'ils parviennent à s'auto corriger. C'est important.
La solidarité entre eux aussi, c'est important. Je trouve que c'est hyper bien quand ils arrivent à s'encourager les uns les autres, qu'ils ne se tirent pas dans les pattes, que l'on ait un bon petit groupe.
Un très bon esprit de famille
Le stage à Tournon nous a vraiment aidés pour ça. On a eu un groupe soudé, c'est vraiment sympa. Ils sont hyper sympas, pas à se narguer les uns les autres en se disant " Je suis meilleur que toi, etc. " Il n'y a pas de concurrence entre eux. S'ils arrivent à battre le meilleur dans une discipline, ils sont contents. Et après, celui qui a été battu va essayer de rebattre l'autre de nouveau. Mais ce n'est pas une vilaine concurrence. C'est un très bon esprit de famille.
Nous avons des athlètes très motivés
Estelle aide à l'entraînement le lundi soir et le jeudi soir. Elle fait aussi partie du Comité Directeur. Elle assiste aux réunions. Elle envisage très positivement le futur de l'ACSM.
" L'avenir du club, je le vois plutôt bien. Nous avons des athlètes très motivés. Ils reviennent d'une saison sur l'autre. Je pense que c'est parce qu'ils se sentent bien. J'espère que le projet de stade va aboutir et que ce sera plus facile pour eux de pratiquer.
Ils sont méritants nos petits parce qu'on n'a pas de super infrastructures et malgré cela, ils réussissent plutôt bien. Ils sont bien classés.
Ce que j'aime le plus au club : la joie des petits
" En plus, mes activités au club me coupent vraiment de mon travail. Dans mon travail, je suis toujours avec des adultes. Aux entraînements, je suis avec des enfants. Ils sont souriants, gracieux, accueillants. Ils ne font pas la tête. Il n'y a pas de mot plus haut que l'autre. C'est hyper agréable. C'est ma récréation à moi. "
" Je souhaite aux jeunes qu'ils continuent dans leur motivation, qu'ils s'accrochent parce qu'avec beaucoup de bonne volonté on arrive à plein de choses. Et qu'à certains moments, même si on est un peu en dessous à cause d'une blessure ou d'autre chose, on arrive toujours à s'améliorer. Il faut qu'ils continuent.
Je me sens bien au club, je serai toujours là
Si je continue à aider à l'encadrement, bien que Mattéo cette année parte chez les grands, c'est parce que je me sens bien entourée. Christophe et Stéphane sont là. Si ce n'était pas eux, peut-être que je ne le ferais pas. On s'entend bien, c'est super convivial. Christophe prépare très très bien les séances. Il me les envoie par mail. Je sais exactement ce que j'ai à faire. Chez les tout petits aussi les entraînements sont bien encadrés, avec Philippe Prost.
Je me sens bien au club et tant qu'on aura besoin de moi, je serai là pour eux. Ce que je souhaiterais, c'est qu'ils trouvent des profs d'EPS qui veuillent bien intégrer l'ACSM, comme ça les enfants auront la technique que je n'ai pas. Il faudrait, par exemple, trouver des profs de sport en retraite qui acceptent de donner de leur temps. S'ils en trouvaient, je serait ravie pour les petits qui seraient accompagnés d'une personne très compétente présente pour eux.
Je pourrais aller faire des formations spécifiques. Mais je ne peux pas, avec trois enfants, laisser ma famille tous les week-ends. De plus, je travaille le samedi. Ça semble donc difficile. En attendant, je suis là pour les jeunes. Le jour où l'on aura trouvé des gens compétents, je me ferai un plaisir d'aller voir les athlètes sur un stade, les regarder, faire juge encore ( NDLR : Estelle est aussi juge dans les compétitions), participer, les encourager. Emmener des gamins, les ramener. Leur faire des gâteaux, leur amener des bonbons. Je serai toujours là. "
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