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Sa scolarité accomplie à Saint-Genis-Pouilly dans le pays de Gex, puis quatre ans d'études supérieures en STAPS ( Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives ) à Lyon ont conduit Stéphane Fertin au CAPES ( Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré ) et à l'enseignement de l'EPS ( Education Physique et Sportive ). Marcheur international, sélectionné en équipe de France, Stéphane a fait par la suite un choix professionnel plutôt que sportif.
Professeur d'EPS depuis vingt ans ( 8 ans à Reims et 12 ans à Firminy ), marié, Stéphane est le père de Tom athlète au club et de Zoé qui s'oriente plutôt sur la danse comme sa maman.
Des matchs internationaux avec l'Equipe de France de marche
Footballeur à l'origine, Stéphane a essayé la marche à l'occasion d'une initiation du club de Saint-Genis-Pouilly ( club aujourd'hui dénommé Ain-Est Athlétisme ), quand il était dans la catégorie " poussins ".
" Ça m'a bien plu. J'ai fait des résultats assez rapides. Jusqu'en " Espoirs " j'ai pratiqué seulement la marche, avec des cross l'hiver. Je profitais des cross l'hiver pour " faire la caisse ".
Un choix professionnel plutôt que sportif
" Après la catégorie " Espoirs ", j'ai fait un choix professionnel plutôt que sportif. J'ai préféré passer le CAPES pour être enseignant. Je me suis marié, j'ai eu des enfants. En Seniors, j'ai dépanné trois ou quatre ans et je me suis arrêté. Je n'en voyais pas l'utilité, je n'avais plus le plaisir ni la niaque de poursuivre. "
Habitué des podiums dans les catégories Minimes et Cadets, sélectionné en équipe de France " Espoirs " Stéphane a l'occasion de disputer deux matchs avec l'équipe nationale sur 20 Km.
" Ce qui m'intéressait le plus à l'occasion de ces sélections, c'étaient les regroupements. Quand on marche, on est souvent seul. On se retrouvait aux nationaux, une bonne bande de copains. On se tirait bien la bourre en stage. C'était vraiment intéressant. "
Pourrais-tu reprendre la marche aujourd'hui, par exemple lors d'un interclubs, pour rendre service au club,?
" Il faudrait vraiment que je me remotive. Quand on a marché à un bon niveau, redescendre, voir que les chronos baissent énormément, ça fait un peu mal. Mais pourquoi pas. Il faudrait que j'y pense... "
Comment es-tu venu au club ?
" À l'époque, Christophe ( Margerit ) s'occupait des écoles d'athlétisme à Athlé 43. Il recherchait un collègue, quelqu'un pour l'aider. Je me suis dit " Pourquoi pas ? ". Transmettre quelque chose aux enfants, je le fais déjà dans mon métier. C'est parti comme ça. J'ai fait deux ou trois ans à Athlé 43. Puis quand le club s'est scindé, j'ai continué avec Christophe. La plus grande motivation, c'est surtout une relation de copains et l'envie de partager avec les enfants. Avec Christophe, Estelle, on s'entend très bien. Ça fait toujours plaisir de venir entraîner. "
La performance, c'est secondaire
" Au club, grosso-modo, c'est Christophe qui fait tout le boulot. Je suis là juste comme assistant. Il prépare la séance, je l'imprime et je l'exécute. Sur le stade, Estelle, Christophe et moi, on conseille, on donne quelques infos, on discute avec les athlètes."
Ce qui me gouverne : l'amitié et la réussite des athlètes
" Avoir pratiqué la marche en compétition me vaut un rôle plus spécifique sur les marcheurs. Mais à part ça, dans notre métier, nous avons une culture athlétique assez importante. En STAPS, j'avais l'option " athlétisme ", donc un regard. J'ai profité du STAPS pour passer une maîtrise d'entraînement spécialisée dans la marche et le demi-fond. Cela me donne un regard plus particulier sur les courses que sur les lancers et les sauts.
Ce qui me gouverne et m'a toujours gouverné, c'est l'amitié, c'est de voir la réussite des athlètes, le principal c'est ça, la motivation, le plaisir d'être avec les copains, de fonctionner en petits groupes, de chahuter, d'entretenir une bonne ambiance. La performance, c'est secondaire. L'important c'est l'amitié, bien s'entendre, que ce soit dynamique, les athlètes s'y retrouvent. "
Stéphane s'occupe des écoles d'athlétisme les vendredis soirs, des benjamins et minimes les lundis et jeudis soirs, plus les compétitions certains week-ends. Ce qu'il préfère au club ? La relation avec les athlètes et avec le staff.
Je vois un avenir serein pour l'ACSM
" Aux inscriptions c'est de plus en plus la cohue. Je vois aussi que le club commence à avoir plutôt bonne presse auprès des parents et des municipalités environnantes. C'est ce qui fait le plus plaisir, sentir que les gens adhèrent au projet, ce qui ne semblait pas évident au début. Je trouve que Franck Teyssier, Christophe Margerit, Stéphane Assié ont fait un super boulot. On a de plus en plus de monde, des petits motivés qui ne font pas qu'une année, qui s'investissent, qui continuent en benjamins-minimes ( après c'est plus compliqué ). Dans le principe, c'est bien. Pour moi, le club est parti sur de bonnes bases. Il ne nous manque plus qu'un bon équipement qui nous permette vraiment de travailler de manière plus précise. Sinon, je le vois très bien, l'avenir du club.
Mon message aux athlètes : " Continuez à progresser et être aussi sérieux que vous l'êtes aux entraînements, les performances viendront. "
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