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David Rascle : Donner un coup de main au club, c'est à la portée de tout le monde
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29 Septembre 2016 - Jean-Paul Gallot
David Rascle : Donner un coup de main au club, c'est à la portée de tout le monde

Bien qu'il se dise sportif devant la télé, David est souvent sur le terrain : membre du bureau de l'ACSM, entraîneur-adjoint des sprinteurs il compte parmi la poignée d'initiateurs du Défi Vellave. Empreint de valeurs de transmission et de partage, il donne de son temps à l'athlétisme et à la course à pied. Son credo : Il faut accepter de s'investir un peu pour les autres.

Suite à des études achevées avec un BTS force de vente David a débuté sa carrière professionnelle comme commercial dans l'automobile. Actuellement collègue de Stéphane Assié au service commercial d'EDF, il est chargé d'une clientèle entreprises et collectivités locales.

Son épouse Sabine, infirmière libérale sur Monistrol, et lui ont trois enfants de 19, 17 et 15 ans, dont Emilie sprinteuse junior à l'ACSM.

Il trouvait le temps long dans les tribunes : il est devenu juge

David a pratiqué la natation en compétition puis le hand-ball en club.

" Depuis, je suis un grand sportif, souligne-t-il, mais devant la télé ! "

David a commencé à suivre le club il y a six ans quand Emilie a débuté dans le groupe de Christophe Margerit.

Comme il trouvait le temps un peu long en tribune pendant les compétitions, il s'est porté volontaire comme juge. En 2014,  les dirigeants lui ont proposé de faire partie du bureau du club, d'autant que depuis un an il œuvrait au sein de l'équipe des six responsables du Défi Vellave.

Juge départemental depuis deux ans, juge régional depuis un an, pour tous les sauts : hauteur, longueur, triple et perche.

" Devenir juge départemental, c'est une petite formation, pas très compliquée. Il faut s'y investir un peu. Juge régional, le niveau s'élève un peu plus, il faut  travailler un peu, apprendre de la théorie. C'est un peu plus pointu, mais pas très compliqué non plus. Il faut juste prendre le temps de préparer l'examen. Une épreuve pratique suit un examen écrit.

Sincèrement, c'est accessible à tout le monde. Il faut prendre un peu de temps pour préparer l'examen et participer à certaines compétitions. Pour la partie pratique, il faut avoir fait des compétitions en tant que juge pour se trouver opérationnel.

Depuis peu, j'entraîne ponctuellement les sprinteurs. J'assure l'entraînement si Stéphane ne peut pas venir. Diriger l'entraînement, ça veut dire que je vais uniquement faire appliquer les consignes du coach.  Je ne suis pas du tout entraîneur. Stéphane m'a préparé un programme, qui se répète sur quatre semaines. À force de voir comment il fonctionne, d'avoir fait des entraînements avec lui, je fais appliquer aux sprinteurs ce qu'il leur fait appliquer. Je ne crée pas de programme n'étant pas du tout qualifié pour ça.

En plus,  je participe le plus possible aux réunions du bureau même s'il m'arrive de n'être pas disponible.

Le club : des gens qui ont envie d'avancer, de progresser

Les valeurs pour moi importantes dans le sport, c'est ce que je retrouve à l'ASCM au bureau ou sur le terrain : un très bon esprit, des gens qui ont envie de faire, envie d'avancer, de progresser. J'ai la chance, c'est aussi pour ça que je suis venu aider Stéphane, de me retrouver avec des jeunes hyper-sympas, qui ont envie de venir. Parce qu'à des âges de 16 à 20 ans, s'ils n'avaient pas envie de venir, ils seraient aussi bien chez eux devant la console de jeux. Les parents ne leur  mettent pas la pression pour faire de l'athlé. C'est sympa d'avoir une équipe  d'athlètes hyper dynamiques et hyper motivés. Ça fait vraiment plaisir.

Pour les valeurs, il y a une notion de transmission, de partage et vraiment l'envie de donner un peu aux autres. Je n'étais pas du tout sportif. Ça me fait plaisir et je remarque que les gens sont contents qu'on joue le jeu avec eux.

Pour que les associations tournent, il faut s'y investir

Si l'on veut que des associations tournent, il faut de temps en temps des gens qui s'y investissent pour faire avancer la machine. Le partage, le goût de l'effort, sont parmi mes fondamentaux.

Sans pratiquer, je me suis toujours intéressé au sport. Je peux très bien regarder du base-ball, m'y intéresser, essayer de comprendre comment ça marche et dire que c'est plutôt pas mal. L'athlé, je l'ai toujours suivi depuis tout gamin. Les performances au haut niveau, c'est simplement extraordinaire. En plus, j'ai pratiqué un sport individuel comme la natation, un peu le parallèle de l'athlé : le sportif est confronté à un chrono sans personne qui le pousse ou l'aide.

Le sport collectif, c'est encore différent. L'athlétisme, je le vis aujourd'hui au quotidien notamment avec les sprinteurs, je m'aperçois que c'est un sport individuel mais avec un esprit très collectif. Je les vois réagir sur les compétitions, je constate une entraide énorme. Alors que vu de l'extérieur, cela semble un sport individuel, chacun pour soi. Le club leur a permis -  parce que l'encadrement est dans cet esprit là  - de garder cet esprit collectif tout en étant sur une épreuve individuelle. "

Côtoyer athlètes et dirigeants du club a changé le regard de David.

" Comme spectateur, je percevais la performance individuelle, mais pas du tout le côté ambiance collective. "

Le club est sur les bons rails

" L'ambiance du club est vraiment très sympa. L'ambiance, ne serait-ce qu'aux réunions, est super sympa. Les gens vont tous dans le même sens. Je n'ai jamais ressenti la sensation que quelqu'un tire un grand coup de frein à main en contradiction totale avec les autres. Nous avons des échanges. Parfois nous ne sommes pas tous d'accord. Mais à la fin on se retrouve toujours sur le même chemin directeur. Tout le monde va dans le même sens.

Ce qui ressort aussi, c'est que nous ne sommes pas dans la compétition à outrance. Même si l'on peut toujours espérer un jour sortir le futur Usain Bolt - je n'en suis pas persuadé ! - on n'est pas dans ce trip là. On peut ressentir parfois en tant que juge sur le bord des pistes ou des sautoirs, que certains pensent à la performance pure. Nous, au club, on a su conserver cet esprit où la jeunesse est là, avant toute chose, pour se faire plaisir. Ça, c'est important.

À l'avenir, si un stade se construit, si les infrastructures suivent, on peut espérer une marge de progression très intéressante des athlètes parce qu'ils auront d'autres conditions pour s'entraîner.

Le club est sur de bons rails. Il faut surtout que l'on continue comme ça sans rien changer. Quand tout fonctionne ainsi, il faut continuer à se mettre des projets, continuer à avancer. Je ne suis pas certain qu'il faille révolutionner notre fonctionnement, ni les projets que Franck insuffle au club, les idées, le " faire-avancer ensemble " qui sont très intéressants.

Il faudrait peut-être que dans le club d'autres personnes viennent s'investir. On sait bien que dans toute association, dans tout club, un essoufflement se produit dans le temps sans renouvellement des gens ou s'il n'arrive pas du sang neuf. Ça peut être un appel à faire venir d'autres personnes.

Si tout le monde donnait un petit peu de temps

S'investir dans le club, c'est accepter de prendre du temps que l'on mettrait parfois ailleurs.  Parfois il faut prendre du temps, se dire " je fais l'effort de le faire ". Ça ne tombe pas forcément au moment où l'on n'a rien d'autre à faire. Il faut accepter de s'investir un peu pour les autres sachant que lorsque l'on sollicite des parents dont un enfant est au club ça peut être bien qu'ils donnent un peu de leur temps. On ne leur demande pas non plus d'être là tous les jours, ni toutes les semaines. Si tout le monde donnait un tout petit peu de temps, ça permettrait de continuer à faire avancer tranquillement la machine. Ce serait plutôt pas mal.

Le plus beau cadeau

J'ai toujours aimé travailler avec les autres. Je me suis mis dans l'organisation du Défi Vellave. Je ne suis pas un instant coureur et on est une poignée à organiser un évènement pour 2500 personnes. J'étais avec des gens qui avaient envie de le faire. Ils avaient besoin de monde. Je me suis mis avec eux. Autant me rendre utile, rendre service, faire plaisir aux gens.

Le plus beau cadeau, c'est quand à la fin, d'une compétition par exemple, des gamins viennent me remercier d'avoir été au bord de la piste. C'est sympa. Ils reconnaissent que si les juges n'étaient pas là, l'évènement n'aurait pas lieu. Certains en sont conscients. Pour le Défi Vellave, c'est la même chose. Sans bénévoles, il n'existerait pas.

Pour la ville, créer l'événementiel

Je le fais naturellement, que ce soit pour des gens qui courent ou pour la ville. Si on veut qu'elle bouge un peu, il faut de temps en temps créer de l'événementiel.

Au club, je suis hyper content que ma fille puisse se faire plaisir en allant courir. Elle retrouve ses copains. Ils s'amusent. Ça se passe super bien. Elle progresse d'année en année. Je le fais aussi pour elle. Si personne n 'accepte de s'engager, il ne se passera plus rien.

Il faudrait  simplement que sur le nombre de parents, quelques uns acceptent de devenir juges départementaux. Ça ne prend pas beaucoup de temps, ça ne demande pratiquement pas d'effort. Une bonne partie d'entre eux vont voir leur fille ou fils en compétition. Au lieu de rester en tribune, ils peuvent se mettre sur le pré. Le temps passe plus vite et cela rend service à la fois au club et aux enfants. On peut l'entendre dans cet esprit là. Plus il y aura de juges, moins ils auront de compétitions à suivre. Si chacun en faisait une dans l'année, ce serait parfait.

Entraîner les jeunes, c'est vraiment très sympa

Ce qui est vraiment très sympa,  je l'ai découvert récemment, c'est entraîner les jeunes. Ils me connaissent tous très bien depuis longtemps. Certains, je les connais depuis l'école primaire.  Ensuite, un jeu s'instaure. Comme ils savent que je suis un grand, grand sportif, ils m'envoient des petites vannes du style : " Fais-nous voir ! " C'est bien sûr hors de question... C'est vraiment très sympa.

En parallèle, monter le Défi Vellave, comme on le fait depuis quelques années avec Franck, Christophe, Ludovic et les autres, c'est intéressant. Au début, c'était une grosse aventure. On ignorait où l'on mettait les pieds. maintenant, ça roule un peu plus, on a un peu moins de pression. C'est presque un peu le goût du défi ! Dès la première année, moi qui ne suis pas du tout cuistot, je me suis mis sur la partie restauration. À un moment je me suis dit que j'étais juste fou furieux. Et puis l'on s'aperçoit que ça se fait. Il faut un peu de temps, de l'organisation.

Même sans être sportif on peut intégrer le club

Petit dernier arrivé au bureau, j'ai été super bien accueilli sachant que je connaissais beaucoup de gens. Dans un premier temps, j'ai eu un peu de mal à trouver ma place. Mais j'ai été bien accueilli au sein du club.

Je suis toujours admiratif en voyant l'investissement que mettent les athlètes, je parle des grands, demi-fondeurs ou sprinteurs. Au regard de leur investissement, j'avoue que je suis très fier d'eux et très content, quand ils réussissent, en relais ou en individuel, à ramener une médaille. Même si je n'y suis pour rien, de voir la joie de ces jeunes qui s'arrachent, certains s'entraînent jusqu'à quatre fois par semaine, je me dis qu'ils n'ont pas fait ça pour rien et je suis vraiment content pour eux. Donc, même si à certains moments pour certains, ce n'est pas facile, il ne faut surtout pas qu'ils lâchent. Le travail paie et à un moment ou à un autre, ils finiront bien par obtenir des résultats. Il ne doivent surtout pas lâcher.

Même sans être sportif, il est tout à fait possible de s'intégrer dans un club d'athlétisme, d'y trouver sa place, prendre du plaisir à donner un coup de main. Je pense aux entraîneurs comme Stéphane qui entraîne quatre fois par semaine. Ça leur prend beaucoup de temps. Pouvoir les seconder un peu, c'est apporter sa petite pierre à l'édifice. Cela leur permet de souffler un peu. C'est important. Nous avons tous une vie à côté.

Sans gros investissement, malgré tout, les parents peuvent faire des choses pour aider, en compétition ou sur les bords des stades. Le club a toujours besoin d'un coup de main.

 

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