Au Mazel, les sprinteurs se sont entraînés, jeudi soir, comme tous les jeudis, vacances ou pas.

L'occasion de questionner leur entraîneur Stéphane Assié sur l'importance des étirements, sur la manière et le moment de les pratiquer.

Stéphane : " On se pose beaucoup de questions sur les étirements. Avant, nous étions pro-étirements. Aujourd'hui, même pour les sprinteurs, on se demande si c'est bon ou pas. Même après l'entraînement. C'est ce que j'ai entendu dernièrement à un colloque. Ce qui est sûr, c'est qu'après la musculation on n'en fait pas.  Avant l'entraînement, on n'en fait plus.

J'en fais faire quand même. Je reste un peu sur les méthodes que j'ai connues il y a quelques années. J'en fais moins faire qu'autrefois. Nous on en faisait après l'échauffement, après les courses. Maintenant, j'essaie de ne pas trop en faire non plus. Sauf en début de saison, on fait pas mal d'étirements parce qu'on s'est quand même raidi pendant la période estivale. Et puis, c'est surtout retrouver une souplesse. "

Alors comment faut-il les faire pour qu'ils ne soient pas nocifs ? 

Stéphane : " Il faut étirer le muscle en douceur sur 10 à 15 secondes, sans forcer. Le laisser s'étirer tranquillement. "

Quels muscles étirer prioritairement ?

Stéphane : " Pour le sprinteur ce sont les quadriceps, les ischio-jambiers, les mollets, donc les triceps suraux,
et le psoas, qui sert à monter les genoux.

Comme on se sert des bras, il faut aussi s'étirer les épaules.

Une dernière précision, il n'est pas nécessaire de pratiquer une musculation spécifique du cerveau chez les athlètes. On pense que cela se produit naturellement.

   Des étirements  jeudi soir au Mazel en photos