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Sa dernière sortie au Mont Blanc avait été difficile. Philippe en a tiré la leçon pour aborder les 76 Km du Grand Trail des Templiers.
" Après avoir passé la journée de samedi à encourager les différents membres du club participant aux épreuves proposées, je me présentai sur la ligne de départ vers 5h30 pour un départ à 6h.
2500 coureurs au départ ça fait beaucoup de monde mais heureusement grâce au classement ITRA (système de calcul d’indice de performance en trail ) les organisateurs m’avaient placé dans le 1er sas de départ et je me trouvais en 3ème ligne ce qui était fort confortable.
Le départ se fait sur 2kms goudron et rapidement un groupe d’une trentaine de coureurs se détache.
Me souvenant de ma déconvenue du Mont Blanc je ne cherchais pas à suivre mais à me caler sur ma propre allure.
Dans la 1ère difficulté très raide, on forme un groupe de 5 à 6 coureurs dont la 1ère féminine impressionnante dans les montées puisqu’elle réussit à courir de partout même dans le très pentu.
Après la première difficulté vient une portion sur le causse très roulante avec de beaux chemins et c’est là que je vois que les sensations sont bonnes puisque je mène le train de mon groupe facilement (je dois même m’arrêter 2 fois pour soulager un besoin naturel mais je parviens à revenir facilement sur le groupe qui m’accompagnait)
Après une descente sur Peyreleau arrive le ravitaillement (kms 22,5)où m’attendent femme et enfants pour me passer mes bidons.
Après un ravito express, on attaque la 2ème ascension : notre groupe explose alors que je n’ai pas l’impression que le rythme s’est accéléré et pourtant on m’annonce au 2ème ravito de St André de Veyzines que j’ai gagné une dizaine de places (de la 55ème place à la 45ème)
S’en suit une partie très sauvage qui nous conduit à la Roque Sainte Marguerite puis une ascension raide jusqu’au ravito du km 48 où m’attendent la famille ainsi que les Roupie et les Zotos.
Les 28 dernier km, les plus pénibles
Je prends mon camelbak et c’est parti pour les 28 derniers kilomètres annoncés comme les plus pénibles.
Je continue à doubler quelques concurrents mais au km55 je me sens un peu moins bien et décide donc de laisser partir la 1ère féminine et un autre gars qui nous accompagne pour m’alimenter et lever un peu le pied. Je dois ralentir à peu près 5kms mais rien de bien méchant car je sens que les sensations reviennent .
J’arrive au point d’eau de Massebiau (km66) où nous attendent les 10 derniers kms avec 2 ascensions et 2 descentes très raides et très techniques. Les encouragements me font du bien et je me sens encore relativement frais.
C’est très dur mais je m’accroche car on m’annonce maintenant 32ème puis 30ème au sommet de la dernière difficulté.
Restent alors 3kms de descente très raide et glissante. Je chute dès le début et ne voyant personne ni devant ni derrière moi je fais le choix de finir en « roue libre » pour ne pas prendre de risque.
Je finis donc ces 76km (3500D+) en 8h7 alors que je visais 9heures, en 30ème position alors que j’envisageais éventuellement de rentrer dans le top 50 car le plateau était très relevé (5000€ au 1er puis 3000, 2000, 1000 et 500) 5ème V1 (2ème Français je crois ???)
C’était donc un
super week-end et une super journée que j’ai bien gérée; je pense que ma
contre-performance du Mont Blanc m’a servi surtout au 55ème où j’ai
préféré laisser partir plutôt que de m’accrocher à tout prix !!! "
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