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Diplômée monitrice de ski de fond et de marche nordique, Mélanie Schick a adopté ces deux sports dès l'école primaire.
" Je viens du ski de fond, pas le skating, le ski parallèle " décrit-elle. L'été on s'entraîne sur des skis à roulettes ou bien à la marche nordique. "
Elle a pratiqué la compétition surtout en ski de fond, mais aussi en marche nordique.
Le premier de ses conseils
pour l'acquisition des bâtons :
surtout, ne pas se presser
Ne surtout pas investir dans des bâtons qui à l'usage se révèleront d'une longueur inadéquate. Il vaut mieux prendre des télescopiques pendant quelques mois et essayer différentes longueurs sur différents terrains. Sur terrain plat, le marcheur trouvera plus rapidement la longueur convenable que sur terrain pentu ou accidenté. À la montée, on peut préférer des bâtons un peu plus longs et à la descente un peu plus courts ou... l'inverse !
Donc, c'est bien les télescopiques au début.
Ensuite, pas de télescopiques. Pourquoi ? Parce que la vibration n'est pas bonne pour les épaules, les articulations. Donc surtout pas de télescopiques pour un usage important.
Comme déjà indiqué sur ce site à la rubrique " MARCHE NORDIQUE " accessibles en cliquant sur la colonne de gauche, les bâtons doivent être mono-brin, pour être plus résistants aux contraintes. Et, indispensable : munis d'un gantelet, ce qui fait leur spécificité par rapport aux bâtons de randonnée.
Pour la composition : mélange carbone (pour la légèreté et la solidité), et fibres de verre pour la souplesse (classiquement pour débuter : 70% carbone et 30% fibres).
Pour déterminer la dimension adéquate, le débutant peut emprunter des bâtons
Pour les aspirants à la marche nordique, le club peut leur en prêter une paire, le temps qu'ils mesurent ce qui leur convient.
Il faut juste ne pas oublier de les rendre à Mélanie...
Pour les prix, on trouve de tout
Principe : plus c'est léger, plus c'est cher !
Le prix donne une petite indication.
" À partir de 50 euros, ça ne doit pas être trop mauvais. En dessous, il faut se méfier. Mieux vaut taper dans une marque comme Leki dans ce cas là, qui est soldée parce que c'est un modèle d'il y a cinq ans ou quelque chose dans ce style. Il faut se méfier des prix trop bas. " estime Mélanie.
Dans la rubrique des marques, elle cite aussi , Komperdell, une marque autrichienne, dont elle a acheté un modèle " très léger et 100 % Carbone. Ils valent environ 80 euros. Ce sont les plus légers que j'ai trouvés. "
Estelle Teyssier utilise cette marque que l'on trouve chez Benrun à Villars.
" On est plusieurs à en avoir, énonce-t-elle, et lors de mes stages de formation plusieurs personnes en avaient aussi. J'en suis bien contente, mais j'ai changé une fois les pointes. "
La question de la dragonne
Pour 50 euros on trouve soit une dragonne fixe ( à déconseiller) soit une dragonne amovible de mauvaise qualité. Le prix dépend surtout du poids du bâton et de la qualité de la dragonne.
Pour Mélanie, la dragonne que l'on clipse, c'est ce qui se fait de mieux.
" À l'époque où je voulais acheter les miens, ils valaient 100 euros, parce que très légers, parce que munis d'une bonne dragonne. J'en ai pris de moins chers et j'ai attendu. Alors je les ai achetés en solde pour 50 euros parce que c'était un modèle ancien. Il faut être patient. Déjà voir la longueur adéquate et ensuite prendre le temps, regarder sur Internet ou dans les magasins. Dès qu'ils ont des promos, se jeter dessus. Mais surtout, ne pas se presser. On n'est pas à quelques semaines près. "
Les poignées
" J'aime bien la poignée en liège, assure Mélanie, parce qu'avec la transpiration, ça ne glisse pas, ça ne devient pas désagréable. Le liège de clair au début prend une teinte plus foncée avec le temps mais il résiste bien à l'usure. "
La pointe
Il existe des pointes droites et des pointes inclinées.
" La pointe droite, c'est la plus classique, explique Mélanie. Chez nous, pour marcher sur des terrains avec du sable, des cailloux, de la terre, la pointe droite accroche bien.
La pointe inclinée est courbe. Elle convient sur les terrains durs. Pour nos parcours, la pointe courbe n'est pas nécessaire mais elle fait très bien l'affaire. Toutefois, la pointe droite suffit. Cela dit, il ne faut surtout pas écarter un type de bâton pour la pointe. Choisir la bonne pointe pour le bon terrain, c'est de la minutie pour la compétition. Nous en sommes très très très loin !
Sur une paire de bâtons on peut changer le type de pointes. Les magasins qui les vendent, normalement savent le faire.
Les chaussures
Ne pas prendre des chaussures de marche à tige haute mais des chaussures à tige basse parce que le ressenti est meilleur. Dans la marche nordique, on pose le pied comme le montagnard, à plat sur le talon. il faut pouvoir bien bien dérouler sa voûte plantaire. Il est important, pour que le pas soit correct et complet de bien dérouler son pied. Donc, pas de tige haute.
Il faut donc choisir les chaussures de sport selon le terrain. Quand on marche sur du terrain sec, sablonneux, autour des étangs de Bas-en-Basset, même des chaussures de ville feraient l'affaire, sauf que c'est un peu désagréable à cause de la transpiration. Pour ma part, je conseille toujours les chaussures de trekking ou de trail parce qu'elles ont des semelles crantées qui accrochent et avec lesquelles on passe partout. Sur un circuit où alternent du goudron, des cailloux, du sable, de la boue, des montées, des descentes, elles restent stables.
Vêtements : que ça respire et que ça sèche
La première et indispensable qualité des vêtements, c'est d'être respirants.
" Chez nous, il faut absolument que ça respire, insiste Mélanie. Que ça respire et que ça sèche. Après une longue montée, le T-shirt en coton se trouve trempé de sueur au terme d'un grand effort. Arrivé en haut, le marcheur est mouillé. S'il fait du vent, il prend froid et sera peut-être malade le lendemain. Il vaut mieux du textile respirant qui absorbe et qui sèche rapidement. Certains maillots premier prix conviennent tout fait mais s'usent plus rapidement. Au bout d'un certain temps, on ne peut plus les laver tellement ils puent ! Mais c'est autre chose, c'est une question de qualité.
Dans les vêtements, il faut surtout être à l'aise, pouvoir bouger. L'erreur c'est de se munir de vestes très jolies mais ne laissant pas assez d'amplitude aux bras. Même chose avec les jeans dans lesquels on transpire, on reste humide, c'est désagréable, on prend froid.
Donc, les jolies vestes oui, trop serrées, non.
Les chaussettes peuvent être des chaussettes techniques (chaussettes de sport renforcées à certains endroits, talon, gros orteil)
" Pendant la saison froide, je ne mets pas des chaussettes basses, mais hautes et en ce moment des " contention " parce cela garde la cheville et le tendon d'Achille au chaud."
Les chaussettes de contention s'achètent en pharmacie, la marque Thuasne ou autre. C'est comme les bas de contention que l'on porte pour prendre l'avion. Il en existe différents coloris. C'est un peu compliqué à enfiler parce que ça serre.
Les gants
" Certains marchent avec des gants car ils craignent le froid ou les ampoules. On prend des ampoules au début parce qu'on ne sait pas faire, on serre, on ne relâche pas assez ou pas comme il faut. "
De fins gants en soie permettent de se protéger du froid.
Le sac
Si l'on a des choses à emporter, il est utile.
" Sinon, détaille Mélanie, je prends la même chose que pour courir, une ceinture dans laquelle on place une bouteille à l'arrière en biais. Cela me convient très bien. Certains prennent un camelbak ( NDLR : sac à dos comportant une poche à eau en plus de poches de rangement ). Je préfère une ceinture avec une bouteille parce que je sais que ma bouteille je peux la remplir à la rivière.
Une lampe
Pour la nuit, il convient de s'équiper d'une lampe frontale éclairant devant et derrière ( NDLR : pas pour aller en marche arrière, mais pour être vu(e) ! )
Par exemple la Lampe frontale Micro Sport headlight Energizer disponible chez Mr Bricolage ou la Pearl, ou Petzl ou plein d'autres marques, articles utilisés aussi par les cyclistes.
Accessoire à prévoir aussi pour ceux qui marchent l'après-midi en hiver et qui rentrent au crépuscule, le soleil se couchant tôt.
Comme il est primordial d'être vu, il faut aussi penser aussi aux vêtements et chaussures réfléchissants ou aux stickers réfléchissants ( dispos dans les magasins de sport ) à coller sur ses vêtements.
Plus prosaïquement, Mélanie déclare :
" Je suis très prudente et j'évite de courir ou marcher de nuit. "
En option, le cardiofréquencemètre, très utile, les guêtres, mais l'essentiel ce sont les chaussures et le bâton
" Je n 'ai pas de cardio-fréquencemètre, concède-t-elle, mais j'ai des guêtres, pour l'hiver si je marche dans la neige et des mini qui évitent de laisser entrer sable et gravillons dans les chaussures. Si je dois marcher en terrain très sableux, la plage par exemple, je les mets, ça m'évite d'avoir du sable dans les chaussures. "
L'hiver, les grandes guêtres évitent aussi que mollets et tibias soient tout de suite trempés.
" Pour moi, l'essentiel de l'équipement, ce sont les chaussures et les bâtons. Les chaussures doivent être de qualité correcte. Ceci dit, j'ai vu des marcheurs nordiques aller pieds nus ! "
En complément, conseils sur le choix des chaussettes pris sur le site Envie de marcher
Bien choisir ses chaussettes de marche est capital car les pieds sont les premiers à souffrir lors de longues sorties. Plusieurs facteurs varient d’un marcheur à l’autre : morphologie, sensibilité de la peau, sudation, climat sur le lieu de pratique, etc. malgré tout, quelques conseils simples vous permettront de faire le bon choix en connaissance de cause.
Les six points importants dans le choix de bonnes chaussettes sont : le confort d’accueil, la protection, la respirabilité, le confort thermique, le maintien et l’hygiène.
Voyons ensemble le détail de ces fonctions.
Le coton est doux et résistant mais évacue mal la transpiration, tout comme la laine. Les mélanges coton/fibres polyester ou laine/fibres polyester sont un bon compromis.
Maintien
Hygiène
Acheter une bonne paire de chaussettes ne fait pas tout. Attention de vérifier que des plis ne se forment pas au moment de l’enfilage. Un pli deviendra synonyme d’échauffement, puis d’ampoule et sans aucun doute provoquera une souffrance inutile. Le chaussage est un moment clé de la préparation.
Si votre randonnée s’effectue sur plusieurs jours, emportez avec vous plusieurs paires de chaussettes. Ne remettez pas des chaussettes sales ou humides pour une nouvelle journée de marche car c’est le meilleur moyen de provoquer des ampoules.
Pour le lavage de vos chaussettes, enlever les à l’endroit pour que les petits bouts de terre, graviers ne se logent pas à l’intérieur de la chaussette… Les secouer de préférence dehors quand elles sont très sales et non au dessus du panier à linge ou de la machine. Et surtout ne pas les mettre en boule, l’une dans l’autre, dans la machine à laver afin que le lavage s’opère correctement.
Savoir choisir ses chaussettes, c’est savoir prendre soin de ses pieds . Alors n’hésitez pas à passer du temps pour bien choisir votre prochaine paire de chaussettes.
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