Samedi 21 janvier 2017, autour des étangs de Bas, 21 personnes ont parcouru 9 Km à 5,8 Km/Heure.

Voilà l'affaire bien " comptée " puisque tout tient dans les chiffres. Mais rien n'est dit. Rien de la félicité des participants.

" Nous sommes parmi les privilégiés du monde " s'est exclamé Eric entre Loire et étangs, dans une blanche béatitude de neige, de ciel bleu par une lumière solaire de paradis.

" Ici, c'est magnifique en toutes saisons " s'est extasié une marcheuse.

" C'est de la vraie marche nordique " a apprécié une autre.

Le bonheur grandeur nature.

On ne distinguait plus quel étang était le bleu, l'orange ou autre.  Tous et tout cernés de blanc, l'hiver les a rendus liégeois.

Les glaces qui ne seront pas éternelles se glissaient parfois en traîtrise sous les semelles des vaillants randonneurs équipés de bâtons  et de bonne humeur.

" Glace " criaient les premiers surpris aux suivants.

- Fraise ou vanille ? Au " choit " pour qui chute...

Au passage à La Mure, Estelle " L'ermite "a débusqué un escargot glacé et visiblement peu pressé de quitter le lieu.Estelle en escargot, c'est plutôt inattendu, attendu que son allure en ferait plutôt baver à ceux qui se sentiraient des aptitudes de gastéropodes.

Le jeu des oies

Parfois la colonne délaissait le sentier verglacé pour cheminer plus en sécurité au bord du pré plus enneigé.

Sur les étangs quelques canards vaquaient sans bruit. Aux abords d'une fermette, un trio d'oies pas vraiment blanches. Leurs cacardements à bec-que-veux-tu  n'auraient pas déshonoré leurs ancêtres du Capitole. Gardiennes irascibles de la basse-cour et d'une tranquillité que personne ne songeait à déranger, elles se dandinaient d'importance près des poules calmes et encagées.

Est-ce par effet de mimétisme avec la volaille ? Il fallut marquer une pause skieuse près de la ferme de Loudun pour faire l'œuf.  Nonobstant, nulle bonne dame (de Loudun) ne se montra.

Jeudi soir au Mazel

Les mirettes gavées de soleil et de reflets neigeux, la colonne a un moment délaissé les barbelés givrés et l'aveuglante blancheur de la prairie hivernale pour plonger à l'ombre et franchir avec la plus grande prudence un ruisseau barré par un muret. Chose d'apparence simple mais bien compliquée par la calotte gelée en coiffe du ciment. Bâtons indispensables pour ne pas choir dans l'eau pas exactement tempérée. La bûche glacée ne figurait pas au menu.

Au retour, petite séance d'étirements au soleil. Personne n'avait pensé à prendre son maillot de bain pour se faire bronzer. Ce sera pour plus tard. 

" Jeudi soir, au Mazel, même s'il fait moins quinze (-15°C ) la séance est maintenue " a précisé Eric qui attend une troupe conséquente le 26 janvier.

Samedi prochain, la sortie se dirigera peut-être sur le parcours du Défi Vellave.

Ici ont été " glissées " quelques photos