Vendredi soir à Saint-Galmier, une soirée de présentation des prochains championnats de France de cross était organisée à l'hippodrome de Saint-Galmier où ils se dérouleront. Vincent Guarneri, président du comité d'athlétisme de la Loire explique pourquoi et comment les championnats de France de cross 2017 sont organisés par le comité d'athlétisme de la Loire.

Tout vient de la Fédération  Française d'Athlétisme

qui était à la recherche d'un site et d'un organisateur, club ou comité. Ils ont pensé à Saint-Galmier, suite aux championnats du monde accueillis en 2005 sur l'hippodrome. Ils m'ont contacté au mois de mai pour savoir la possibilité en sachant que cela faisait plusieurs années que nous avions envisagé d'organiser un championnat de France de cross dans la Loire. Mais ce n'est pas évident. Il y a un montage financier à faire, il y a beaucoup de travail et il faut trouver un site pour accueillir ce championnat de France. Saint-Galmier se prête tout à fait à ce genre de manifestation, sachant qu'on l'avait déjà fait, on s'était fait plaisir.

Quand j'ai demandé aux membres du Comité d'Athlétisme de la Loire, puisque ce sont les clubs qui organisent  et pas uniquement les gens élus par les clubs de la Loire, tout de suite on m'a dit " oui, on y va, on fonce " tout en sachant que le délai est très court et le travail immense.

Les championnats de France n'avaient jamais été organisés dans la Loire

Un championnat de France, c'est particulier : 4500 athlètes, 15 à 20 mille spectateurs. Il faut pouvoir disposer des infrastructures pour organiser ça. Ce qui nous a aussi un peu décidés, c'est que depuis quelques années, la FFA prend en charge le côté financier. C'est-à-dire qu'en cas d'échec on n'aurait pas de retombées au niveau du comité de la Loire d'Athlétisme. C'est la FFA qui va gérer tout ce qui est inscriptions et gestion des subventions. Donc tout un travail assez important dont nous sommes dispensés. Notre rôle, c'était surtout de trouver les volontaires pour l'organisation. Il faut entre 400 et 500 volontaires.

C'était la première difficulté. Ensuite, il faut créer le parcours. Comme dans la Loire il existe pas mal de clubs organisateurs, on a réussi à monter une équipe pour composer un vrai parcours.

La vraie difficulté, c'était le temps

Entre le moment où tout a été validé, c'est-à-dire en septembre 2016, et les championnats de France en février, le délai est très court. En 2018, les championnats de France se dérouleront à Rennes. Ils travaillent déjà sur l'organisation. Ils ont déjà pas mal de choses de prêtes.

Notre souci c'est la météo

On a préparé ça au sprint, mais on a mis les moyens et on a la chance d'avoir notre conseiller technique, Fabrice Jonin, qui s'est vraiment beaucoup investi. On peut le féliciter. Il est en train de passer pas mal d'heures pour l'organisation, notamment tout ce qui concerne les bénévoles et la buvette. Ce n'est pas une mince affaire parce que pour faire manger entre 15 et 20 mille personnes sur une journée, il faut du monde, il faut du matériel, de la marchandise. Au total, pas mal de choses à penser.

Maintenant, nous sommes dans le money time, la dernière ligne droite. Ce soir, la salle est pleine ( NDLR : environ 300 personnes ont pris part à la réunion de vendredi 27 janvier à l'hippodrome et plus de 500 bénévoles seront à l'œuvre ). Ça fait plaisir. Nous avons une trentaine de bénévoles en attente. Tout le monde est en train de répondre à l'appel actuellement alors que nous aurions souhaité connaître l'ensemble des bénévoles fin 2016. Mais là, on va y arriver. Quand on voit toutes les personnes présentes ce soir, on sait qu'on va le faire sans problème.

Nous sommes prêts

Le dernier élément important et qu'on ne peut pas gérer, ce sera la météo. Le temps nous apportera des difficultés ou bien nous permettra, comme en mars 2005 d'être en chemisette dehors !