Vendredi soir à Saint-Galmier, une soirée de présentation des prochains championnats de France de cross était organisée à l'hippodrome de Saint-Galmier où ils se dérouleront. Fabrice Jonin, conseiller technique départemental parle de l'organisation de cette manifestation nationale et de la course contre la montre pour que tout soit prêt à temps sachant que la préparation a débuté tardivement en mai 2016 alors qu'à l'heure actuelle, les organisateurs des championnats 2018 sont déjà largement à l'œuvre.

Fabrice Jonin, Conseiller Technique Départemental est responsable des bénévoles et de leur recrutement dans l'organisation des championnats de France de cross 2017.

Ce sont 406 bénévoles hors jurys. Il faut en compter 50 de plus pour les jurys auxquels s'ajoutent une vingtaine de responsables, les gens de la FFA et ceux de la ville de Saint-Galmier.

Au total, nous sommes entre 500 et 550 personnes 

impliquées dans l'organisation, calcule le Roannais Fabrice Jonin.

Les postes sont très variés. J'ai plutôt affecté les gens des clubs aux postes techniques et ceux de Saint-Galmier aux fonctions d'accueil.

Au moins une buvette et demie est tenue par les Baldomériens        ( NDLR : habitants de Saint-Galmier ) ainsi que l'accueil des véhicules, parce qu'ils connaissent le coin.

Les postes sont très variés. Cela va du protocole, distribuer les médailles, à tenir le petit ruban à l'arrivée pour le premier athlète qui arrive, jusqu'à des gros postes comme les traversées de parcours. Il en existe 12 et il faut plus de 60 personnes simplement pour ce poste parce qu'il faut mettre beaucoup de monde pour que le public puisse traverser sans encombre et surtout que les coureurs ne soient pas interrompus dans leur parcours . "

Fabrice est aussi responsable en grande partie des buvettes. Il s'est tuyauté sur la restauration auprès des organisateurs des championnats 2016 (Le Mans) et 2014 (Le Pontet) :  

" Pour le reste, je me suis surtout inspiré de ce que m'a fourni la FFA qui détient des documents intéressants sur les bénévoles, les postes à fournir. Je me suis inspiré de ça au départ. Après, je me suis appuyé sur les têtes de réseau pour peaufiner tout ça. " 

C'est un très gros chantier auquel s'est attelé le Conseiller technique départemental

" Le plus dur, c'est que les journées n'ont que 24 heures !

plaisante-t-il.

Plus sérieusement, les bénévoles sont des gens gentils et sympas pour l'extrême majorité. C'est vraiment bien. C'est le côté positif. Après, il faut dans la réservation n'oublier personne. Je me suis occupé des stalles et des box. J'ai plein de domaines. Ce qui est compliqué, en fait, c'est de ne pas se tromper, ne pas commettre d'erreur ou en commettre le moins possible car on en commet forcément !  Par exemple, tout à l'heure une dame est venue me voir. Dans sa convocation, je m'étais trompé de ligne. Elle m'a gentiment dit avec le sourire "Je pense que vous vous êtes trompé". OK, je me suis trompé. "

Être à l'écoute des autres

Donc, le plus dur, c'est de ne pas commettre d'erreur, d'être à l'écoute des autres et ... d'arriver à se reposer de temps en temps, parce que c'est énorme.

À mes côtés, j'ai tous les responsables ( NDLR : une vingtaine ). Au niveau des bénévoles, non. Alone. Pour les réservations des stalles et des box, un peu pareil.

Pour la buvette, au dernier moment on a créé une commission buvette parce que ça prenait mauvaise tournure. Finalement, nous sommes une dizaine à cette commission. Ça marche du tonnerre de feu. Les gens sont ravis de le faire.

Ce qui manque aussi, ce sont des gens qui font et qui réfléchissent en même temps parce que

réfléchir tout seul, ce n'est jamais très bon.

Quand on est dix autour de la table, même s'il ne faut pas faire des réunions toutes les cinq minutes, les idées arrivent toutes. C'est vraiment un besoin.

Je ne suis pas seul. Il y a Jean-Marc Grange qui bosse énormément sur les parkings. Il fait un très gros travail sur la sécurité des parkings et la gestion des gens. C'est énormissime.

On a bien avancé en un minimum de temps

Alors, serein Fabrice maintenant que l'on aborde la dernière ligne droite ?

" Quand c'est la première fois qu'on fait quelque chose, je pense qu'on ne l'a jamais, la sérénité. C'est quand on l'a fait dix fois qu'on commence à l'avoir. Là je n'ai aucune sérénité du tout.

Par contre, je vois l'avenir plus clairement. On a notre nombre de bénévoles. De ce côté là c'est bon. Tout ce qui est sécurité, c'est bon. Les buvettes et l'accueil du public, ça avance. On est mieux maintenant qu'il y a un mois. C'est vraiment un gros challenge parce que comme l'a dit Vincent Guarneri ( NDLR : président du comité d'organisation ) c'est vraiment un des championnats de France qui s'est organisé " au dernier moment ". On a bien avancé en un minimum de temps. "