Samedi matin 4 février, un bon vent ( il aurait pu être beaucoup moins amical, certaines prévisions avaient annoncé des rafales jusqu'à 120 Km/H ), un zéphyr raisonnable donc, et sa muse Cécile, ont poussé 17 marcheurs  sur les chemins, parfois montants et propices au dispersement des troupes, de la commune des Villettes.

Tu pourrais croire,

Chère lectrice, cher lecteur, cher tout marche,

que la gentille troupe a simplement suivi le conseil d'Angelo Branduardi :

Va où le vent te mène

Pas complètement. Le vent folâtre avait choisi Cécile, la locale de l'étape, pour intercéder en son nom auprès des " bâtonniers ".

De la cime à LACIM

Point de ralliement de départ et d'arrivée, la salle des fêtes communale avait déjà digéré les soupes que LACIM avait concocté la veille. Les marcheurs ont plus ou moins facilement digéré les grimpées qui les conduisaient à la cime de certaines portions plus ardues d'un joli circuit de 9 kilomètres combiné par Cécile.

La brise aurait pu tourner au vent de folie sans quelques éclats de voix d'Eric pour rappeler aux plus véloces qu'il est nécessaire de faire demi-tour et revenir au devant des marcheurs les moins aguerris. À la décharge des meneurs d'allure, il faut signaler que leurs langues tournaient parfois plus vite que leurs jambes... D'où un possible manque d'oxygénation temporaire des neurones conduisant à une amnésie passagère au détriment de l'arrière-garde qui aurait pu se sentir délaissée. En fin de compte, tout le monde a rejoint l'esplanade de la salle communale pour se livrer à une salutaire séance d'étirements et sans hâte rentrer " at home " pour midi.

Si tu le souhaites, où si le vent ne t'a pas ravi le temps,

Chère lectrice, cher lecteur, cher tout marche,

 tu peux ICI quelques photos mirer     

et n'oublie pas ce qu'Angelo te susurre :
    Danse la, la vie qui t'aime
        au rythme du monde qui va
           Oublie les mots qui t'enchaînent
                Va où le vent te mène, va.

Et si l'italien te chante, voit ses paroles originales, au charme bien latin :

" Bella che così fiera vai, non lo rimpiangerai!

Cogli la prima mela, cogli la prima mela, cogli la prima mela ! "

Toi la belle qui va si fière, cueille la première pomme, tu ne le regretteras pas !