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Pas à cheval sur les principes mais rigoureux dans l'organisation, des volontaires ont pris le départ d'une compétition de cinq jours : préparer le terrain où se dérouleront les championnats de France de cross-country les 25 et 26 février 2017, l'hippodrome de Saint-Galmier.
Gelée blanche mais soleil aussi décidé que la troupe ponctuelle, dès 8 heures ce lundi matin 20 février la préparation sur le terrain a débuté à l'hippodrome Joseph Desjoyaux de Saint-Galmier.
But de l'opération remplacer des quadrupèdes à tiercé par des bipèdes qualifiés le samedi 25 et le dimanche 26 février 2017.
Résultats des courses après ce week-end pas si courant, même très exceptionnel à Saint-Galmier : on connaîtra tous les champions de France de cross-country.
12 employés municipaux baldomériens et 20 bénévoles parmi lesquels plusieurs responsables de secteurs :
Jean-Claude Louison (responsable des parcours et commissaires), Jean-Marc Grange (responsable sécurité), Daniel Bocuze (responsable logistique), Philippe Propage (organisateurs des championnats du Monde 2005), Roland Corgier, Vincent Guarneri président du Comité d'Athlétisme ligérien, etc.
Des bénévoles de plusieurs clubs : FAC Andrézieux, ACO Firminy, ACS Monistrol, CA Roannais,etc.
Parmi les ingrédients de ce chantier d'une semaine, 12 palettes de 150 piquets (les neurones prompts au calcul mental savent déjà que ça fait 1800 ) à installer au long de 6 Km.
Il a fallu en mettre aux piquets
Certains parmi tous les volontaires ont été mis aux piquets. Enfoncés avec la pelle mécanique du tractopelle municipal quand ils sont destinés à la pelouse, les poteaux se placent sagement en rang sans même planter d'échardes dans les mains de celui qui les tient pour peu qu'il porte des gants de travail. Mais un petit nombre de piquets doivent être enfoncés dans la piste. Là commence le sport : on fore à la barre à mine, comme dans le bon vieux temps, puis on enfonce le pieu à la masse. C'est que la couche de pouzzolane, douce aux pattes des canassons, camoufle un sous-sol en 0-40 matériau sérieusement compacté pour répondre aux piétinements des galopeurs. Joli morceau de bravoure pour les employés de la commune préposés à cet exercice de musculation.
500 paires de pointes à la fois
Côté matériel, c'est un véritable chantier : Manitou, tractopelle, camion, etc. se meuvent en tous sens là où l'hippodrome se fait habituellement gratter l'épiderme, niveler les pistes, humecter le sol par des herses, des rouleaux, une tonne à eau, etc. qui eux demeurent sans broncher à leur emplacement coutumier.
Tout ce branle-bas de combat est coordonné par les responsables qui consultent leur plan : ici la petite boucle, puis la moyenne, enfin la grande.
Au milieu, la zone de départ assez large et assez longue pour loger 500 paires de pointes prêtes à s'engouffrer dans un entonnoir censé les propulser vers le podium.
La zone de circulation du public, celle des véhicules de sécurité.
On a vu
Jean-Claude Louison une bombe à la main,
une bombe de peinture de chantier pour teindre en orange la tête de quelques piquets repères afin de situer les portes ménagées aux endroits adéquats des circuits.
Entre les piquets bien arrimés, on a tendu des ficelles bleues sur lesquelles on ancre des filets de plastique destinés à canaliser les composantes de la compétition.
Anciens athlètes internationaux, responsables départementaux ou régionaux et parfaits anonymes mêlés cohabitent sans heurt et se coordonnent aussi facilement que s'ils œuvraient ensemble depuis longtemps.
Tous au diapason. Certains connaissaient déjà la musique puisqu'ils avaient, 12 ans plus tôt, fourni leur énergie pour les championnats du monde de cross 2005. Souvenir intense pour tous. Certains se rappellent, cette année là, avoir enfoncé tous les piquets du parcours à la masse après avoir préalablement creusé l'emplacement à la barre à mine. Corvée très réduite en 2017.
Pause pour une pose
Des barrières rouges et blanches toutes neuves sont livrées. Un camion démarre de Bordeaux avec 11 palettes. Il préviendra quand il approchera l'hippodrome. Entre temps on aura eu tout loisir d'aller roupiller !
Là où les compétiteurs traverseront la piste, on installe des barrières métalliques que l'on emboîte les unes à la suite des autres.
Dans l'après-midi, pause pour une pose photo. Claude Essertel, photographe patenté du Progrès, juché dans le godet du tractopelle réunit tout le monde pour un cliché-souvenir en plongée. Puis chacun replonge au taf.
Des chapiteaux pour les partenaires ont été dressés. La couverture d'un chapiteau à rayures jaunes déposée sur les poteaux.
PHOTOS D'UN LUNDI ENSOLEILLÉ À TRAVAILLER
La saga préparatoire des championnats se poursuit. À suivre donc...
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