À l'issue de la première journée des championnats, le nouveau président de la FFA, André Giraud, livre ses impressions.

" Pour nous l'organisation des championnats de France sur deux jours (NDLR : c'est la première fois que ces championnats se déroulent le samedi et le dimanche) est une expérience qui nous semble réussie. D'abord parce que nous nous sommes rendus compte que nous nous étions appuyés sur une organisation solide sur un site que nous avions déjà expérimenté en 2005 pour les championnats du monde de cross.

Et nous nous sommes aussi rendu compte qu'il y a un engouement pour ce type d'épreuves, en particulier sur les entreprises et chez les masters. Donc il fallait qu'on puisse leur donner une demi-journée entière parce que c'est vrai que le dimanche on les faisait courir très tôt le matin. C'était assez confidentiel. Et là, c'est mettre en avant à la fois le monde de l'entreprise et aussi tous nos vétérans qui représentent quand même un taux important de nos licenciés. Je ne sais pas encore si cette expérience sera reconduite, on évaluera après le week-end, mais en tout cas pour le début de cette manifestation, tout se présente bien. Ça me semble très positif."

André Giraud était présent en 2005 aux Mondiaux de cross sur le même site. Il a aussi participé aux championnats de France des 10 Km à Andrézieux-Bouthéon, aux championnats de France d'athlétisme à Saint-Etienne. Il loue la compétence des instances athlétiques locales et l'engagement des bénévoles.

" On sait que c'est une région, un département avec des compétences et une force puissante des bénévoles qui nous permettent d'organiser dans de bonnes conditions avec des clubs qui sont bien vivants, bien solides. "

La particularité de cette édition 2017, c'est que le Comité de la Loire a eu moins de six mois pour préparer cet évènement. Ce n'est plus du fond ou du demi-fond, c'est un vrai sprint... Le président en a bien conscience.

" À la Fédération, on a eu une période très très absorbante avec la préparation des Jeux Olympiques si bien que nous avions pris un peu de retard dans les réunions et dans les organisations. Ils ont été obligés de travailler à partir de l'automne, ça a précipité les choses. Aujourd'hui, tout est prêt, les bénévoles sont là, il fait beau. Je pense que nous allons vivre encore un grand rendez-vous de cross. "