Dimanche après-midi, deuxième journée des championnats de France, on a estimé le public à 10 mille spectateurs. Le président de la FFA se montre satisfait de cette jauge.

" C'est une belle réussite, considère André Giraud, président de la FFA depuis le 17 décembre 2016. D'autant, ajoute-t-il, que le cross doit être avant tout une grande fête populaire, avec de nombreux clubs, de nombreuses courses et nous sommes heureux que le public ait répondu présent. On a eu des conditions climatiques très favorables, donc une très très belle journée et une belle fête pour l'athlétisme. "

Le championnat avait un redoutable concurrent, le match  de football entre Saint-Etienne et Caen qui se jouait dimanche à 15 heures.

" Ce n'est pas grave, juge le président Giraud. Je crois que le public ici présent est un public de passionnés. Il faut que tous les sports puissent avoir leur public, et aujourd'hui c'est quand même important que le public ait répondu en grand nombre. "

Un président satisfait des résultats des Françaises qui ont tenu la dragée haute aux Africaines

André Giraud investi depuis longtemps dans le club marseillais de la SCO Sainte-Marguerite peut se réjouir de voir une athlète de son club monter sur le podium à Saint-Galmier. Claire Perraux se classe 3ème du cross long féminin. Le président de la FFA, a de quoi être satisfait, cependant, il se focalise d'abord son regard sur la place des Françaises par rapport aux Africaines :

" Je suis satisfait d'abord des résultats des Françaises parce que dans la course élite des féminines il y avait quand même des Africaines, Kényanes, Ethiopiennes, et que Christelle Daunay qui se présente aujourd'hui avec un palmarès extraordinaire et entre dans la catégorie des Masters, vienne gagner cette course, c'est une très grande satisfaction pour la Fédération.

Au titre de mon club, où je ne suis plus en responsabilités, je suis heureux bien entendu, d'avoir une fille sur le podium en la personne de Claire Perraux.

Récemment désigné à la tête de la FFA, André Giraud ne semble pas envisager de révolution dans l'immédiat, plutôt une continuité du plan de route déjà tracé durant la dernière Olympiade.

" Les lignes directrices sont dictées par notre plan de développement mis en route en 2012 autour de cinq grands secteurs :

·         L'athlétisme sur piste

·         L'athlétisme de haut niveau

·         L'athlétisme découverte pour les enfants

·         Le running

·         L'athlétisme bien-être santé-loisirs.

Nous allons continuer à développer ces cinq secteurs qui vont nous permettre de faire progresser notre nombre de licenciés parce que la santé d'une fédération se mesure sur les résultats mais aussi sur son nombre d'adhérents. Nous avons franchi l'an dernier le cap des 300 mille et nous allons continuer à progresser. En tout cas, c'est bien parti. "

Parti aussi pour les JO 2020 ?

" Il nous reste 3 ans et demi pour préparer les Jeux Olympiques. Après le bilan de Rio, notre objectif, c'est de faire au moins aussi bien, sinon mieux. "