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Trois équipes de l'ACS Monistrol ont joliment montré le maillot jaune pendant le 2ème Ekiden de Saint-Etienne. Deux se classent 3èmes et un arrive 4ème.
Mais l'Ekiden au fait, qu'est-ce que c'est et d'où ça vient ?
Wikipedia nous dit que le premier Ekiden fut organisé au pays du Soleil Levant en 1917, qu'il fut couru pendant trois jours sur 508 Km entre Kyoto et Tokyo.
Si le soleil était plus que levant ce dimanche en milieu de journée quand nos six relayeuses se juchèrent sur le podium ce n'est pas seulement le soleil qui les avait bronzées mais bien leurs efforts et leur esprit d'équipe qui les ont transportées à la 3ème place..
Elles justifient l'idée que la course à pied est un sport individuel à responsabilité collective. Même lorsqu'on court seul, revêtir la tunique de du club ce n'est pas rien.
Elles l'ont brillamment portée puisqu'elles se qualifient pour le championnat de France d'Ekiden qui se déroulera à Paris en Novembre.
Elles racontent la course relais par relais et même quelques un(e)s de leurs supporters mêlent leurs commentaires à ceux des compétitrices
Fanélie Boyer, 1ère relayeuse
" C'était un peu long, mais ça allait. L'ambiance était bien. Avec l'équipe, c'était bien. Je referai.
Jeanne Colombet
" J'étais à l'aise. Je suis partie à mon allure. J'ai fini à mon train. C'était bien. J'ai fait un temps inférieur à ce que Franck m'avais donné. Il avait dit entre 25 et 28 minutes. J'ais mis 24 minutes pour 5 Km.
L'ambiance était super bien. Beaucoup de gens nous encourageaient en nous doublant.
Valérie, sa maman et 1ère supportrice
" Le temps était de la partie. C'était une journée très agréable. Les gens sont sympas. On sent que tous font le maximum d'efforts pour participer et courir le plus vite possible. Très sympathique.
Le parcours était difficile parce que dès qu'on d'éloignait un peu, sur le goudron il faisait très chaud et il n'y avait pas beaucoup de public. C'était plus difficile là-bas un peu plus à l'écart. Mais Monistrol, l'ACSM, a fait de bons résultats. C'est ce qui compte. "
Nelly Soulas-Zotos
Ce premier Ekiden, c'était comment ?
" C'est une ambiance extraordinaire. On ne court pas avec le même objectif que pour une course individuelle. Habituée à courir pour moi, là j'ai couru pour l'équipe. C'est franchement une très très belle expérience. "
Une des difficultés du relais c'est qu'en démarrant on est surpressé et tenté de vouloir très vite rattraper ceux qui sont partis juste avant. Si l'on n'y prend garde, on se grille facile à ce petit jeu ! Fort expérimentée en compétition, Nelly était confrontée pour la première fois à ce piège.
" Je suis partie beaucoup trop vite. Je ne m'en suis pas rendue compte. Au bout de 2 Km j'ai regardé ma montre. J'étais beaucoup trop rapide. Du coup j'ai pris un petit coup de mou. Au 6ème et 7ème Km j'ai bataillé un peu et puis c'est revenu. Et j'ai gardé en tête que je courais pour une équipe. Je me suis donnée à fond. Jusqu'au bout "
Lucie Escudero, 3ème relais sur le 5 Km, après Nelly
" Je me suis sentie un peu fatiguée sur la fin. J'ai un peu calé mais grâce aux encouragements je n'ai rien lâché. Je suis contente de cette expérience, de l'ambiance et de cette bonne équipe. Les résultats sont là. C'est parfait. On faisait tout pour être qualifiées. Rendez-vous à Paris. Il fallait faire moins de 3H15. On est dans les 3H05 - 3H10. On est dedans."
Nathalie Roupie
" J'ai pris un énorme plaisir de courir avec les filles. C'était vraiment sympa. J'ai trouvé la course pas facile. mais on a atteint notre objectif qui est de se qualifier. C'est super.
L'ambiance était géniale. C'est super d'avoir les relayeuses qui nous encouragent, les enfants, les conjoints. Vraiment génial ! "
Anne-Carine Guillaud, dernière relayeuse.
" J'étais un peu stressé parce qu'elles m'ont mis la pression. Finalement j'ai fait mes 5 Km comme me l'a demandé Franck. J'ai tourné en 4'25/Km. Après j'ai perdu un peu du temps à cause du vent. Et à cause des remontées assez costaudes. Et après j'ai accéléré. Les p'tits loups m'ont accompagnée. C'était super. J'ai eu de bons supporters. On s'est mis la pression, mais c'était bien, vraiment. "
Le compagnon d'Anne-Carine pratique la course à pied. Il apprécie la performance en connaissance de cause.
" C'était très bien. Je suis très fier d'Anne-Carine, très très fier. Pratiquant et aujourd'hui supporter je suis vraiment très fier de ce qu'elles ont fait.
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