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Frais vent du nord, froid vent qui mord. Jeudi soir au Mazel, pendant l'échauffement tout le monde s'est retrouvé dans une ambiance printanière réfrigérante de soleil caillant.
Les Benjamin(e)s-Minimes se sont principalement occupés à la longueur et au sprint. Estelle et Samuel de concert au râteau ont lissé le sable du sautoir.
Plus tard, Samuel a initié un petit groupe de cadets aux finesses du javelot à expédier le plus loin possible sans UPS, La Poste ou Colissimo. Des éducatifs, des gammes même, parce que tel un guitariste, il tient les doigts sur la hampe de la javeline à la manière d'un musicien pour plaquer des accords sur le manche de sa Gibson. Alors après, forcément, ça envoie.
Chez les trailers on s'apège des arpèges avec les guibolles. Germain et Mathieu se sont infusés 10 fois 400 mètres en récupérant 100 mètres entre chaque ( 50 m marche, 50 m trot qui n'étaient pas de trop ). Ils ont laissé le chrono au repos. Le vent aurait trop avantagé la marche du temps.
Philippe Prost aussi a gardé le chrono pour une autre occasion lors de ses cinq séries de 800 m - 400 m séparés d'un 100 m de récupération.
Comme d'hab' les Nordistes ont pris leur séance à cœur en
se vouant à qui mieux mieux aux exercices de cardio échauffés d'abord avec
quelques tours de piste bien rythmés. Puis, série de montées d'escaliers en
duo, redescente itou. Démangés par une envie de sortie, direction la brasserie Coé
bou et son voisin l'agence de travail intérimaire. La bière, ce sera pour
demain, le boulot aussi. On ne s'arrête pas. Répit apparent pour dévaler
gentiment en bas d'un pré reverdi. Et là, série de montées à la cime du
pâturage, mais sans prendre le temps de brouter, juste pour passer moult fois
sous les fourches caudines d'un merisier fleuri et blanc. Chez Montand sur les
chemins on connaissait Paulette à bicyclette.
Au Mazel, sur les chemins, c'est Yvette en tête. Au stade, à bicyclette, c'est
Fabrice Néel.
Chez le " chemineaux ", quand Stéphane
s'absente, c'est le son du silence.
Surgi au train du chemin des Embessets, le clan des
marcheurs se hisse par l'allée des sureaux jusqu'au plateau. D'ici, le chemin
de terre quasiment plat conduit au bas de la piste de mountain-bike. Sur le
large sentier herbeux orné d'ornières un peu cavalières, on s'éclate en
allers-retours tous bâtons déployés, cannes au vent pour Jo qui avait enfilé
son short du jeudi. Pour grimper jusqu'au niveau de l'Ozen, on enfile la ceinture à cran. Qu'est-ce que c'est,
la la ceinture à cran ? Il faut progressivement accélérer, accélérer et ne
jamais réduire l'allure jusqu'à l'arrivée. Là; pliés en deux, l'œil de poissons
mal frais, tous scrutent le bout de leurs chaussures dans l'espoir d'un répit
respiratoire.
Devant le lycée, le train à bâtons s'entortille sous les pins. Sol bien plane, un couple recueille les babets. Pas de risque de se fouler une cheville sur une pomme de pin. Elles ont pris la destination de la cheminée.
Retour au stade où les autres se dépensent aussi. Les sprinteurs se paient des 400 m - 300 m - 200 m - 150 m à en user la piste ( Il en faudra vite une neuve ! ). Samedi matin à 9H30, ils défient les demi-fondeurs au stade Le Corbusier de Firminy. Jolie confrontation en perspective.
À la fin on range. Les haies transportées sur l'épaule jusqu'au local n'auront pas encore de cette fois l'occasion de pousser.
PHOTOS DE JEUDI 6 AVRIL OÙ IL VALAIT MIEUX NE PAS SE DÉCOUVRIR D'UN FIL
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