La ville de Millau étalée face au levant entre les causses et les rives du Tarn présente vite ses richesses au touriste pédestre qui s'élève vers la Pouncho d'Auguste. Le viaduc, 2,4 km d'art routier haubanné curiosité de la fin du XXème siècle marque le paysage d'une barre symétrique et design.

En suivant le GR pour monter au sommet de la Pouncho d'Auguste ( 500 mètres de dénivelé ) on se retrouve à l'abri de la montagne, ni fière ni arrogante mais bien présente.

Le sentier pédestre coupe plusieurs fois le ruban goudronné de la route, ou alors c'est le contraire. Par déclivité, la route montre le célébrissime pont par le bout de la lorgnette.

Le sentier balisé fait gravir tantôt des cailloux, des rochers, des escaliers de rondins. Une racine en marche sert de marche pour le traileur ou le randonneur.

En ce dimanche matin de Pâques, une escouade de 4x4 cylindres ronflants s'expédie vers le sommet. On traverse la forêt domaniale des Grands causses, section du Causse Noir.

Des fleurs dans les arbres, des fleurs au sol. Avril se réjouit en Occitanie. Le sentier u n moment s'abrite derrière une glissière du bord de route.

Qui va là ? Un trailer, of course.

Les benjamin(e)s-Minimes font une pause dans la pente avant de repartir vers le sommet et son antenne. 500 mètres de dénivelé en 4,5 Km, ça prend un peu de temps.

Sur ce chemin, pas d'œufs de Pâques mais des babets

Du buis, sans les stigmates de la pyrale du buis au doux nom de Cydalima perspectalis, dévoreuse et tueuse de cette plante séculaire autrefois bénie des dieux.

Au bord du sentier, un étrange jeu de construction et d'équilibre en cailloux. Qui osera l'écrouler ?

Près de l'antenne au sommet, la vue se gave de la perspective. On fait une photo de groupe.

Puis c'est la resdescente. Attention aux chenilles processionnaires. On les a déjà frôlées à la montée. La descente demande de la prudence.

On remarque un bel arbre moussu.

Plus loin, on se prépare à traverser une grotte. Les lampes s'allument.

" Marcher dans la grotte, ça porte bonheur " annonce Christophe. Personne ne relève sur l'instant.

Nouvelle photo de groupe à l'entrée de la cavité. La caverne traversée personne ne manque. L'expédition peut continuer à dégringoler vers le déjeuner qui attend tout le monde à midi.

Redoublement de précautions. Sol instable, fuyant,  voire abrupt. On se retient à un tronc, on s'accroche à une branche, on rit des mini-frayeurs et des débuts de glissade. Christophe et Estelle assurent, l'un devant l'autre en serre-file. On se regroupe pour traverser la route.

Arrivés au camping du Viaduc, on rencontre une famille venue du Puy-en-Velay. Petite discussion entre " pays ".

PHOTOS DE LA MONTEE ET DE LA DESCENTE

En haut de la Pouncho, une plateforme de décollage d'ailes volantes. On y va. C'est parti.