Cyril Butin s'est aligné en duo, avec son frangin, sur le Trail des Coursières à Saint-Martin-en-Haut. Un parcours debout et de boue au terme duquel les " Frangins " se sont glissés ( le terme est tout à fait approprié vu le terrain ) à la 12ème place sur 30 arrivants en 4H39'53.

Cyril revient sur cette expédition où il prévoit déjà de revenir et  conseille à chacun de s'y rendre.

Compte-rendu

" Mon frère David et moi, nous faisons une course commune par an. Samedi 13 mai nous avons participé au Trail des Coursières des Hauts du Lyonnais en DUO : parcours de 48 km (1830m de dénivelé positif, 1740m de dénivelé négatif) découpé en 22 Km + 26 Km.

Mon frère assurant le 1er relais, j’ai pu assister au départ à 11h à St Martin en Haut. Je l’ai vu passer au 4ème km environ vers la 11 ou 12 ème position avant de rejoindre la zone de relais à Lamure (Larajasse) : je l’attendais vers 13h-13h10 (vu son niveau, nous l’avions estimé en maxi 2h10). Je discute avec les autres coureurs et notamment Stéphane Dos Santos qui vise 2h10 sur le 2ème relais (tiens c’est le chrono que je visais aussi : me serais-je trompé dans mes calculs  ? Va falloir partir prudemment…)

Après de très longues minutes d’attente (et même de questions sur la fin) je vois arriver mon frangin tout pâle avec une petite foulée malgré ses grandes jambes vers 13h26 soit environ 2h25 de course…

À la limite de la rupture...

En arrivant il s’excuse d’avoir coincé : pas de problème petit frère, c’est la course, si on veut être dans ses meilleurs chronos on est à la limite de la rupture ! Je sais qu’il s’est mis dans cet état pour me laisser le relais le mieux possible malgré sa défaillance donc je me lance dans mon relais super motivé (de plus que j’ai déjà repéré des "proies" à portée de baskets qui viennent aussi de prendre leur relais). Durant cette 2 ème partie je vais prendre beaucoup de plaisir même si je manque un peu de foncier et de spécifique montée (coupure de 10 jours suite à un adducteur capricieux). Je ne suis pas très à l’aise dans les parties boueuses où il faut ramener les cuisses sur le centre du chemin car c’est une vraie patinoire par endroit (certaine descentes doivent même se faire en marchant tellement il y a de la boue : il faut dire que je suis un des rares à courir avec des running typées route pas très adéquates je dois l'avouer). Je remonte de nombreux concurrents (relais mais aussi des coureurs solo qui souffrent sur la fin de parcours) ce qui me permet de rester sur un rythme de course car quand je reviens sur un relais il essaie de m’accrocher au passage et m’oblige donc à maintenir un rythme voire même de relancer comme pour 2 concurrents qui n’avaient pas l’intention de me laisser filer seul à 3 km de l’arrivée.

L’avantage de partir d’un peu loin...

L’avantage de partir d’un peu loin est mental : le fait de revenir sur les autres est motivant. Je termine mon relais avec quelques douleurs aux mollets en moins de 2h17 : un peu déçu du chrono à l’arrivée car je ne suis pas habitué à ce type de parcours (presque 27 km finalement et 870m de D+).

Au final j’ai la satisfaction de voir que j’ai le 3ème chrono de mon relais donc mon objectif de 2h10 n’était pas de mon niveau…( pas avec les conditions du jour en tout cas ) : à prendre avec des pincettes car au départ nous n’étions pas classés suite à un problème de puce donc il se peut qu’il y ait d’autres erreurs.

Tout se termine donc bien puisque mon frère est passé par un petit coup de chaud (temps pluvieux un peu traître : il n’est pas parti avec assez d’eau) mais s’était bien remis quand je suis arrivé.

Courir en famille c’est top ! Merci Dav' et rendez-vous en 2018 pour un top 7 avec une prépa adaptée (et plus d’eau  ).

Je conseille cette course à mes potes de l’ACSM : il y en a pour tous les goûts (11 km, 48 km en DUO, 48 km solo et même un 106 km), donc allez-y."

VIDEO

Profil détaillé du parcours

1830m de dénivelé positif, 1740m de dénivelé négatif

CLASSEMENT