Le vent, sinon mauvais du moins fort taquin, s'était invité à l'entraînement jeudi soir 18 mai au Mazel. Avec autant de vent, sprinteurs et demi-fondeurs ont modifié leur séance en conséquence.

" Depuis quelques temps, entre la flotte et le vent, les entraînements s'avèrent galères " remarquent les entraîneurs du demi-fond.

Pour préparer les 3000 mètres du 27 mai à Tassin-La-Demi-Lune la séance de jeudi devait se fonder sur une série de 400 mètres, 500 mètres et même 1000 mètres. Mais pas question de se fader les lignes droites face à la fougue d'un vent fou.

Sauf pour Yann qui s'est infusé 8 fois 500 mètres ( deux jours avant il avait digéré une série de 150 mètres ) en vue d'un triathlon dimanche. Le reste de la troupe s'est attelé à deux séries de 6 fois 120 mètres en jouant l'alternance : 120 mètres à allure régulière puis 120 mètres décomposés en vite ( 50 m ) - relâché ( 20 m ) - vite ( 50 m ).

L'objectif de cette séance est la gestion des changements d'allure sur 800 m et 1500 m.

Chez les sprinteurs on n'a pas perdu le Nord. On a tourné le dos au Sud, soudard soudain qui faisait suer.

Ainsi, on a pu se concentrer sur un pur travail technique avec les mini-haies. L'objectif étant de reproduire sur 60 mètres la même attitude que sur les mini-haies : monter les genoux et taper au sol pour griffer.

" Pousse, pousse " intimait Stéphane Assié aux sprinteurs portés par l'autan au dessus des haies. Parfois les haies chutaient. Il fallait les remettre en place méticuleusement en respectant les distances calculées précisément.

Après que les sprinteurs ont rétabli les obstacles sur le chemin, Stéphane corrige un geste, une attitude :

" Essaie de garder ta tête droite, elle penche sur le côté ".

Il filme parfois et montre la vidéo sur le champ.

Chez les benjamin(e)s et minimes

on s'est consacré au passage de témoin, primordial pour les courses de relais.

Les minimes ont perfectionné le saut en longueur avec la liaison course-impulsion et la mobilisation des segments libres une fois en l'air ( genoux et bras ).

Chez les Nordiques

la troupe ne faiblit pas. Le mercredi soir aussi marche bien puisque régulièrement 9 à 10 personnes y participent. Sur toute la saison, seulement trois entraînements des mercredis ou jeudis n'ont pas eu lieu en raison des conditions climatiques ( une fois la neige, une fois la  pluie et une autre fois l'orage ).

Ce jeudi était consacré, comme c'est désormais le mode, au travail cardio-renforcement musculaire. Le volume augmente sur chaque exercice de cardio. La séance dure 1H20 à 1H25 contre  1 Heure à 1H10 quelques mois avant.

"L'objectif sera de ramener le plus de participants à la Nordic Walk in Lyon les 7 et 8 octobre. " espère Eric Ville qui a entraîné le groupe jeudi soir.

Du côté de Fabrice Néel