Vendredi au Monteil, sous les yeux de quelques parents ébahis, l'athlé, discipline on ne peut plus pacifique, s'est teinté d'appellations  belliqueuses...

 On s'est livré à des duels sans mort ni blessé, courses à deux pour se saisir d'une soucoupe.

 On a joué un jeu de massacre qui ne s'en prend qu'à des boîtes métalliques jaunes, avatars des amours dénaturées de grains de café déboussolés et de racines de chicorée victimes du transformisme douteuse d'une hydre agroalimentaire multinationale.

 On a enchaîné des cerceaux ( les fameux anneaux du Seigneur Christophe ) : une épreuve où l'on se déchaîne face au chrono.

 On a aussi sauté à la perche vers l'avant. Le contraire ce serait un monde à l'envers où personne n'a envie de mettre les pieds.

 Tout ne s'est pas fini en chansons mais par un jeu de ballon avant les étirements prémices du retour au vestiaire.

Et vendredi prochain on bisse. Que le public vienne en nombre, il y aura encore du spectacle, des cris de joie et du bonheur !