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Parmi les quatre ateliers que les plus jeunes athlètes du club ( nés de 2007 à 2010 ) ont fréquenté vendredi, celui du saut en hauteur était animé par Stéphane Fertin. Cela débute comme un cours.
Si l'envie t'en vient, je t'accompagne,
Chère lectrice, cher lecteur, cher parent créateur d'aspirant athlète,
au cœur du cours et même au corps du cours. Regarde bien et tiens grandes ouvertes tes esgourdes, des mots écrits vont te parler. Ce sont peut-être ceux de ton enfant.
Avant de passer à la pratique, Stéphane fait asseoir sa petite troupe en rond au pied du sautoir pour une brève introduction explicative.Première info : "Le saut dorsal appelé Fosbury, a succédé au ciseau et au rouleau ventral. Cette technique a été inventée par Dick Fosbury.
Avant, avec les autres techniques, le sauteur retombait sur ses pieds. Pourquoi ? "
Réponse immédiate d'un aspirant :
" Parce qu'on n'avait pas de tapis autrefois. "
Élémentaire mon cher Watson. Et bien oui. Au passage, ce Monsieur Fosbury a décroché l'or aux Jeux Olympiques de Mexico en 1968 et il est entré dans l'Histoire du saut en hauteur. Histoire dans laquelle il a définitivement enrayonné le soviétique Valeriy Brumel roi du rouleau ventral, champion olympique 1964 qui avait régné sur la discipline en améliorant maintes fois le record mondial jusqu'à 2,28 mètres.
On tourne pour arriver sur les épaules
" Au Fosbury,
on retombe sur les épaules, souligne Stéphane, pas sur les fesses. Il y a une appréhension à vaincre. On ne regarde
pas derrière et on ne pose pas les mains.
Tout en exécutant le mouvement,
" On pose la jambe droite là ! "
Stéphane le décompose en gestes lents style replay à la TV :
" On pose la jambe droite là et on tourne pour arriver sur les épaules."
Avant de s'essayer au Fosbury, le groupe de dix saute en ciseau puis en rouleau ventral. Ensuite, on passe au dorsal. Autant le ciseau est naturel, autant le Fosbury demande d'étudier la technique et de la répéter pour l'assimiler.
Les apprentis se divisent en deux groupes. Comme au Parlement. Un groupe à gauche, un groupe à droite. Bon, au Parlement, c'est plus compliqué que ça. Et même, des fois y en qui faut le grand saut d'un côté à l'autre.
Au gymnase, les sauts se succèdent, dans l'ordre. Chacun à son tour. L'élastique rouge monte.
Ce n'est pas grave si tu n'y arrives pas
Stéphane commente :
" Excellent !
Super ! Attention, tes jambes traînent.
Pas mal ! Maintenant, pense à monter.
Bien ! N'hésite pas.
Oui, très bien. Monte d'abord avant de passer les épaules.
Oui Paul, très bien !
Ça passe !
C'est bon, ça passe.
Stéphane interroge :
Tu n'as rien oublié ? Tu n'as pas oublié de monter par hasard ?
Nouvelle interrogation :
Qu'est-ce que tu as fait ? Tu as fait un appel deux pieds. Il faut un appel pied gauche.
Un jeune constate : " Je n'y arrive pas "
Stéphane l'encourage : " C'est pas grave "
Les commentaires reprennent :
" Pas mal. Tu cours normalement, tu poses ton pied, pas les deux pieds en même temps. "
Puis, à un autre :
" C'est bien. Recommence. "
Et encore :
" C'est exactement ce qu'il faut faire. "Les sauts s'enchaînent. Déjà certains commencent à maîtriser. Avec les essais, plein de minutes se sont bien écoulées. Il est temps de roquer pour l'atelier suivant. Un autre groupe arrive.
Vendredi dernier chacun a visité deux ateliers. Vendredi 20 ils exploreront les deux autres.
Chère lectrice, cher lecteur, cher parent créateur d'aspirant athlète,
te voilà au courant du cours du cours. Tout court, donc.
Le temps passe vite et visiblement, personne ne s'ennuie. Ni les athlètes, ni les entraîneurs.
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