Chez les Massardier, on court en duo père-fils, Cédric-Lucas. Au cross Guy Dalban, le père, Cédric, s'est aligné dans la course populaire avec son fils Lucas. Un successeur méritoire...  

Cédric, inscrit en non licencié, n'a pas découvert le cross Guy Dalban ce samedi 16 décembre 2017. Il a été de ceux qui ont disputé la toute première édition en 1982, un jour de grand vent qui avait cassé des branches aux arbres. Et si un truc lui a fait plaisir cette fois, c'est 35 ans après, de s'aligner encore sur ce parcours aux côtés de son fiston. Comme quoi certaines vieilles branches sont encore bien solides.

Aux côtés au moins avant le départ, car ensuite il a été difficile pour Cédric de s'accrocher à la nouvelle génération. D'autant que la nouvelle génération, a rapidement pris la poudre d'escampette*. Lucas, déterminé en diable disposait des mollets à hauteur de sa résolution. Deuxième des 6,8 Km en 25'33 ( 16,0 Km/Heure soit 3'45/Km ) il remporte la coupe destinée au 1er junior. Quant à Cédric, il pointe à une très honorable 26ème place ( sur 71 ) dans le temps de 28'03 ( 14,5 Km/H soit 4'07/Km ).

Bravo à tous les deux ! Si un jour ils participent à une course en duo, dans la catégorie père-fils ils devraient super bien figurer.

*D'après le dictionnaire expressio.fr l'escampette est un diminutif de 'escampe' qui, au XVIe siècle, désignait la fuite, mot lui-même issu du verbe du XIVe 'escamper' qui voulait dire 'fuir' (mais qui était considéré comme un mot vulgaire). Le mot 'escampette' n'est plus utilisé que dans cette locution qui date du XVIIe siècle.

De nos jours, on entend encore des Méridionaux dire escamper ( accent non inclus dans ce texte, à chaque lectrice ou lecteur de le fournir ).