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Chère lectrice, cher lecteur, cher tout rêve,
L'année est déjà lancée, tu as déjà replongé dans la fureur des tracas professionnels ou autres et presque oublié ces minutes ou ces heures ou ces minutes, parfois quelques secondes bénies qui t'ont apaisé(e) et ressourcé(e).
Car trailer, jogger, randonneuse, marcheur ou coutumier de la tranquille promenade, tu t'en vas parfois savourer les calmes extases de la campagne, des bois, de ces ailleurs où tu te sens plus que toi-même, un peu hors du temps parmi les silences de la nature, ces silences composés de mille petits bruits. Des moments où arraché à l'immédiat et transporté(e) hors de portée du portable et des encombrements médiatiques tu respires le plus profond de toi-même et de l'univers.
Ces instants pétris d'ondes que tu aimerais faire partager, comment les exprimer, comment transcrire ces vagues de sérénité ?
Quelques grands poètes y parviennent et nous guident dans ces paradis éphémères où l'on aime déambuler.
Voici, en ce début d'année,
Chère lectrice, cher lecteur, cher tout rêve,
Un viatique pour cheminer à l'air frais de quelques pensées apaisantes.
Un texte d'éternité.
Celui d'un grand poète Wallon, Julos Beaucarne.
Tu peux d'abord, si tu le veux, l'écouter en cliquant sur le titre. Même si tu es pressé, ça ne te prendra pas longtemps, seulement une minute et 37 secondes.
Puis si le dieu Chronos ne te broie pas complètement, tu peux le relire ci-dessous et te créer ton diaporama avec les instants qu'il te ressucite.
Et si tu es en grâce, peut-être que, comme l'écrit si joliment le poète, tu " entendras les feuilles tomber de tes arbres intérieurs ".
Quand vous serez au milieu de la grande vie paysanne
Quand vous serez au milieu de la grande vie paysanne,
Au milieu d’un champ dans les loins,
Ou au cœur d’une forêt en automne
Vous comprendrez qu’il y a loin de vous au cœur du monde,
Qu’il y a loin de votre coupe aux lèvres de l’éternel.
Et vous écouterez bruire l’automne,
Et vous entendrez les feuilles tomber de vos arbres intérieurs,
Vous entendrez la voix de la terre
Et le présent vous sautera aux yeux comme un écureuil
Qui plonge sur l’arbre de la vie.
Croyez en l’extase des nuages qui traversent les grands horizons
Au petit vent du soir au cœur de l’été chaud
Croyez à la douceur d’une amitié, ou d’un amour
A la main qui serre votre main, car demain, mais n’y pensez pas,
Demain éclateront peut-être les nuages
Et l’orage emportera vos amours. Tenez-les serrés,
Ne vous endormez pas sur un reproche non formulé
Endormez-vous réconciliés.
Vivez le peu que vous vivez dans la clarté.
Extrait de l'album « Mon Terroir c’est les Galaxies » de Julos Beaucarne
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