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La Ligue Auvergne-Rhône-Alpes a décidé de mettre en place un projet pour l'athlétisme régional.
Son président, Marcel Ferrari, est venu le présenter aux membres du comité d'athlétisme et aux présidents des clubs de la Loire.
La Ligue d'athlétisme Auvergne Rhône-Alpes ( AURA ) est la 2ème Ligue la plus représentée en équipe de France.
En 2016 elle totalisait 32085 licences ( 52% d'hommes et 48% de femmes ) dont 12545 licences santé-loisirs et running.
10164 athlètes ont participé à l'un des 29 championnats régionaux ou interrégionaux sur la saison 2016.
Des JO de Rio 2016 et des championnats du monde d'athlétisme 2017 à Londres les athlètes français ont ramené 11 médailles dont 7 décrochées par des athlètes de la Ligue AURA.
La Ligue a décidé de mettre en place un projet pour l'athlétisme régional. Ce 1er plan de développement de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes d'athlétisme se veut moderne et ambitieux. Il sera rediscuté et réactualisé au besoin tous les deux ans.
Le président Marcel Ferrari est venu le présenter à Saint-Étienne lors d'une assemblée générale extraordinaire du Comité d'Athlétisme de la Loire. Cette assemblée générale constituée des présidents des clubs du CAL a voté le projet à l'unanimité.
Les clubs, ce sont eux qui font tout le travail
Ce plan déployé sur huit années de 2017 à 2024 ( JO de Paris ) a été présenté par Marcel Ferrari comme un ensemble " de projets qui nous fassent encore plus avancer vers l'avenir "dans un contexte subi de fusion des régions ( Auvergne et Rhône-Alpes ). Il recouvre deux olympiades car le premier projet (2008-2012 ) s'est révélé payant seulement ces dernières années.
En 2008 était née la formule " À chacun son athlé " que le président considère comme de plus en plus d'actualité car de plus en plus des personnes viennent au club pour pratiquer l'athlétisme dont ils ont envie, par exemple venir aux entraînements pour s'initier ou pour se remettre en forme en pratiquant la marche nordique, etc.
Ce plan est le premier plan de développement d'une nouvelle ère, celle de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes ( AURA ).
C'est à partir des clubs que tout démarre
Il se structure autour de trois axes qui ont pour but de fournir un gros travail vers les clubs car ce sont eux qui font tout le travail, que c'est à partir des clubs que tout démarre. Tout l'athlétisme repose là-dessus.
Tous les deux ans, tenant compte de ce qui remontera des clubs, de l'expérience vécue, la Ligue AURA s'efforcera de le réadapter et de le réorienter quitte à le représenter aux comités départementaux si des évolutions importantes sont nécessaires.
Les clubs doivent évoluer vers un siècle nouveau ce qui nécessitera un gros travail.
Les 3 axes du plan 2017-2024
§ axe 1 PERFORMER
c'est-à-dire optimiser l'approche compétitive et le haut niveau. La performance est l'axe qui nous conduit depuis des dizaines d'années.
Performer c'est une certaine continuité par rapport à ce que la Ligue ( Rhône-Alpes ) a mis en œuvre depuis plusieurs années avec une certaine réussite.
La question est " Comment va-t-on maintenir ce niveau ? ". Il faut chaque année répéter et maintenir le niveau, si possible, aller encore plus loin. Mais cela ne se fait pas aussi simplement.
Ainsi, au chapitre des finances, on remarque que tout ce qui est aides au niveau performances a tendance à baisser.
Dernièrement il a été dit clairement que dans peu de temps on ne pourrait plus compter sur le CNDS (Centre national pour le développement du sport )
Trouver des moyens pour détecter
L'argent du CNDS ( prélevé sur les jeux nationaux tels le Loto qui à l'origine était destiné intégralement au sport ) a glissé progressivement vers l’État. À titre d'exemple, le CNDS prévu pour financer les équipements locaux ( les pistes d'athlétisme, les stades de foot, etc. ) a dérivé vers les grands équipements tels les grands stades professionnels ou les grands évènements : Jeux Olympiques, Coupe du Monde.Performer c'est continuer à bien structurer l'ensemble de la Ligue autour d'une certaine ambition, l'ambition compétitive.
Il faudrait, insiste Marcel Ferrari, trouver des moyens pour détecter car nous avons remarqué que certaines spécialités s'appauvrissent un petit peu. Cela est peut-être aussi une question de détection.
Les Stéphanois pas aidés parce qu'ils n'allaient pas à Lyon
De nouvelles dispositions du Plan de Performances fédéral devront être déclinées sur toute la partie compétitive de l'athlétisme ce qui va à l'encontre des Pôles Espoirs ( un système centralisateur ) mis en place il y a quelques années qui, pour le président Ferrari, limitaient notre champ de recrutement et de développement. Par exemple des athlètes stéphanois qui auraient pu être aidés ne l'étaient pas parce qu'ils n'allaient pas au Pôle à Lyon.
Aujourd'hui le plan fédéral prévoit des centres régionaux d'entraînement ( Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand ) mais aussi des centres nationaux d'entraînement. Ces sont des foyers de performances identifiés tels, par exemple, Aix-les-Bains qui n'est pas pôle mais deviendra centre national car il s'y trouve un athlète de haut niveau et des entraîneurs, un ensemble qui fonctionne à haut niveau. Cela pourra être partout il y a un ou des athlètes de haut niveau et un entraîneur qui les a amenés à ce niveau là. Tout le monde peut s'y retrouver à un moment ou à un autre.
Et l'on continuera à aider les athlètes qui " restent dans leur coin " même s'il n'y a pas un centre national d'entraînement. Ce seront nos foyers régionaux.
440 mille euros sont programmés par la Ligue AURA pour les athlètes de haut niveau en 2018
On va donc vers une certaine professionnalisation. Un entraîneur qui s'occupe d'un athlète qui figure sur les listes bénéficiera d'une certaine indemnisation, comme un " salaire " fixé selon le nombre et le niveau des athlètes pris en charge.
Le club qui accueille des athlètes de ce niveau, qu'ils soient du club ou d'ailleurs, recevra une aide matérielle pour faire fonctionner cette cellule préalablement déterminée.
La Ligue AURA a déjà prévu des financements pour cela et va consacrer 440 mille euros au secteur sportif de suivi des athlètes en 2018. En 2004, 80 mille euros étaient alloués au suivi des athlètes de haut niveau.
La professionnalisation de ces structures peut aller plus loin. Conjointement avec la FFA une expérimentation est menée avec l'entraîneur de Christophe Lemaître, Thierry Tribondeau pour un financement tripartite de la FFA, la ligue AURA et le club.
Pour les CNE ( Contrat Nouvelles Embauches ) on pourra peut-être professionnaliser des entraîneurs. Cela s'expérimente cette année. La Ligue AURA a joué le jeu avec la FFA qui lui a demandé. C'est le seul en France sous cette forme là car la Ligue a donné son accord considérant que c'est vers cela qu'il faut aller.
Un collectif territorial au service du développement de l'athlétisme sur le territoire
§ axe 2 FÉDÉRER
Adapter et organiser la structure Ligue au service des clubs, des licenciés et des comités. Ce qui a été mis en place depuis quelques années : tous ensemble nous travaillons pour que l'athlétisme évolue et que tous soient ralliés à la même bannière de l'athlétisme régional.
Bien réfléchir pour que tout le monde s'y retrouve
Notre plan, estime Marcel Ferrari, ne réussira que si tout le monde est convaincu et se place dans la dynamique. Sinon, c'est peine perdue. Nous avons tous à amener quelque chose, petite pierre ou gros rocher, chacun aura sa place dans le système.
Il faudra réaliser beaucoup d'actions mutualisées . Le mouvement est lancé depuis 2009 avec l'intégration de tous les présidents de comités départementaux au conseil d'administration de la Ligue et l'instauration d'une commission mutualisation pour réfléchir ensemble à la manière d'harmoniser en tenant compte des spécificités de chaque département. On a fait cela depuis cinq ou six ans en Rhône-Alpes. Aujourd'hui arrivent des comités comme La Haute-Loire ou le Cantal qui connaissent d'énormes difficultés, ne sont pas tout à fait au même niveau d'animation, cela relance une obligation de bien réfléchir pour que tout le monde s'y retrouve. C'est un challenge de vouloir intégrer tout le monde dans la dynamique de la Ligue.
La Ligue et les Comités départementaux sont un collectif territorial au service du développement de l'athlétisme sur le territoire Auvergne-Rhône-Alpes.
§ axe 3 DÉVELOPPER
Développer les pratiques, dynamiser l'image et l'attractivité de l'athlétisme régional. Il faut un développement au niveau local pour que tout le monde aille vers le haut et ne pas se cantonner aux athlètes de haut niveau. Il faudra s'occuper du développement au niveau du territoire qui devrait passer par une certaine " professionnalisation ". Cela commence par ce qui a été fait depuis une douzaine d'années, la formation. La " professionnalisation " c'est d'abord une attitude performante, une attitude professionnelle.
Développer le marketing et la communication
Le développement, c'est ce que fait la Ligue au quotidien en essayant d'augmenter son activité.
Aujourd'hui, constate Marcel Ferrari, l'athlétisme offre énormément de pratiques qui peuvent concerner Madame et Monsieur tout le monde : la pratique de haut niveau, l'athlétisme de compétition sur un stade, la pratique hors stade, la santé et le loisir et ce qui tourne autour comme la marche nordique, la remise en forme, les nouvelles pratiques comme la course à obstacles, l'athlé jeunes, le baby athlé.
On a suffisamment d'activités différentes pour intéresser tout le monde
à condition que dans le club on puisse accueillir. C'est une question de travail à l'intérieur des clubs que la Ligue va essayer de soutenir.
Là aussi la Ligue est dans une réflexion de professionnalisation car se retrouvant avec de multiples activités il devient plus difficile d'avoir des bénévoles qui permettent de faire toutes les activités.
Pour cela il faudra des moyens. Pour les moyens, la stratégie de la Ligue sera de développer le marketing et la communication.
Un investissement financier sur deux ans
Cet ensemble présenté par le président au comité directeur de la Ligue AURA fera l'objet d'un investissement financier de la Ligue important sur deux ans. Il permettra de structurer un peu la Ligue et les comités départementaux . Ensuite la Ligue essaiera de transmettre vers les clubs.
Il nous faudra les moyens de nos ambitions, annonce le président de la Ligue. D'un budget de 600 mille euros environ en 2005-2006 la Ligue est passée à un budget de 1,2 millions d'euros. Marcel Ferrari estime que les investissements faits à l'époque ont été très productifs mais qu'il va falloir recommencer. Les finances le permettant, il fait une proposition dans le sens d'un gros investissement de développement sur les deux années qui viennent pour pouvoir aller plus loin et continuer d'être " exemplaires" au niveau national.
LE COMITE DIRECTEUR DE LA LIGUE AURA
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