Malgré un vent cousin des courants d'arctique, les athlètes étaient au rendez-vous de l'entraînement jeudi soir 22 mars au Mazel...

Le groupe de Franck Teyssier s'organise pour l'Ekiden de Saint-Étienne dimanche 25 mars : deux équipes prendront le départ.

Félix de retour parmi les siens a expliqué qu'il ne s'entraîne plus vraiment mais s'entretient par quelques footings car en ce moment il s'apprête pour une épreuve importante : le BTS Management des unités commerciales préparé depuis deux ans en alternance.

Du côté des traileurs on se prépare pour Feurs ( Feurs et traileurs ça rime, non ? ), dimanche aussi.

Le cou et la bouche emmaillotés dans un foulard, l'air glacial du plateau donnait à certains l'air d'attaquer la diligence. Mais on avait perdu le starter pour faire le coup de feu. Ils n'ont qu'attaqué l'entraînement, ce qui était bien courageux dans cette ambiance proto-sibérienne.

Les marcheurs nordiques ont rapidement disparu du Mazel, point de rencontre de tous les vents, après un bref tour de piste d'échauffement.  Echauffement, le mot est peut-être abusif en parlant de leurs vives enjambées jeudi soir sur l'aire de glaciation du Mazel.  Vifs pas c'est sûr, mais pas autant que la froidure du vent perçant qui glaçait les organismes : 3°C au thermomètre, bien moins que ça dans les corps. La bise tranchante de l'hiver attardé ignorait tout du calendrier sur lequel on lisait le mot printemps depuis 48 heures déjà.

Laurent Escudéro, un pied tout juste rétabli après un mois d'interruption, n'a pas accompagné l'équipe se réservant pour la marche nordique du plateau des Grandes Terres dimanche 25 à Vénissieux organisée par l'AFA Feyzin-Vénissieux où l'ACSM sera représenté par un groupe de marcheurs nordiques.

Les benjamin(e)s et minimes ont lancé le disque et le javelot.

Expédier ces engins avec des moufles aurait été tout à fait adapté aux circonstances frigorifiantes de ce jeudi soir 22 mars. Mais ce n'est pas prévu dans les règlements FFA. Il aurait fallu être carrément givré pour s'y livrer puisque cela dérogerait aux indispensables règles de prudence. Et puis le froid vrillait les chairs mais il ne les gelait pas. Dans son calorique entêtement, le thermomètre s’agrippait à trois au dessus de zéro. Impossible donc d'être givré.

Gabin, interdit de course par une entorse à la cheville droite a accompagné ses copains à vélo.

Les lanceurs du groupe de Samuel Intilla se sont livrés à une nouvelle séance d'auto-torture par le truchement d'engins bizarres ou détournés de leur usage habituel.

AMBIANCE SONORE : COURSE POURSUITE VENT GLACIAL