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Après 3 mois de préparation, les sprinteurs ont marqué une semaine de pause bienvenue.
L'entraîneur Stéphane Assié explique pourquoi.
" On s'est reposés parce que l'on travaille pour la saison hivernale et pour la saison estivale, ce qu'on ne faisait pas avant. Il y a de petites douleurs musculaires. David Rascle et moi avons décidé d'une semaine de repos pour les sprinteurs."
Vendredi soir
Le groupe sprint a effectué une sortie hors de la piste ...
" ... un laser game puis petit restau à Saint-Etienne. Nous étions 22 dans un restaurant chinois du quartier de Monthieu. "
Le laser game est une simulation de tir où plusieurs joueurs s'affrontent dans un labyrinthe aménagé sur plusieurs niveaux pour gagner un maximum de points en touchant le plus possible les plastrons adverses sans tirer sur leurs coéquipier(e)s.
Le laser game de Saint-Etienne se présente lui-même ainsi :
"Munis de vos vestes et de vos pistolets laser, vous entrez dans un labyrinthe futuriste de 600 m², truffé d'obstacles et d'effets spéciaux. A travers la brume, vos adversaires vous guettent et l'adrénaline monte... Votre objectif : marquer un maximum de points en visant les cibles. "
Voir une extrait au Laser Game de Sainté rendu cauchemardesque par la musique angoissante de Cliff Lin
Mais dans
la réalité fun et sympa,
l'esprit d'équipe en trame, le suspens en prime.
" Ça se joue en équipe. Comme nous étions 22, nous avons fait 3 équipes. Chaque équipe marque des points selon où chacun touche ses adversaires. L'équipe qui totalise le plus gagne. Ça dure 20 minutes. Il y avait 9 filles. Tout le monde était content. On aurait pu faire une 2ème partie mais ça nous aurait retardé pour le restau.
Au classement, mon équipe, les Bleus, on a fini derniers. Les Jaunes, l'équipe de David Rascle, ont gagné. L'équipe Rouge composée seulement d'athlètes s'est classée 2ème.
Il y a l'esprit d'équipe et le classement individuel. À ce classement, Damien, le frère d'Elisa Tenca, termine 1er, Matteo Granger 2ème et David Rascle 3ème.
Viser les minimas qualificatifs à Aubière
L'expérience a plu. Cela avait été fait il y a quelques années. C'était un autre groupe, d'autres athlètes.
" Cette année, comme on n'a pas fait de stage, j'ai proposé cette activité. C'est sympa. Il y a un état d'esprit... Se retrouver tous ensemble et former une équipe. C'est bien l'esprit d'équipe.
Au restaurant on a fait une grande tablée. Les gens se sont placés un peu au hasard. C'était aussi une occasion pour que tout le monde se parle.
Dans l'ensemble c'était très bien. Nous sommes rentrés à 23H30.
Au laser game, ils ont bien ri(z) avant de se rendre au restaurant chinois. Faut-il en déduire que leur entraîneur les mène à la baguette ?
Nous attaquons notre 1ère compétition le 8 décembre à Aubière. On devrait être nombreux car il s'agit de tenter les minimas qualificatifs ( pour le Championnats Pré-Régionaux et pour les Régionaux ) pour aller plus cool sur les autres compétitions.
Deux saisons en une
Cette année, c'est une première puisque nous travaillons pour la saison d'hiver et pour la saison d'été. On travaille deux saisons en une. Ça se ressent musculairement, il y a quand même un peu de fatigue.
Les années précédentes, je ne planifiais que pour les compétitions estivales, pour être au pic de sa forme au moment des Régionaux.
Actuellement, je fais la planification non seulement pour l'hiver, mon objectif ce sont les championnats régionaux puisque aujourd'hui pour les championnats de France c'est un peu compliqué car seuls les 24 meilleurs Français sont qualifiés. Je travaille sur deux planifications dans l'année.
Davantage à l'écoute des athlètes
Quand on planifie seulement pour l'été, on part depuis juin et l'on remonte en arrière jusqu'à septembre pour planifier l'ensemble des entraînements sur cette période-là.
Cette année, je planifie la saison estivale de juin à février-janvier, sur du 100 m, du 200 m, du 400 m, vraiment du spécifique estival.
Et l'hiver je pars de février à septembre. On fait donc deux préparations en une saison. Au lieu d'être étalée sur 10 mois, la préparation se concentre sur la moitié, sur 5 mois.
De ce fait, je suis davantage à l'écoute des athlètes, selon que l'un(e) ou l'autre dit qu'il ou elle a mal aux ischios-jambiers, aux quadriceps...
Les douleurs, ce n'est pas évident à gérer.
Suivant le niveau, des athlètes assument sans problème, ne ressentent jamais de douleurs. Pour d'autres, notamment les nouveaux dans le groupe, l'entraînement devient beaucoup plus intense. Ce type de préparation est plutôt celui des athlètes qui disputent les championnats de France.
Avec un niveau régional, on fonctionne plutôt comme nous le faisions les années précédentes. Au niveau national, voire plus haut, on fonctionne en double saison. Parce que musculairement et par la capacité à encaisser cela, on est plus apte à cela.
J'espère ne pas faire flancher les résultats. Pour l'instant je suis confiant. Seule la blessure me fait un peu peur. On enregistre de petites contractures de fatigue.
La semaine de repos a fait du bien
Il y aura de bons, voire de très bons résultats sur 60 mètres, voire sur 200 mètres.
Pour le 8 décembre, on verra le 4x200 mètres. On aura de très bonnes équipes de relais.
Des records vont tomber dès la 1ère compétition.
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