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Dimanche matin 18 novembre Laurent Escudero et Jo Perbet ont représenté le club au 11 Km du Sainté Urban Trail qui, pour la 1ère fois, avait réservé un créneau pour la marche nordique.
" Nous avons suivi exactement le même parcours que le 11 Km trail urbain en partant une demi-heure après les coureurs pour ne pas se gêner.
témoigne Laurent.
Pour se rendre à Saint-Etienne les deux compères n'ont pas rencontré de problème pour circuler.
Comme nous n'étions pas inscrits, nous sommes partis avec
un peu d'avance. Nous sommes allés nous inscrire, retirer nos dossards. Ensuite
nous sommes allés à notre véhicule pour accrocher nos dossards, nous mettre en
tenue, pas trop habillés parce qu'on transpire vite quand on marche.
Direction le musée de la mine
À 9 heures on a commencé à nous échauffer parce que le départ était à 9H35 et que ça démarre toujours à fond, donc il faut être bien chaud. Le départ et l'arrivée avaient lieu au Parc François Mitterrand ( Plaine Achille ) à côté du Palais des Sports.
Après le Palais des Sports, on partait en direction du quartier du Crêt de Roch puis on replongeait sur la place Jean-Jaurès ( ex-place Marengo ). On a traversé la ville en passant par la rue de la Ville. Puis nous nous sommes dirigés en direction du musée de la mine qu'on a traversé en passant par la salle des pendus*.
* LA SALLE DES PENDUS ( extraits du site de la Ville de Saint-Etienne )
L'appellation de "salle des pendus" pour les lavabos des mineurs fait référence à la dangerosité de la mine et au système de vestiaire très particulier qui était utilisé par les mineurs depuis 1910. Des paniers sont suspendus à grande hauteur (auxquels étaient accrochés pantalon, chemise, bottes, veste et casque, serviette, savon et petit miroir), et reliés chacun par une chaîne aux bancs métalliques.
La salle des pendus du Puits Couriot - photo de la Ville de Saint-Etienne
Ensuite nous sommes remontés sur le Parc de Montaud. Il y avait là une jolie partie de manivelles avec pas mal d'escaliers. C'était la grosse difficulté du parcours. Après on est redescendu à Bel-Air. Puis nous nous sommes retrouvés à La Terrasse. Nous sommes passés près de la gare de La Terrasse, puis près du garage Renault ( rue Claude Odde ). On a traversé le stade Geoffroy-Guichard par les deux kops. Nous avons monté et descendu le kop Nord, traversé le stade sur sa longueur, puis on a monté et descendu le kop Sud. Puis nous avons longé le Zénith et nous sommes arrivés Plaine Achille. Sur la fin, tous les coureurs se rejoignaient. Il y avait le 30 km, le 20 km, le 11 km joëlettes au profit d'une association et le 11 km marche nordique. C'était plutôt bien organisé. Personne ne se gênait, c'était assez fluide.
Jo finit une minute devant moi.
Le départ de la course était groupé. Nous étions 50. Jusqu'à la mi-parcours, au parc de Montaud, je voyais Jo à 50 mètres devant. Ensuite d'autres coureurs, des 30 km et des 20 km, se sont insérés et on s'est perdus de vue.
Le 1er a mis 1H23'30" ( 7,9 Km/H de moyenne ). Jo fait 4ème en 1H28'44 ( 1er Master 3 à 7,44 Km/H de moyenne ) et moi 8ème à 1H29'41 ( 3ème Master 2 à 7,36 Km/H de moyenne ).
Le trail Urbain de Saint-Etienne, c'est à côté de chez nous, il faut le faire vivre
Même en haut du crêt de Montaud ( altitude 640 mètres ) les compétiteurs n'ont pas été gênés par le brouillard qui se tenait plus en hauteur.
La météo avait annoncé du soleil, on n'a pas eu de rayon de soleil. La température était certes un peu fraîche, mais dès que l'on s'est mis en action on n'a pas eu froid. Il n'y a eu ni vent ni pluie.
C'était
notre premier trail urbain chrono en marche nordique
On s'est rendu compte que le goudron c'est quand même un peu spécial. Les appuis sur les bâtons ne sont pas comme sur les chemins. Nous sommes très habitués aux chemins, mais on l'a fait quand même. On n'en ferait pas tous les samedis ! Une fois de temps en temps, ça vaut le coup d'aller faire celui de Saint-Etienne. C'est à côté.
Nous n'avons pas utilisé les tampons en caoutchouc. Nous avons des bâtons Leki avec la pointe courbée en tungstène. Sur le goudron ils arrivent pas mal à accrocher. Beaucoup de marcheurs n'avaient pas les tampons.
10 secondes, je n'ai jamais pu les combler
Dans une saison, on n'en fera pas cinquante parce qu'on préfère faire des marches nordiques chrono sur des chemins. Mais le trail de Saint-Etienne, c'est à côté de chez nous, il faut le faire vivre. En plus, il s'appelle cœur vert, on passe au milieu du stade, de la mine. C'est un peu mythique. C'est la première marche nordique qu'ils organisaient. Il faut essayer de la faire vivre et grandir. Le premier ( Emmanuel Bombaud ) avait gagné la marche nordique chrono du Défi Vellave. C'était une pointure. Ça marchait vite. Il y avait des bons concurrents, un bon niveau.
Pas le temps d'admirer les paysages
La première partie du tableau est très resserrée. Je peux finir 6ème à 10 secondes près. Mais les 10 secondes je n'ai jamais pu les combler parce que les types marchent aussi vite que moi et qu'il n'est pas question de courir !
La marche, on l'a faite en mode chrono, on n'a pas eu le temps d'admirer les paysages. Au musée de la mine, nous sommes passés dans la salle des pendus. Je l'avais déjà visité, donc je connaissais. J'ai jeté un petit coup d'œil... Mais après on se remet vitre dans son trip. On n'a pas le temps... Ce qui est dommage, mais comme c'est en chrono, qu'on se donne et qu'il faut regarder où on met les pieds, on n'a pas le temps d'admirer des choses bien.
Vous étiez contents de vos temps ?
Ah oui ! Je ne finis qu'à une minute de Jo qui a repris un super niveau et je ne pensais pas être aussi près de lui. D'habitude je finis plus à 3 ou 4 minutes de lui. J'ai bien marché. J'étais bien content de mon rythme. Jo a repris son bon niveau et moi j'ai bien marché. Je suis bien content. "
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