Douze marcheurs nordiques dans le brouillard de ce samedi matin 1er du mois de décembre se sont rejoints sur le parking du gymnase de Sainte-Sigolène, certains après covoiturage au Mazel. Echauffement à bâtons rompus et au pied levé puis marche à allure décidée, comme il se doit, d'un peu plus de 5 kilomètres.

Cette première douzaine de bâtonniers enflée d'une quatorzaine vers 9H30 s'est premièrement dirigée vers Le Pinet. Ensuite le hameau du Crouzet et la fraîche rive de la Dunière occupée clairement à rouler les eaux de pluie de ces derniers temps.

Pour longer la rivière il avait fallu au préalable se risquer dans un chemin escarpé fort descendant , caillouteux, boueux. Chevilles solides, mollets fermes et œil vigilant obligatoires.

Autant de descendu, autant à remonter, telle est la règle en randonnée.

Et c'est ainsi que le groupe, parfois distendu mais toujours vaillant, s'est hissé jusqu'à la chapelle Saint-Julien ( chapelle de Laval ). Quelqu'un sonne la cloche, on prend le temps pour quelques clichés souvenirs et les  chaussures replongent entre boue et caillasse que les bâtons piquent en rythme désaccordé par le vif relief . Après redescente, remontée (telle est la règle... ) jusqu'à La France, village de Saint-Pal-de-Mons. Passage à la Bâtie de Sainte-Sigolène et retour au parking du gymnase pour assouplissements et étirements. Un peu plus de 9 km cette fois, une quinzaine donc pour celles et ceux qui ont suivi les deux trains.

Entre temps, le soleil avait dissous le brouillard et ne tolérait plus que certains nuages avec lesquels il jouait l'alternance.

La semaine prochaine, retour en France puisque la sortie est prévue autour des étangs de Bas-en-Basset.

Sur cette commune aussi se trouve un lieu-dit dénommé La France.                                                                   PHOTOS