Après un Mars et trois Snickers  ( publicité non sponsorisée pour des articles assez peu conseillés pour courir vite et longtemps, bien que la course de grand fond nécessite de puiser dans ses réserves de graisse ) Stéphane a révélé sa tactique dans les gradins du stade d'Aubière : il travaille le poids.

Stéphane travaille le poids

La saison dernière il avait jeté le boulet de 7,260 Kg à 10,67 m. Cette année, il s'intéresse encore à la fonte ( des kilos superflus ? ). Quand son entourage se demande où il met toutes les barres qu'il ingurgite, il répond simplement qu'il n'aime pas le Bounty. Et peut-être qu'en douce il avale d'autres barres, de fonte celles-là.

Ce que fait volontiers Samuel Intilla qui voulait dépasser les 11 mètres à Aubière ( il avait jeté à 11,95 m la saison dernière ).

Avec 10,96 mètres au 3ème essai ( sur 6 ), Samuel n'a pas atteint son objectif du jour, jugeant lui-même :

" Je ne me déplace pas assez sur le plateau "

puis précisant :

" D'un lancer à l'autre, il faut récupérer nerveusement. "

Le départ, c'est chaud !

Sur 400 mètres, chez les juniors, après un 60 mètres en 7"91, Mattéo Granger voulait être sous les 55"50. Au final il améliore le record indoor du club  ( 55"19 ) jusque là détenu par Lucas Nebinger en 55"24.

Malgré tout Mattéo s'est montré dépité du fait que pendant la course le tableau d'affichage grand écran n'a pas fonctionné ( ce jour là à Aubière, l'affichage s'est montré intermittent ) :

" Pas de temps affiché, on ne sait pas si l'on est assez vite. "

En se préparant à entrer en piste, Mattéo a eu une considération esthétique lorsqu'on lui a remis son dossard :

" On dirait du sang ! " ( Venant d'un sprinteur, on aurait aussi pu entendre on dirait du 100 ; embêtant avant un 60 m...).

À un instant précis il faut être bon...

Antoine Rouault découvrait la compétition de sprint en salle. Lui le footballeur, accoutumé aux tacles, aux dribbles et aux débordements, a découvert de nouvelles sensations. Pour commencer, l'attente :

" Ici on passe plus de temps à attendre. Et à un instant précis il faut être bon, sinon c'est mort. "

Après son 60 m en 7"84 :

" Ça va trop vite. Le départ, c'est chaud !!!  La technique et la poussée, bien s'aligner avec les épaules... "

En 56"48, dans une série tactiquement difficile sur une déroutante piste de 200 mètres aux deux virages relevés, série impitoyable où lui, l'arrière latéral de football, a été débordé par la configuration de la piste et la rouerie des autres concurrents vraisemblablement plus aguerris que lui, il a placé d'entrée de jeu une belle marque sur la distance.

Être prêt(e)s pour les Régionaux

Stéphane s'est adressé à Hugo Chirat avant les courses :

" Hugo, on envoie aujourd'hui. On ne part pas au ralenti !  "

Et Hugo a envoyé : 7"86 à son premier 60 mètres. Il visait moins de 8 secondes.

Mais son 200 mètres en 25"50 ( son premier aussi ) n'a pas tout à fait été du goût de l'entraîneur :

" Il vaut mieux. Il n'est pas parti assez vite "

" Aux 50 mètres mes jambes étaient HS, a expliqué Hugo. Pendant les derniers 100 mètres, ça allait mieux. Je rattrapais. "

Pour Mathieu Rascle, il y a trop de virages, pas assez de ligne droite :

" Je n'ai pas le temps de dérouler. Trop petites ces lignes droites ! "

Lorèna Chaussinand- Leresche elle aussi découvrait le 400 mètres qu'elle a trouvé " dur, un peu, à la fin "

71"86. Pas mal pour une première. Lorèna pense bien en refaire d'autres.

400 mètres, une distance courte qui peut paraître très très longue pendant son dernier quart. Illustration, la réflexion d'un athlète de Riom après s'être lui aussi farci la double boucle sur l'anneau aubièrois :

" Je n'avais plus de jus sur le dernier 100. "

À Stéphane Assié le mot de la fin :

" Ce qui compte, c'est d'être prêt pour les Régionaux !

Il est grand temps, maintenant, de découvrir toutes les PHOTOS, parmi lesquelles celle de la pharmacie préparée par Estelle Granger.

Côté blessure, Alice Dupuy a eu mal à la cuisse dès le faux-départ avant le vrai départ de son 60 mètres. Carine Chaussinand, kiné de son métier, et maman de Lorèna, s'est occupée de l'athlète blessée.

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