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Demi-fond et hors stade font groupe et sorties communes. Au 3ème mois de la saison, les deux entraîneurs, Philippe Prost et Franck Teyssier parlent de leurs troupes.
Philippe Prost, entraîneur du groupe hors stade : on progresse vraiment
C'est la préparation des 10 km qui a mobilisé tout le
groupe, pour Tournon et pour Vénissieux. Comme déjà cela a déjà été expliqué
sur le site, ça s'est très bien passé*. Après les 10 km de Tournon, on a fait une petite semaine,
disons légère, et maintenant on est reparti " plein pot " pour
préparer les cross. Demain ( samedi 15 décembre ) on fait la première séance
spécifique cross sur le Beauvoir, toujours avec le groupe de Franck ( 1/2 fond
) et mon groupe ( Hors Stade ).
Un parcours de cross au Beauvoir
Franck et moi avons tracé un parcours de cross sur lequel on va faire 4 fois 1500 mètres avec récupération entre chaque. Le but sur les 1500 est de reproduire un peu ce qui se passe en cross : les 200 à 300 premiers mètres très très vite, 1000 mètres au train et on ré accélère les 200 derniers mètres, ce qui reproduit le schéma d'une course de cross classique.
Ça progresse vraiment. Je le vois de séance en séance. Par exemple, ce que Lucas Massardier a fait à Andrézieux ( NDLR : 1er junior au cross des Bords de Loire ) : il m'a épaté. Et tout le monde pousse derrière. On a une super ambiance, super dynamique de groupe.
* 15 athlètes de
l'ACSM sont qualifiés pour les championnats de France des 10 km qui auront lieu
le 6 octobre 2019 au Canet-en-Roussillon et non le 29 septembre comme cela
avait été prévu initialement par la FFA : Cédric Fournel, Hédi Sonnalier, Guillaume
Girodet, Lucas Massardier,Philippe Prost, Mathieu Barrallon, Bruno Januel, Cédric
Astier, Christophe Roupie, Myriam Roche, Nellys Zotos Soulas, Nathalie Roupie,
Nathalie Boyer, Anne-Carine Guillaud, Jean-Paul Gallot.
Demi-fond et hors stade : une très belle saison annoncée
L'équipe de Franck Teyssier ( 1/2 fond ) et l'équipe de Philippe Prost ( Hors Stade ) se montre très assidue aux entraînements.
Franck évoque la vie de ce peloton où l'assiduité et l'émulation aboutissent à de belles progressions annonciatrices d'une belle saison 2018-2019.
Comme on a regroupé les deux structures, 1/2 fond et hors stade, on est entre 20 et 30 à chaque entraînement. Grosse dynamique, gros groupe. Nombreuses séances hebdomadaires : on monte jusqu'à 5 ou 6 entraînements par semaine pour certains. Très grosse assiduité.
Nos étudiants, je pense par exemple à Fanélie ( NDLR : étudiante à Lyon ) qui
n'est pas là la semaine mais suit son propre programme et nous retrouve le
week-end. C'est une raison pour lesquelles j'ai mis un entraînement
supplémentaire le dimanche, un simple footing, plutôt facile, un peu long.
Chacun s'y retrouve.
L'entraînement se fait de la manière suivante :
Le lundi une séance plutôt VMA ( NDLR : Valeur Maximale Aérobie = vitesse de course atteinte lorsque la consommation d'oxygène devient maximale ) sur des distances courtes.
Mardi : footing.
Mercredi : journée de repos.
Jeudi : séance plus en volume, travail de seuil, ou, plus techniquement, de capacité aérobie. On se concentre sur des efforts de 1000 mètres, de 2000 mètres, sur un schéma de 6 kilomètres à peu près.
Vendredi : footing.
Samedi : séance spécifique, soit sous la forme d'un fartlek*, des efforts un peu longs, ou alors, maintenant qu'on entre plus dans la saison, des séances spécifiques cross. On se retrouve tous au Beauvoir pour se mettre en conditions de cross et le samedi, la fameuse sortie longue.
Les athlètes se voient progresser
La progression est manifeste. Cela se remarque à plusieurs niveaux :
- Les athlètes se voient progresser. Ils sont eux-mêmes surpris de leur niveau de forme. Ils valident des chronos supérieurs à ce que pouvait être leur attente.
- Le regard que les autres posent sur nous aussi est
assez intéressant puisque les retours qu'ont les athlètes c'est :
" Qu'est-ce qui se passe chez vous ? "
Tout le monde progresse... On suscite une certaine envie. C'est plutôt gratifiant aussi.
- Ce qui est bien en ayant les plus jeunes et les plus anciens qui se côtoient, et avec un entraînement très structuré, es plus jeunes ont aussi compris l'intérêt et la pertinence de la planification : ne pas se disperser, ne pas aller courir à droite et à gauche et vraiment avoir un objectif. Tous ont bien conscience que ce que l'on fait en ce moment c'est bien mais que l'objectif c'est réellement d'atteindre son point de forme à la mi-février. ( NDLR : les championnats Régionaux de cross sont programmés le 17 février 2019 à Yzeures ).
En cross vers un maximum de qualifiés aux championnats de France
Pour cette saison, Franck avance déjà des pronostics.
J'ai un pronostic tout simple : je pense que tous autant qu'ils sont vont battre leurs records sur 10 kilomètres d'un minimum de 30 secondes. Je ne m'avance pas en disant cela. Même les plus rapides, ceux qui sont en moins de 34 minutes vont au minimum abaisser leur chrono de 30 secondes. 30 secondes sur 10 Km c'est 3 secondes au km quand même. Et quand je dis 30 secondes, je me donne une marge de sécurité.
En cross, les tout premiers qui ont commencé à chausser les pointes ont déjà montré de belles choses.
Le collectif va vraiment rentrer aux championnats de la Loire. Le but c'est d'en avoir le plus possible de qualifiés aux championnats de France.
Ce qu'il faut savoir, à propos des championnats de France, c'est que la veille des championnats de France a lieu une course open.
Nous avons une vraie dynamique, un vrai groupe. Ce que j'aimerais, c'est que ceux qui souhaitent aller voir les copains courir le jour des championnats de France courent la veille. Et donc on pourrait organiser un gros voyage collectif. Pour cela, on ne demanderait pas au club de participer financièrement. On trouverait une formule autant que possible économique. Ce serait une manière de faire vivre la compétition à l'ensemble du groupe.
On évolue tous dans la même direction
On évolue tous dans la même direction en ce moment et je trouve que ce serait plutôt sympa de leur donner la possibilité de venir. Participer en tant que spectateur aux championnats de France, ça fait partie de la vie d'un coureur.
C'est vraiment quelque chose que j'ai en tête.
Pour en revenir aux championnats de France de cross qui auront lieu le week-end des 9 et 10 mars, pour moi cette année on va avoir dans les jeunes catégories, de manière certaine, je dirais Mathieu Barrallon et Lucas Massardier qui se qualifieront dans la catégorie Juniors de même que Fanélie Boyer.
Chez les cadets, Thomas Sarda va se qualifier plus que haut la main.
Chez nos Seniors on aura évidemment Myriam Roche.
Cédric Fournel, Master cette année, va se qualifier haut la main. L'idée, c'est de qualifier l'équipe. Je viens d'apprendre que Cyril Butin a repris l'entraînement. Il risque d'être un petit peu à court en terme de forme, mais pour autant, Cyril avec son niveau, devrait avoir sa place dans l'équipe. Cela veut dire qu'avec Bruno Januel, avec Cyril Butin, avec Philippe Prost, avec Cédric Fournel, on a déjà une ossature. On a les quatre coureurs. Derrière, on a deux places à prendre puisqu'une équipe c'est 4 + 2 remplaçants. Ce la signifie qu'on a la possibilité d'avoir 6 Masters au départ des championnats de France de cross. Ça, ça peut être chouette. C'est leur objectif. Ils sont bien motivés pour.
Débarquer à 20 sur un championnat de France...
Deux semaines après les championnats de France de cross-country, on va enchaîner avec l'ekiden de Parilly ( le 23 mars ) également qualificatiF Il va tomber le même week-end que celui de Saint-Etienne. Donc, cette année, on va faire faux bond à Saint-Etienne ( on l'a déjà couru deux ou trois fois ), car ce qui nous intéresse cette année c'est d'aller chercher un ekiden classant. Il se trouve que celui de Lyon l'est. L'objectif c'est :
1 de qualifier l'équipe Masters.
2 de qualifier l'équipe Masculins.
Donc on va répartir nos ressources pour jouer la sécurité. Parce que chez les garçons il faut aller chercher moins de 2H30. Chez les Masters on a une marge de sécurité. On a énormément de Masters qui tournent aujourd'hui. On avait déjà réalisé les minimas à l'occasion de l'ekiden de Grenoble. Certains n'avaient pas la licence compétition ce qui fait que les minimas n'étaient pas réalisés, mais aujourd'hui on n'a aucune difficulté à atteindre ces minimas en Masters. Donc les grosses ressources seront mises sur l'équipe garçons masculins.
Ensuite, ça va nous amener au 9 juin. Ce sera compliqué parce que ce même jour auront lieu les championnats de France de montagne à Saint-Gervais : là on a au minimum trois coureurs potentiels, Cédric, Lucas et Mathieu, comme l'année dernière,
On va devoir faire un choix
Mais ce même jour se tiennent les championnats de France d'Ekiden à Auxerre. On va devoir faire des choix. On donnera la priorité aux objectifs individuels. Si ces trois coureurs veulent donner la priorité aux France de montagne, évidemment ils iront sur les France de montagne. Ensuite, on essaiera de monter les équipes les plus solides possible pour les France d'Ekiden.
En ce qui concerne les championnats de France des 10 kilomètres, nous avons, aujourd'hui, 15 qualifiés. On a le potentiel d'en qualifier encore au minimum 5 :
Philippe Zotos, Cédric Massardier, le père de Lucas, Frédéric Januel, il est à 7 secondes des minimas et bien sûr Marine Pontvianne.
Potentiellement nous pouvons être au minimum une vingtaine. Ça aurait de la gueule quand même, de débarquer à 20 sur un championnat de France !
* Le fartlek consiste à alterner des phases de sprint anaérobie et des phases calmes aérobie.
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