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Philippe a donné son point de vue comme animateur des jeunes catégories. Il manage aussi les coureurs hors stade dont le groupe s'est joint cette saison au demi-fond coaché par Franck Teyssier.
Philippe Prost : au moins 3 à 4 entraînements...
Pour les adultes, Franck Teyssier et moi mettons la barrière à au moins quatre entraînements par semaine.
Pour ceux qui sont capables de persévérer, hormis blessures, de suivre quatre entraînements, on voit tout de suite la différence.
Là où on est surpris c'est que des gens nous disent au début :
- Ça va être compliqué pour courir quatre fois par semaine.
Finalement ils se rendent compte qu'ils encaissent bien. Certains sont maintenant à cinq fois alors quils ne pensaient même pas courir quatre fois.
Pendant combien de temps, d'années, un adulte peut espérer progresser ?
On ne le mesure pas vraiment? Ça dépend beaucoup de l'âge. On a quand même pas mal de personnes de moins de 30 ans. Ils ont d'énormes marges. Anaïs Roche par exemple nous a rejoint en mars dernier. À mon avis, on ne sait pas encore ce qu'elle peut faire.
Trouver le levier pour progresser
En terme d'années, c'est combien ? Deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans ?
Je n'en sais rien. Cela dépend aussi de plein de choses , des blessures ... Globalement, jusqu'à 35 ans , en choisissant son activité, en choisissant son domaine, pourquoi pas progresser si on ajoute un petit peu des choses telles l'alimentation, etc.
À chaque fois il faut trouver le levier qui permet de progresser. C'est ce qui est difficile.
Si une personne de 25 ans fait très attention à son alimentation, du repos, de l'entraînement, c'est compliqué après de progresser.
Quelqu'un qui s'entraîne beaucoup mais sans faire attention à ses temps de repos, a encore des leviers à actionner.
Même au delà de 35 ans un sportif débutant ou qui a pratiqué il y a longtemps, peut progresser
J'ai dit 35 ans pour quelqu'un qui a attaqué à 20 ans et qui a vraiment fait des efforts.
Il est certain que quelqu'un qui commence tard en partant de zéro aura forcément des résultats meilleurs. Et heureusement, parce que cela demande quand même un investissement. Autant que ça paie !
Stéphane Assié : beaucoup de travail en côte
En sprint, c'est toute la technique ,la pose de pieds et les cycles de jambes, le plus important. On travaille beaucoup sur les éducatifs et, le samedi matin, avec les medecine balls sur du placement. C'est ça qui permettra de progresser.
Ensuite, beaucoup de travail en côte sur des chronos de 5 à 7 secondes. C'est ce qu'il faut pour vraiment progresser en sprint pur.
La progression est très rapide. On voit bien quand ils passent de minimes à notre groupe ( Cadets et au delà ) on voit bien qu'ils explosent leurs chronos.
En relation entre les 50 mètres qu'ils font en minimes et les 60 mètres, ils gagnent pratiquement 7 à 8/10èmes de seconde.
Après, il y a encore de la marge...
Je pense que n'importe quel athlète peut faire 11 à 11,2 secondes au 100 mètres.
Prenons l'exemple de Tom Fertin ( Junior 2 ) qui a commencé en 13"05 en minimes, il va être à 11"30 cette année, même sans être une vrai sprinter à la base.
Certains l'atteignent en cadets, d'autres en Espoirs, mais je pense que tout le monde, ou au moins une bonne majorité, peut arriver à 11,3-11,4 secondes au 100 mètres.
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