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Christian Bruyère et Fabrice Néel ont participé au marathon de Barcelone ce 10 mars 2019.
Partis vendredi matin 8 mars de l'aéroport Saint-Exupéry, ils ont atterri à 8H30 à Barcelone.
Leur hôtel se situait à côté du marathon et en particulier du lieu de retrait des dossards, tee-shirts, etc. Fabrice raconte :
Nous avons bien visité Barcelone avec le bus qui fait le tour touristique. On a vu tous les monuments de Barcelone. Nous sommes entrés à l'intérieur de la cathédrale et sommes montés en ascenseur, dans un clocher à 65 mètres de haut puis nous sommes redescendus par les escaliers.
De quoi s'échauffer les quadriceps!
Nous avons fait pas mal de choses. C'était super !
La course, géniale !
Nous sommes partis dans une " fournée " à 3H15. Christian et moi, jusqu'au 15ème kilomètre nous nous sommes suivis. Derrière nous, un autre groupe à 3H15. Il a tenté de les suivre puis il a vu que ça allait trop vite. Là où il s'est joint à eux, ça montait un peu. Ça piquait un peu. Il y a 170 mètres de dénivelé en tout. Des petites bosses légères qui piquent un peu les cuisses. Derrière, du 30ème au 40ème Christian a " pris le mur ".
Le corps tombe en panne de carburant
Si par hasard, béotien du marathon tu t'imagines que prendre le mur veut dire que Christian a couru sur un mur ou qu'il a tenté de faire le mur, pour quitter la course en douce, déprends-toi de cette idée.
Le mur, apparaît généralement vers le 30ème kilomètre d'un marathon. Ce n'est pas une construction en briques, même factices genre obstacle de concours hippiques. Non, c'est le moment où le corps tombe en panne " des sens ", quand il ne reste plus de glycogène dans les muscles .
Pour te faire comprendre lectrice ou lecteur qui n'a jamais rencontré ce mur, celui du marathon, voici un témoignage de marathonien-blogueur après le marathon de Paris :
" À la sortie des tunnels, devant la place du Trocadéro, je prends le mur ! Je dois m'arrêter, sinon mes jambes subissent les crampes. Tous les muscles de mes jambes sont au bord de la crispation : quadriceps, mollets, pieds ..."
Il ne parvient plus à courir. Il marche. Il " trottine ". Dès qu'il essaie de courir, il doit s'arrêter parce que la douleur est trop grande.
"Je n’ai jamais connu ça auparavant dans ma vie de sportif : se forcer à avancer tandis que tout son corps dit STOP !"
Je lui ai dit " accroche-toi "
Fabrice poursuit :
Au 37,5 Km je voyais Christian et au 38ème je l'ai rattrapé. Je lui ai dit " accroche-toi ". Mais quand on " prend le mur " c'est dur de suivre quelqu'un. Il n'a pas pu accrocher.
À la fin, les 3 derniers kilomètres, ça monte un peu et là ça pique.
À Berlin j'avais mis 3H25. J'ai gagné un peu du temps et c'est jouable pour gagner encore du temps. Christian a gagné 12 minutes par rapport à un autre marathon.
Normalement il est toujours devant moi. Aux entraînements il est toujours devant moi. Je le voyais entre 3H10 et 3H15.
4 jours de super beau temps
Le parcours est entièrement dans Barcelone. C'est magnifique. On passe sur le bord de mer, on passe sous un arc de triomphe, près de la cathédrale. Deux fois on croise les autres coureurs. Une fois j'ai croisé Christian, la deuxième fois il y avait trop de monde, je ne l'ai pas vu.
Super souvenir pour nos deux marathoniens embelli par une météo bienveillante.
On a eu super beau temps les 4 jours. Et nous sommes repartis le lundi soir à 19heures.
Temps officiels affichés sur le site du marathon de Barcelone :
Fabrice Néel 1948ème en 3H24'02"
Christian Bruyère 2165ème en 3H26'20"
13437 arrivants
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