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Le 10 février à Saint-Rémy-sur- Durolle près de Thiers s'est couru le Trail des couteliers.
Anciennement nommée Saint-Rémy-sur-Thiers1 la bourgade de 1734 habitants est
connue, selon Wikipedia, pour être la capitale mondiale de la mèche de tire-bouchon2.
Ah ! surtout ne te ris point
chère lectrice, cher lecteur, cher tout court,
en évoquant la mèche de tire-bouchon, ce serait pousser le bouchon trop loin.
La mèche de tire-bouchon se montre affaire on ne peut plus sérieuse, objet de la digne Confrérie des Compagnons du tire-bouchon. La confrérie perpétue le souvenir des laborieux compagnons qui épuisaient leur santé en gagnant leur vie à façonner de l'acier à désobstruer les bouteilles.
Vers les années 1880 on a dénombré 1700 tâcherons de l'acier à tirer le bouchon hors du goulot.
Allongés 10 à 12 heures par jour dans l'humidité , ces ouvriers titulaires d'un vrai savoir-faire ont précédé les machines qui les ont dégagés de leur besogne usante.
Et maintenant, un peu de technique coupante pour parfaire,
chère lectrice, cher lecteur, cher tout court,
ton instruction qui deviendra on ne peut plus tranchante :
La spécificité
des mèches fabriquées à Saint-Rémy-sur-Durolle est que toutes sont
tortillées en queue de cochon pour équiper des couteaux de poche, Laguiole
ou couteaux suisses par exemple.
Mais ce caractère commun n’exclut pas une réelle diversité comme le montre
la brochure éditée par la Confrérie en 1996 :
- les mèches sont tantôt dextrogyres, tantôt lévogyres ;
- leur longueur varie en fonction des couteaux sur lesquels elles doivent être
montées ;
- le nombre et l'étirement de leurs "mailles" ou spires varient
;
- elles peuvent comporter à la demande des "filets", ces rainures
qu'on retrouve sur les mèches dites d'Angers ;
- et même la forme de leurs talons est variable : plats ou cylindriques, munis
ou non d'un pas de vis...
Coupant court à ces considérations coutelinesques venons en aux faits :
Alignée sur le 34 Km D+ 1200 mètres et pas vraiment habituée à jouer les seconds couteaux dans les trails, Nelly Zotos qualifie ce trail de " belle surprise " d'autant qu'elle ne l'a pas vraiment disputé à couteaux tirés ni même le couteau entre les dents.
Après tout l'hiver où je m'étais entraînée au plat, sauf 3 semaines d'un petit entraînement avec un peu plus de dénivelé, je ne savais pas trop comment ça se passerait.
La bonne surprise c'est que ça s'est bien passé, je me suis bien débrouillée puisque je finis 29ème au scratch en 3H19 et 1ère féminine. L'année dernière ça s'était gagné en 3H45 chez les filles.
Le 1er masculin a mis 1H47. En principe je suis à peu près une heure derrière le 1er homme.
Premier trail de la saison
Le trail étant couru sur le même parcours qu'en 2018, Nelly a battu le record de l'épreuve !
Question neige et boue, les concurrent(e)s ont été aussi bien servis en 2019 qu'en 2018, donc conditions comparables.
C'était très sympa. On a couru dans les Bois Noirs . J'ai trouvé que les 1200 mètres de dénivelé étaient assez bien passés parce qu'assez bien répartis. Etant habituée aux forts dénivelés, j'ai trouvé que ça ne montait pas tant que ça et j'ai pu beaucoup courir puisque je fais plus de 10 km/heure de moyenne.
Je me suis bien battue avec la 2ème partie assez fort au départ . Elle était accompagnée de mecs qui lui faisaient l'allure. Du coup, elle n'en pouvait plus.
Quand je l'ai rejointe, je lui ai proposé de finir ensemble. Elle m'a dit :
" Non, j'en peux plus, ils m'ont trop fait courir vite au départ. Je n'y arriverai pas. "
J'ai couru un petit moment à côté d'elle avant qu'elle me dise :
" Vas-y ! C'est sympa mais tu peux finir tranquille. "
Ainsi j'ai terminé et j'étais bien contente. Ça m'a reboostée pour la saison de trail. C'était mon premier trail de la saison et la première fois que j'y participais.
Avant la montée du Salève
Confortée par de bonnes sensations, Nelly s'apprête maintenant pour sa première participation à la Montée du Salève* le samedi 13 avril ( course de montée de 6h non-stop durant laquelle les concurrents doivent effectuer le plus grand nombre possible d’ascensions du Salève et redescendent en téléphérique entre chaque ascension). C'est une côte de 3,2 Km avec 700 mètres de dénivelé ( 22% de pente moyenne ).
Pour le moment, je fais de la côte, de la côte, de la côte...
J'ai trouvé le concept sympa et je me suis dit que ça m'entraînerait pour la suite. Le 15 juin je prévois le trail des Crêtes du Chablais
84 km avec 6290 D+ à terminer en moins de 20 heures.
Cédric Fournel en avait fait une partie l'année dernière et m'avait dit que c'est très exigeant, très technique avec beaucoup de bosses.
Je me suis dit que le Trail des couteliers serait une bonne préparation pour ça. 6 heures d'effort en côte. Pas mal !
* La montagne du Salève est aussi dénommée " Le balcon de Genève "
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