Dans la famille Roupie, les parents et les enfants portent tous le maillot de l'ACS Monistrol en compétition. Christophe a rejoint le groupe des dirigeants et pris des responsabilités dans le club.

Nathalie Roupie : l'ambiance est bonne

Nathalie a pratiqué le volley de 18 à 30 ans et s'est mise à l'athlé vers l'âge de 18-20 ans en Bretagne avec un groupe d'amis qui couraient. Avec eux elle a adhéré à un club :

On a fait des cross, de la piste...

Nathalie s'est consacrée uniquement à la course, pas aux autres disciplines de l'athlé.

Ce qu'elle aime :

Le dépassement de soi, l'ambiance. L'ambiance est bonne. Il y a de la compétition mais ce n'est pas de la compétition entre personnes, ça reste amical. Et aussi aller faire tourner les jambes avec des copains et discuter, c'est sympa.

L'athlé en famille

On en parle un peu, oui, et maintenant on commence à aller courir tous les quatre. Aux vacances de Noël 2018 en Bretagne on s'est retrouvé tous les quatre à courir, c'était génial ! Laurine et Loan avaient une préparation à faire pour les cross ( NDLR : championnats de la Loire puis Régionaux ) . On est parti tous les quatre, c'était sympa.

Depuis, Christophe a recouru avec Laurine, mais tous les quatre non parce que chacun a son sport à côté, l'école, etc. C'est davantage pendant les vacances.  

Laurine Roupie : ça avait l'air bien

Basket et natation sont les deux autres sports auxquels Laurine s'est consacrée ; elle continue à nager en plus de l'athlétisme où elle a débuté cette saison. Laurine aime bien courir ce que faisait déjà le reste de la famille et que, dit-elle,  ça avait l'air bien .

Sa préférence : le demi-fond

Son temps de référence : 3'28 sur le 1000 mètres. Plutôt bien pour une débutante qui apprécie aussi la diversité des activités.

Les échanges en famille tournent bien sûr autour des entraînements et compétition, entre sœur et frère ou avec les parents. Autre sujet de conversation : le stage.

 Loan Roupie : On fait beaucoup de choses

Comme Laurine, Loan joue au basket ( un entraînement et un match par semaine ) et s'entraîne deux fois par semaine pour l'athlé. Benjamin 2ème année, il est à l'ACS Monistrol depuis la catégorie Éveil athlétique. Et comme Laurine, il montre une prédilection affirmée pour le demi-fond ( champion de la Loire de cross et du 1000 mètres ) .

On fait beaucoup de choses, on court, on varie. On ne fait pas qu'une chose, on en fait plein.

Même dans une région où le foot est très populaire, il préfère l'athlétisme qu'il juge varié.

Un jour on peut faire de la course, un autre des lancers...

La compétition en salle lui plaît bien :

En salle, la piste est plus petite, il n'y a pas de vent.

Christophe Roupie : ça s'est fait naturellement

De l'âge de 10-11 ans jusqu'à 35 ans, Christophe a joué au foot. Du volley aussi pendant 4 à 5 ans, ses années lycées. Depuis son arrivée dans notre région en 2009, il s'est mis à la course à pied.

En arrivant dans la région, pour se créer des liens, se refaire un réseau nous nous sommes inscrits à Espace et Course et c'est comme ça que nous sommes partis dans le trail pour le plaisir. C'était une façon de s'intégrer en arrivant.

Nous nous sommes inscrits à l'ACSM parce que ça correspondait à nos attentes. Ça s'est fait naturellement. Les enfants étaient inscrits avant nous. Nathalie et moi y sommes venus après.

Christophe a surtout pratiqué le trail mais il complète pour faire partie du groupe et de l'ekiden. Il a aussi disputé des cross. Le tout pour faire des choses avec l'ensemble du groupe mais son plaisir reste tout de même le trail et découvrir des régions en participant à des trails ailleurs.

L'athlé pour ne plus avoir de contraintes

J'ai choisi l'athlé pour ne plus avoir de contraintes. J'ai fait du sport en équipe pendant des années, et il fallait suivre des entraînements, être assidu, s'astreindre à des horaires particuliers. Le trail, c'est mieux de le faire en groupe, mais avec l'emploi du temps du boulot, de la famille, le trail permet d'y aller quand on a un moment. C'est surtout pour ça que je l'ai choisi. J'ai toujours bien aimé le foot. Si je n'avais pas eu toutes ces contraintes là, l'esprit d'équipe d'un sport collectif ça m'a toujours apporté.  Actuellement je complète encore avec du badminton. C'est histoire de faire une activité l'hiver car j'arrête pratiquement de courir, je cours seulement le week-end. Une à deux fois par semaine ça me permet de faire une activité. J'ai besoin de ça. Je ne peux pas rester sans rien faire toute la semaine.

L'athlé en famille

Disons que ça s'est fait un peu naturellement. On a toujours aimé ça. Depuis qu'ils sont nés, nos enfants viennent avec nous sur les trails ou les courses qu'on dispute à gauche à droite. Ils nous ont toujours accompagnés. On ne les a jamais poussés. Ils se sont pris au jeu naturellement à courir les courses enfants depuis leur plus jeune âge. C'est eux qui choisissent leur activité. Ça leur plaît .

L'athlé entre dans les conversations

On en parle entre nous, lorsqu'il y a des activités, quand ils reviennent de l'entraînement, quand ils préparent des courses, des compétitions. On en parle régulièrement ensemble comme on peut parler d'autres sujets d'actualité.

L'entraînement en famille ?

Nous nous entraînons en couple et comme ils grandissent on peut faire un petit footing avec eux. Si on fait un peu plus long, ils prennent les vélos. Ce sera de plus en plus agréable de pouvoir partir tous les quatre dans les chemins et partager ensemble. C'est le côté agréable de choses que l'on ne pouvait pas faire quand ils étaient petits. Ce ne sont plus les mêmes contraintes.

Rendre la monnaie de la pièce

S'inscrire à l'ACSM correspondait à nos attentes. Les enfants étaient inscrits avant nous. Nathalie et moi y sommes venus après.

Je me suis investi et plus récemment dans le bureau ( NDLR : Christophe est le trésorier du club ). Je trouvais ça normal. Je m'étais dit qu'un jour ou l'autre je rendrais ce que les dirigeants m'ont apporté pendant que j'étais jeune . Je m'étais promis, d'une façon ou d'une autre, de " rendre la monnaie de la pièce " comme on dit. C'était tellement appréciable d'avoir des gens qui s'investissent pour faciliter l'épanouissement des jeunes que je trouve normal de rendre un peu ce que l'on avait pu avoir dans notre jeunesse. C'est ainsi naturellement que ça s'est fait.