Christophe Margerit est entraîneur des catégories Ecole d'athlétisme, poussin(e)s, benjamin(e)s, minimes. Il est secondé par Stéphane Fertin, Philippe Prost, Hervé Talavera, Estelle Granger, Franck Manissol.

Il annonce les changements que ce bel équipement apportera aux jeunes catégories.

Des animations pour les petits sur le stade

Est-ce que l'Ecole d'athlétisme et les Poussin(e)s viendront sur cette piste ?

Dans l'immédiat non puisqu'ils sont au gymnase du Monteil. Donc on va rester au gymnase.

Mais de façon ponctuelle, oui. On fera des animations pour les petits sur ce stade, c'est une évidence, à la belle saison.

Comment sera le 1er entraînement pour les benjamin(e)s-minimes ?

Ce sera lundi soir (NDLR lundi 16 septembre 2019). J'ai déjà préparé la séance. Il y aura des choses que l'on ne pouvait pas faire dans le gymnase : du javelot, du saut en longueur et de la course de sprint.

Avant pour le javelot on prenait la course d'élan sur la route !

En quoi cela sera-t-il différent par rapport à avant quand il fallait se débrouiller comme on pouvait ?

Déjà, l'espace. Ce sera un espace sécurisé parce qu'avant on lançait le javelot dans les prés, un peu où l'on  pouvait...L'an dernier on était sur le Monteil. On lançait sur le terrain du Monteil vers les gorges du Bilhard, un terrain assez exigu. On prenait une course d'élan sur la route, on traversait la route ! C'était quand même très limite. Cette année, on sera en sécurité et puis on a de l'espace. Ça va changer beaucoup de choses. On aura de l'espace pour s'élancer aussi, pour prendre les courses d'élan. Donc ça change foncièrement beaucoup de choses.

En fait, tout change !

Pour le saut en longueur on aura un sautoir avec du sable pour la réception. L'an dernier on était sur un sautoir avec des tapis de réception. Donc ça change quand même un petit peu la façon de s'y prendre. En fait, tout change.

À terme, d'ici un, deux ou trois ans, quelles peuvent être les conséquences sur les résultats et la progression des athlètes ?

Sur un certain nombre de disciplines techniques comme les haies, les sauts, je pense qu'il y aura un progrès puisque nos athlètes jusqu'à présent n'avaient pas ce genre d'installation en synthétique. Ce sont des disciplines qui demandent des repères bien précis et nos athlètes en manquaient. Ils découvraient quasiment les repères en arrivant en compétition sur les stades. Là, ils les auront déjà sur les entraînements. J'espère que ce sera un bonus pour leur développement technique.

L'infrastructure va être un facteur important pour développer les performances de chacun.

Former et recruter des entraîneurs...

Une belle piste comme cela risque de faire envie à de futurs athlètes ou à des athlètes pas encore licenciés. Comment faire pour les accueillir ?

Le gros challenge que nous allons avoir maintenant, c'est d'augmenter la capacité d'encadrer, c'est-à-dire les entraîneurs. Là on a l'outil. Maintenant il faut aussi que l'on soit en capacité d'accueillir le public qui va nécessairement affluer. Chaque année on refuse des jeunes sur les groupes, soit parce qu'on a un espace réduit comme chez les petits dans le gymnase ; mais on a le confort du gymnase l'hiver. Soit aussi parce que l'on n'a pas assez d'entraîneurs. Un des axes forts du projet du club doit être maintenant de former des entraîneurs, de recruter des entraîneurs, d'étoffer l'équipe technique en place pour pouvoir accueillir plus de jeunes. Avoir des techniciens spécialisés dans des disciplines où l'on est un petit peu faible comme le saut en hauteur ou le saut à la perche.

...et des jurys

C'est, je pense, le prochain gros point de développement avec aussi la formation des jurys.

C'est un bel avenir qui s'annonce...

Aujourd'hui c'est la conclusion d'un projet, c'est la fin de quelque chose en fait, mais c'est aussi le début de plein de projets. C'est un nouveau départ.