Entrer dans le stade de l'ensemble Le Corbusier à Firminy, c'est un peu entrer dans un temple.

Ça ne peut laisser indifférent. On aime ou on n'aime pas le style. L'architecte qui a vécu entre 1887 et 1965 a bousculé les codes de l'architecture. Ce qui lui a valu bien des critiques.

Un immeuble village avec son école et ses commerces

Certaines de ses idées architecturales n'ont pas survécu (l'idée de faire d'un immeuble un village avec son école sur le toit et ses couloirs dénommés rues). D'autres ont été reprises : les larges baies pour faire entrer la lumière par exemple. Son rapprochement avec le régime collaborationniste pendant la seconde guerre mondiale a jeté une ombre sur sa personne, pas sur ses réalisations lumineuses telles que le monastère de La Tourette près de Larbresle.

Il est facile de constater aussi que ses marches d'escalier pour circuler dans les gradins sont franchement inadaptées. Esthétiques mais pas fonctionnelles. Personne n'en a repris l'idée.

Un athlète veille

Quand les clubs d'athlétisme se rendent en compétition à Firminy, c'est donc dans ce temple, honni ou adoré selon les goûts, qu'ils pénètrent.

Comme pour toute installation sportive, il faut s'en occuper. À Firminy, c'est Didier Chastel qui s'en charge. Employé par la ville de Firminy, Didier a été un athlète régional remarqué qui a participé à des courses sur route, des cross et s'est même quelques fois engagé sur la piste.

Ses meilleurs temps sont de 2H25 au marathon en 1993 et de 31'34 sur 10 kilomètres au début des années 2000.

Il court encore des 10 kilomètres et des semi-marathons.

Un stade bien utilisé

Le stade est utilisé par les écoles primaires, collèges et lycées de la ville et bien sûr par le club d'athlétisme local, l'ACO Firminy présidé par Vincent Guarneri (également président du Comité d'Athlétisme de la Loire).

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