L'ouvrage richement illustré, qui retrace l’Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme.
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Peut-on disserter brillamment si l'on court vite ou se mouvoir avec grande célérité quand on transporte un cerveau performant ?
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3 Juin 2021 - Jean-Paul Gallot
Oui ! la preuve : Andy Royer champion de la Loire du 100 mètres Juniors (11"54) et lauréat du concours départemental d'éloquence des lycéens.
Ce qui, une fois de plus apporte un démenti à la croyance parfois ancrée que la tête et les jambes ne vont pas ensemble et que donc, la très grande qualité des unes se déploie forcément au détriment de l'autre.
Andy a remporté le concours départemental d'éloquence des lycéens dont la finale s'est déroulée le 21 mai dernier au Puy-en-Velay.
De quoi s'agissait-il ?
Le journal Le Progrès du 25 mai 2021 explique qu'il " fallait tenter, dans un temps restreint, entre 10 et 20 minutes, de répondre à la question posée dans un processus de thèse et d'antithèse.
Ceci devant un jury composé de deux avocats, deux magistrats, deux membres de l'Éducation Nationale et d'un journaliste. "
La question était :
Tous les moyens sont-ils permis pour revendiquer son opinion ?
Le quotidien précise que les deux gagnants (une fille et un garçon) ont été récompensés d'un exemplaire de " L'esprit des lois " de Montesquieu et du " Droit pour les nuls ".
Illustration ci-dessus extraite du site tracksandfacts.com
Côté démonstration théorique, voici l'avis du médecin le plus célèbre de France, le docteur Michel Cymès :
Il est plus que temps de réconcilier la tête et les jambes parce qu’on n’imagine pas à quel point les secondes (les jambes, donc) sont utiles au fonctionnement de la première (en l’occurrence la tête). C’est à se demander d’ailleurs si ce n’est pas une spécificité française.
Illustration empruntée au site 123RF
Des siècles de mépris intello pour le sport
Parce que la France, pays de Voltaire, de Montesquieu et des lumières, pays de Sartre et de l’existentialisme, pays de Mai 68 et de toute la pensée plus ou moins pertinente qui a accompagné ces événements, la France, donc, a toujours été considérée comme un pays intello.
Et comme, pendant des siècles, les intellos n’ont affiché que mépris pour le sport, on endure encore les conséquences de tout cela : on oppose le sportif et l’intello alors qu’en mariant les deux, on peut faire du bien à son organisme et à son cerveau.
Le sport favorise la régénération des neurones
Vous ne pouvez pas savoir le nombre de gens qui vous disent qu’ils entament leur séance de sport la tête farcie de problèmes et qu’ils la finissent avec des solutions. Et je m’appuie sur ce constat pour vous recommander, plus que jamais, de bouger, d’autant que la recherche valide cette théorie du sport salvateur pour le cerveau.
La fabrique à neurones
A ce propos, avez-vous entendu parler de la
neurogenèse ? La neurogenèse : ça concerne nos neurones,
c’est-à-dire nos cellules cérébrales. La neurogenèse, c’est la fabrication de
nouveaux neurones. On sait aujourd’hui que, contrairement à ce qu’on a cru
pendant des lustres, notre cerveau est capable de fabriquer de nouveaux neurones
et de produire de nouveaux vaisseaux sanguins, tout au long de notre existence.
Et la recherche a démontré que le sport favorisait cette neurogenèse qui
aboutit à régénérer notre cerveau.
De meilleures connexions
Qui dit neurones "tout neufs" dit plus grande plasticité et meilleures connexions cérébrales. Conséquence : vous raisonnez mieux, vous analysez avec plus de pertinence, votre attention est boostée et votre mémoire gagne en solidité.
Des bienfaits pour le stress, le sommeil et l'attention
Voilà pour le lien direct qu’il y a entre la pratique sportive et la santé cérébrale. Mais il y a aussi des liens indirects. Les hormones du bien-être qui coulent à flot quand on fait du sport, les fameuses endorphines, aident à réguler notre humeur et ont un effet déstressant.
Le bénéfice est immédiat : vous dormez mieux. Et il n’y a pas mieux qu’un sommeil réparateur pour avoir un cerveau au top. Tout le monde l’a éprouvé un jour : quand on est crevé, on n’arrive plus à réfléchir.
Certains sports sont-ils meilleurs que d’autres pour le cerveau ?
Oui, j’ai un sport encore plus recommandable que les autres. Vous avez une idée ? C’est aussi un loisir. La danse. Lorsque vous enchaînez les mouvements, que vous devez synchroniser le haut et le bas du corps et suivre un rythme particulier, vous exercez une influence sur pléthore de fonctions cérébrales : votre mémoire travaille et votre attention est sollicitée.
On pourrait rajouter au commentaire du médecin qu'en athlé la concentration est nécessaire au cours d'activités très variées (courses diverses, sauts multiples, lancers) et que ce sport répond donc à son cahier des charges.
À suivre...
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