|
||||
Questionné sur l'éthique dans le sport en général et à l'ACSM plus précisément, Samuel Intilla répond à cette question délicate mais si importante.
L'éthique dans le sport, c'est un débat très ouvert. C'est l'éthique citoyenne. On est aussi citoyen quand on vient s'entraîner, quand on vient faire du sport, au même titre qu'on est citoyen quand on va dans les musées, au théâtre ou au cinéma. Donc, il faut se comporter sur un stade comme on se comporte dans la vie. C'est respecter les gens, l'environnement. Comme n'importe où ailleurs.
En athlétisme ? Très franchement, l'athlé, ça ressemble beaucoup à la vie. C'est une belle école de la vie. Ça te met en face de toi-même. En même temps, avec les autres, en compagnie des autres. On devient meilleur grâce aux autres. On est en compétition avec, mais…
…on est surtout en compétition avec soi-même
et à ce titre là il faut se comporter comme dans la vie, comme on a envie d'être. On peut être la personne qu'on a envie d'être par nos actes. Ce sont nos actes qui nous définissent et sur un terrain de sport, tout est chiffré. Quelqu'un qui va s'entraîner dur, ça va se voir. Quelqu'un qui ne va pas s'entraîner, ça se verra aussi ! On ne peut pas se cacher comme dans certains sports collectifs. Dans l'athlé, tout est mesuré, tout est chiffré et tout est vrai.
Et à Monistrol particulièrement ?
L'avantage à Monistrol, c'est qu'on est un club familial où les gens savent ce qu'ils ont à faire. Ils le font intelligemment. C'est un club à taille humaine. Les athlètes sont aussi à l'image des entraîneurs.
nous, les entraîneuers, sommes des éductaeurs et nous avons un rôle éducatif.
À Monistrol, l'avantage c'est d'être presque une famille. On a tous nos divergences mais on peut en discuter et on peut mener de vraies relations avec nos athlètes, intelligents comme un mentor par rapport à un disciple.
Et donc cela se traduit dans le comportement des athlètes de l'ACSM ?
Tous nos jeunes ont la tête sur les épaules, il faut le dire. Dans de plus grandes villes, dans de plus grosses structures, c'est de la consommation. Des jenes qui viennent consommer…C'est industriel. Dans les grosses grosses structures, cela donne l'impression qu'ils élèvent du bétail. Ici, si nos athlètes sont bien dans leur tête et bien dans leur corps, ce n'est pas pour rien.
Samuel a publié
cet été un roman intitulé
Après toi, l'inconnu
À voir (ou revoir) ICI
21/11 | > | ||
19/11 | > | ||
19/11 | > | ||
18/11 | > | ||
18/11 | > | ||
18/11 | > | ||
17/11 | > | ||
17/11 | > | ||
17/11 | > | ||
16/11 | > | ||
16/11 | > | ||
15/11 | > | ||
13/11 | > | ||
12/11 | > | ||
12/11 | > | ||
12/11 | > | ||
12/11 | > | ||
12/11 | > | ||
12/11 | > | ||
12/11 | > |