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78 km, 39% de route, 61% de sentiers, un dénivelé positif de 2040 mètres : c'est la Sainté-Lyon au départ programmé le 27 novembre. Une course qui avant partait une année de Sainté et se nommait Sainté-Lyon, puis s'élançait l'année suivante depuis Lyon devenant Lyon-Sainté.
Un article de Benjamin Steen du journal Le Progrès annonce la course mythique sur le site Internet du quotidien.
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ou ci-dessous :
Sainté-Lyon 2021 : plus long, plus haut, plus sale
La 67e édition du trail nocturne (27-28 novembre) se déroulera sur un tracé long de 78 kilomètres faisant la part belle aux sentiers. Si le Bois d’Arfeuille est évité, la course revient au point culminant de l’épreuve au Signal de Saint-André-la-Côte à 934 mètres altitude.
Parce qu’elle emprunte beaucoup à ce qu’elle aurait dû être en 2020, la SaintéLyon 2021 n’avait pas beaucoup de surprises à offrir. On connaissait déjà les grandes lignes, mais c’est tout de même avec gourmandise qu’on a découvert cette semaine le parcours définitif de la 67e édition du trail nocturne pour son grand retour au calendrier les 27 et 28 novembre, après une année de parenthèse Covid et une version digitale en « distancielle » forcément un peu fade.
La plus longue et la plus difficile
Ce trait de crayon sur un fond de carte va maintenant faire cauchemarder les 17 000 coureurs attendus pendant un mois et demi. S’il n’y a pas d’édition facile, celle-ci sera longue et difficile, c’est certain. Avec une distance totale de 78 km (et 2 040 m de dénivelé positif) pour la « vraie » SaintéLyon, on flirte avec le record du 65e anniversaire en 2018 (81 kilomètres), l’une des plus apocalyptiques de l’histoire sous une pluie glaçante.
Ces cinq/six kilomètres de plus par rapport à la norme ne seraient rien sans la radicalisation du parcours, déjà entamée depuis plusieurs années et poussée encore un peu plus loin cette année par les organisateurs d’Extra sports et leurs dénicheurs de sentiers du CT Lyon, Nicolas Bouteille et Georges Dumortier.
Cette fois, on va entrer dans le vif du sujet à peine trois kilomètres après le départ de Parc Expo pour mettre les pieds dans la boue dès la porte de sortie de Saint-Etienne. On est loin des éditions qui ne débutaient qu’en obliquant vers la gauche à Sorbiers puisque ça tabasse et ça crasse désormais sans préambule. Ce sera ensuite du grand classique, en particulier entre Saint-Christo et Sainte-Catherine, où on ne trouvera jamais plus beau que la ligne de crête du GR7.
Le Signal de Saint-André pour la quatrième fois en sept éditions
C’est ici que bat le cœur de la « Doyenne ». Et cette année, le cardio ne va pas redescendre, car les coureurs enchaîneront quasiment sans transition avec la longue ascension vers le Signal de Saint-André-la-Côte. Point culminant de la SaintéLyon, introduit en 2015 , il va être escaladé pour la 4e fois de l’histoire, ce qui sacrifie le mythique Bois d’Arfeuille et la terrible montée du Rampeau parce qu’il y a des limites à la surenchère (quoique, ça se discute…).
La facture du « Signal » est déjà salée, d’autant qu’on n’est jamais passé là-haut autrement qu’en tenue de pluie ou les pieds dans la neige. Et il faut ensuite enchaîner avec cette saleté de Bois des Marches en descente puis les classiques Bois de la Gorge et Bois Bouchat à l’approche de Soucieu-en-Jarrest.
Certes, la plupart des difficultés seront alors derrière, mais les ultimes kilomètres vers Lyon ne sont plus vraiment une partie de plaisir. Les « flécheurs » sont allés chercher le moindre chemin, allant même jusqu’à fabriquer une passerelle éphémère pour franchir le Garon. De quoi arriver au pied des Aqueducs de Beaunant dans un sale état.
Après tout, on vient pour ça à la SaintéLyon. En « espérant » que l’hiver prenne un peu d’avance cette année pour tomber sur la course fin novembre…
Vous avez un mois et demi pour bûcher sur le parcours et faire F5 sur le site de Météo France.
Présentation du parcours sur le site officiel de la Sainté-Lyon
Ci-dessous,
les conseils de préparation d'un organisateur,
Thomas Lorblanchet.
Cliquer sur l'image ci-dessous pour ouvrir la vidéo.
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