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Comme d’autres le cadet Arthur Fabrèges s’alignait pour la première fois dans une finale du championnat de France. Il se souvient d’un parcours parfois boueux et du nombre de participants.
Cette première expérience à un championnat de France, quel est ton ressenti ?
Le
parcours était exigeant. Il y avait beaucoup de boue. Je n’avais pas trop l’habitude.
Quelques petites côtes, mais j’ai trouvé que ce n’était pas le plus compliqué.
Mais surtout, il y a de la boue, de l’eau. Du coup, ça fait plus parcours du
combattant que cross, que course en fait, parce qu’il y a de la boue et des
passages où l’on ne peut pas du tout courir...
Illustration ci-dessus du site 123RF
…
Où tout le monde patine, glisse.
Sur
les grandes lignes droites on peut relancer et essayer de courir et de griller
du monde, mais sur la course, impossible.
Les grandes lignes droites
étaient plus en herbe ?
Oui,
c’est ça.
Tu avais quoi comme pointes ?
J’avais
du 12, mais si j’avais eu du 15 j’en aurais mis
parce que c’était vraiment gras.
Du 12 ? Des pointes
récentes ou déjà mi-usées ?
Du 12 mi-usé.
Elles
étaient un peu usées mais ça restait assez grand. Elles n’étaient pas neuves,
mais assez grandes.
Elles
étaient un peu usées mais ça restait assez grand. Elles n’étaient pas neuves,
mais assez grandes.
Un parcours de boue sur lequel il fallait rester debout.
(photo Vosges Matin)
Vraiment beaucoup de monde
Pour ton premier France, qu’est-ce
qui t’a surpris ?
Je
m’attendais vraiment à ce que ça parte vite. Et sans surprise, c’est parti très
fort. J’ai fait le choix de ne pas partir trop à l’avant. Un pour ne pas me
faire bousculer et tomber comme à Pontcharra (NDR : championnats AURA le 31
octobre dernier) et deux, parce que
je m’étais dit que je ne voulais pas non plus me cramer sur les 400 premiers
mètres, quitte à remonter, comme c’est long 6 kilomètres. Sans surprise, c’est
parti très vite.
Je
n’ai pas tant que ça été surpris. Par contre, il y a vraiment beaucoup de
monde. C’est assez compliqué de doubler.
C’était vraiment difficile de doubler. Quand il y avait de la boue… c’était vraiment dur. Et sur les parties roulantes, il fallait relancer. Ça se faisait. Mais c’était vraiment compliqué même si ça se faisait. C’est là où il fallait doubler.
Quel a été pour toi le moment
le plus difficile de la course ?
Je
n’aime pas trop les départs. Donc j’étais un peu stressé au départ. Il faut
partir assez fort, même si je ne suis pas parti non plus aux avant-postes.
Et après, c’est toujours difficile l’arrivée. Relancer au sprint. Pendant toute la course, j’ai étalé un peu l’effort.
J’étais bien cramé
Arrivée au sprint, ça veut
dire que vous étiez encore plusieurs ensemble ?
Ça ne s’est jamais vraiment décanté. Le premier tour, c’étaient
encore des gros gros pelotons. Je courais avec vraiment du monde. Toutes les
secondes il y avait cinq personnes qui passaient. Même plus. En fait, à l’arrivée
c’était presque comme ça encore. Je courais encore avec du monde. Donc ça ne s’est
jamais trop décanté en fait.
À l’arrivée, tu t’es senti
comment ?
J’étais bien fatigué. Je me suis appuyé sur les barrières. J’étais cramé. J’étais bien cramé.
Tu es content de ta course, de
ton résultat ?
Oui, je suis plutôt content. J’aurais presque pu partir un peu plus fort. Parce que là, j’avais vraiment du monde à rattraper. Je pense que si c’était à refaire, je partirais un peu plus fort, quitte à ralentir. Là, j’ai beaucoup trop pris l’extérieur des virages parce que prendre l’intérieur… risquer de se faire un peu plus enfermer. Mais au moins on ne fait pas de distance en plus. Je ne sais pas trop. Je suis plutôt content. Au final, la place elle donne pas trop mal, comme on était beaucoup.
Arthur était cadet 1ère année. Pour la saison
2021-2022, il sera cadet 2ème année. On imagine que cela le motive
bien pour cette prochaine saison qui se présente déjà.
Oui, carrément,
répond-il. Je me dis que je vais pouvoir gagner
des places au France de mars 2022.
Et tu y arriveras avec un peu
d’expérience…
Arthur, comme tous les autres, a encore cinq mois pour
bien se préparer, coaché par Franck Teyssier.
PHOTOS transmises par Nathalie Roupie
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