En déplacement professionnel, Franck Teyssier n'a pu se  joindre à ses troupes ni pour les championnats de France de cross à Montauban ni pour les 10 kilomètres de Vénissieux.

Il juge les prestations de son groupe avec du recul bien qu'il ait été moins éloigné qu'on ne pourrait croire.

Deux gros objectifs

Ces championnats de France de cross (NDR : 2021) , c'était l'aboutissement de la saison, c'était l'objectif programmé depuis la reprise.

On s'était mis deux gros objectifs :

*         les championnats de France des 10 kilomètres , avec une reprise anticipée dès le mois d'août et avec en perspective une montée en puissance jusqu'aux championnats de France de cross. L'objectif c'était de se qualifier et sur place de faire le meilleur résultat possible. C'était aussi renouer avec les compétitions et les déplacements avec toute la convivialité que ça implique. 

*        Et c'était aussi pour les jeunes catégories, je pense notamment aux cadets qui avaient été privés de compétition pendant deux ans, de enfin participer à un championnat de France de cross. Ils étaient plusieurs à s'être qualifiés en 2020, voire mars 2021, et donc ils en avaient été privés.

Des résultats largement à la hauteur

Quant aux résultats, ils sont largement à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer. Ils ont tous plus que confirmé les progrès constatés à l'entraînement et aux championnats AURA.  Déjà aux championnats AURA, on avait vu de très belles choses.

Je note la belle performance de Laurine Roupie malgré une douleur qu'elle ne parvient pas trop à résoudre. Donc elle avait été un petit peu en demi-entraînement ces dernières semaines. Et elle fait une très très jolie course. Je n'étais pas présent pour la suivre mais j'étais dans l'avion. J'avais huit heures d'avion. J'étais en route pour Dubaï. Dans l'avion j'avais du WiFi donc j'étais en ocntact permanent avec  les accompagnateurs. En fait, si je n'avais pas les images, j'avais les résultats en quasi instantané.

C'était bien, ça m'a vraiment permis de suivre leurs performances.

Nos Masters aussi se sont bien débrouillés. Ils sont allés chercher leurs qualifs, pour certains aux forceps, mais ça leur a permis aussi de vivre cette belle expérience.

Nos plus proches voisins

Et puis déplacement quasi commun, en tout cas hébergement commun avec  l'ACO Firminy. Ça participe un peu à la vie de l'athlétisme au niveau local.

L'ACO ce sont nos plus proches voisins en termes de pratique d'athlétisme.

Donc, ces championnats de France ont largement validé ce qui était attendu d'eux.

Et l'idée était aussi pour certains de profiter de cette préparation pour aller chercher un joli chrono sur 10 kilomètres.  La très grande majorité étaient déjà qualifiés puisque les championnats de France de Bretagne les qualifiait automatiquement pour les France de 2022.  Il y avait une ou deux exceptions, à commencer par Cédric Massardier qui reprenait l'entraînement à l'époque des championnats de France en Bretagne et qui n'avait pas couru. Là aussi, les progrès constatés sur la piste et sur les chemins ont été confirmés par les chronos. Ils ont tous validé de très jolis chronos.

Tomber les secondes

À commencer par Lucas Massardier qui a fait une très belle performance. Grâce à lui évidemment, puisqu' c'est lui qui a travaillé. Il s'était complètement recentré sur cette préparation.

Il avait une éventuelle possibilité d'aller faire les France de Montauban. Il aurait fallu qu'il fasse dans la journée Poitiers-Montauban puis Montauban-Poitiers et la course.

Je lui avait dit que ce n'était pas raisonnable et que quitte à se mettre un objectif, autant se donner un objectif ciblé et tout donner là-dessus. Donc on avait fait une prépa spéciale pour ce fameux 10 km, l'idée étant de tomber les secondes. Etlà, il explose son chrono. Il fait un chrono extraordianaire. Il a bénéficié de l'aide de Julien Rabaca qui a pu l'amener jusqu'au bout.

Donc, là aussi, bel esprit collectif.

Hélène Massardier fait une belle performance. Elle ne faisait pas partie de ceux de Montauban mais elle avait complètement axé sa préparation sur ce 10 kilomètres. Elle confirme de jolis progrès également.

La famille Massardier se débrouille bien. Bruno Januel fait un très joli chrono.

Jérôme Fabrèges retrouve un chrono plus dans ses standards. Il n'était pas à son niveau en Bretagne, là il fait une très belle performance.

Donc tous les voyants sont au vert et c'est bien, pour amorcer maintenant la nouvelle saison 2022.

On l'a amorcée de manière un peu light puisque ça a commencé par une phase de récupération. Les organismes ont besoin de se régénérer.

Ça fait beaucoup

Et aujourd'hui (NDR : 25 novembre 2021) on est sur le retour avec en ligne de mire la saison de cross 2022 qui commencera peut-être tardivement. Je n'ai pas encore décidé mais il n'est pas impossible qu'on zappe les championnats de la Loire. Je trouve que ça fait beaucoup, entre cette saison de cross décalée cet automne plus une saison cette hiver… On va voir. Mais pour certains aussi la perspective d'aller chercher encore un gros chrono, sans doute aux 10 kilomètres de Nice en tout début d'année 2022.

Ils ont tous un mental de cadet

Alléger la prochaine saison de cross, est-ce par crainte de blessures ou pour des raisons psychologiques parce qu'il faut relâcher de temps en temps ?

Ce n'est pas vraiment psychologique parce qu'ils ont tous un mental de cadets, donc de ce côté-là je n'ai aucun souci. C'est plus que, la compétition c'est ne chose mais avant de courir, il faut peut-être penser à s'entraîner. Et avant de s'entraîner il faut aussi régénérer. Donc, si on fait des phases de coupure et si derrière on ne se donne pas le temps de travailler, si on ne se donne pas le temps de construire, ils vont répéter ce qu'ils ont déjà fait mais ils ne vont pas forcément monter la marche supérieure.  

Quand est-ce qu'on s'entraîne ?

Donc il y a des périodes réservées à l'entraînement et des périodes réservées à la compétition. On est déjà quasiment fin novembre. Si on parle d'une première compétition au moment des championnats de la Loire, quand est-ce qu'on s'entraîne ? Va se passerla période des fêtes entre temps.

À un moment donné c'est " Je travaille d'abord " puis " Je valide ensuite en compétition ce que j'ai fait à l'entraînement ".