Pour le président-entraîneur, Vénissieux faisait partie des courses importantes.

Je leur avais dit : On est sur la période de travail hivernal. On travaille les bases foncières. C'est la période de travail. On ne va pas se disperser à faire trop de compétitions. Je sais également que les scolaires, sur cette période avant Noël, ont aussi des cross scolaires. Donc je ne voulais pas multiplier les compétitions. Même si les sollicitations sont nombreuses, il y a un temps pour tout.

On commence déjà par s'entraîner et ensuite on fait des compétitions. À ceci près que pour casser la monotonie des entraînements, c'est bien aussi de ponctuer tout ça de compétitions et ça sert aussi de curseur pour voir un peu où on en est.

Motivant de voir le travail accompli

Et aussi, c'est motivant de voir le travail accompli.

Donc j'avais coché deux cases importantes :

* Les championnats de France d'Ekiden. Là ce n'est pas moi qui décide de quand, c'est le calendrier qui décide de quand ont lieu les championnats. Il se trouve que c'était il y a deux semaines. Pour moi c'était un évènement évidemment  important puisque c'est un effort à la fois individuel et collectif. Et c'est très bien pour continuer à dynamiser le groupe. Et ce n'est pas le dynamisme et l'enthousiasme qui manquent en ce moment. Loin s'en faut. Il ya vraiment une très très belle dynamique. Mais je pense que c'est bien, pour renforcer des liens et renforcer tout cet état d'esprit, de participer à ces évènements là.

Un incontournable de la Région

Et puis, j'avais coché Vénissieux qui, aujourd'hui, est un incontournable au niveau de la Région pour un 10 km sur lequel on veut aller réaliser une performance.

Ce n'est pas la première saison, loin s'en faut, où nos athlètes participent. Et cette année encore on avait coché la date.

Un parcours des  plus rapides de la Région

C'est un parcours très roulant pour faire des temps ?

Il y a plusieurs choses. Il y a la densité. Il y a vraiment la densité. On sait très bien que quand on est confronté à la densité, quand on est dans le paquet emporté par tous les autres, ça aide énormément, plutôt que de courir isolé.

Il y a ensuite le parcours en lui-même. Le parcours est globalement très roulant même si on voit qu'au 8ème kilomètre il y a une petite côte qui fait bien mal aux jambes. Mais, oui, on va dire que dans l'ensemble c'est un parcours très roulant. Il est, avec Villeurbanne, à mon avis, un des parcours les plus rapides de la Région. Villeurbanne a généralement lieu à la sortie des cross de l'hiver. C'est ce qui fait le succès de l'épreuve.

S'il y a du monde, c'est aussi parce qu'il a la réputation d'être rapide. C'est le cercle vertueux. Il est rapide, ça attire du monde. Ça attire du monde, ça fait des courses de qualité. Les gens y viennent parce qu'ils savent qu'il y aura matière à faire un gros chrono si on est préparé.

Est-ce qu'au départ les participant(e)s sont classés par tranches de temps ?

Oui. En fait, il y a deux sas. Le sas " tout venant " en quelque sorte. Et dans ce sas il y a des meneurs d'allure. Il y a le groupe à 40 minutes, le groupe à 45 minutes, le groupe à 50 minutes, etc. Ce qui fait que malgré tout ça permet de hiérarchiser les coureurs sur la zone de départ parce que ce sont quand même beaucoup d'athlètes au départ.

Donc c'est un premier élément de positionnement sur la zone de départ.

Et puis, il y a un sas élite. On entre dans ce sas en fonction de ses chronomètres, de ses performances réalisées. Plusieurs de nos athlètes pouvaient prétendre au sas élite ce qui leur permettait d'être plutôt bien positionnés sur la ligne de départ.

Ce qui est important, vraiment important parce que le départ c'est un boulevard, une deux voies, pas une quatre ou une six voies. Donc ce n'est pas aussi large que ça avec un peloton aussi dense.

Pouvoir être bien placé dès le début contribue également à la performance finale.

Les nôtres étaient bien placés. Rien à redire par rapport à ça.

 À SUIVRE…

Photo de présentation empruntée à l'organisateur de la course,