Est-ce qu'à certains moments de la course tu as eu froid, par exemple aux oreilles ou autre ?

Non, pas du tout. Je portais un bonnet, des gants et un tour de cou. Même un temps, j'avais trop chaud et je voulais enlever les gants. Mais j'ai préféré les garder pour le cas où je serais tombé. Ils m'auraient protégé en cas de chute.

Certains courent en short.

J'avais trois épaisseurs, un tee-shirt sur la peau. Un tee-shirt en tissu technique qui évacue la transpiration.

Dimanche prochain (27 novembre) je vais courir, mais pas avant.

Les 100 km de Millau

Qu'est-ce que tu prévois ensuite ?

En septembre 2023 je veux faire les 100 km de Millau. Donc j'ai encore du temps pour travailler.

Je n'ai jamais fait les 100 km de Millau et j'aimerai bien les faire.

C'est pour ça que j'ai fait Le Puy-Firminy et c'est pour ça que je m'imposais de courir dans les montées. Parce qu'aux 100 km de Millau je serai obligé de courir dans les montées.

Il y avait des types qui couraient vite au plat et à la descente et qui marchaient à toutes les montées. Ils me doublaient. Je les doublais. On ne faisait que le yoyo. À la montée, si ce n'est pas trop dur il faut courir. Sinon on perd trop de temps.

La descente ça te " ruine " les cuisses…

Pourtant, je m'étais préparé. Les mardis je faisais une sortie d'une heure, avec de la montée et de la descente. Tout ce que je n'aimais pas.

Tu te préparais depuis quand pour cette course ?

Depuis huit semaines.

Combien  de km par semaine ?

En pleine charge, j'étais à 85 km/semaine en cinq entraînements. Je faisais samedi-dimanche-lundi, 50 km, et mercredi-jeudi. 50 km en trois jours c'est pas mal parce que ça habitue les cuisses, le corps à résister. Puis deux jours avec de la montée, de la descente plus la piste. Ça apprend à souffrir.

Ça donne de la résistance et du rythme…

 Je trouve moins dures les grandes distances qu'un marathon. Sur un marathon, il faut surveiller ta montre. Quand tu es en retard, il faut que tu accélères. Quand on fait Le Puy-Firminy ou des gros trails, si ça monte, on ne peut pas aller vite. Je ne suis pas fort pour les montées. Je n'arrive pas à monter vite. Et dans les descentes, si je suis défoncé, je n'arrive pas à descendre. Doc o  fait ce qu'on peut.

Alors que sur un marathon, si on part à 12Km/H il faut finir à 12, si on part à 13, il faut finir à 13 si on part à 10 on finit à 10. Et là, à partir du 30-35ème km, ça commence à taquiner.

Fabrice s'est classé 23ème.

J'ai fait le maximum. Ou alors, il faudrait faire des grosses préparations…

Aux 100 km de Millau je crois qu'il y a une montée de 10 km et une descente de 10 km. Il faut que je fasse des entraînements avec une montée de 10 km et une descente de 10 km pour travailler les cuisses.

Profil des 100 Km de Millau extrait du site de la course

Il faut que je trouve les bosses par ici avec le même pourcentage. Pas plus, ça ne sert à rien. Pas moins, ce n'est pas bon.

10 km de montée raide, il y a de quoi le trouver long.

L'hiver, tu penses faire les cross ?

Non, pas les cross. Je ferais peut-être des 10 km, des semi-marathons.    

      Photo ci-dessus La Commère 43