En ouverture de l'assemblée générale du club vendredi 9 décembre, le président et entraîneur du demi-fond, Franck Teyssier, a évoqué les fondamentaux du club, les cinq piliers du projet élaboré pour trois olympiades, de 2012 à 2024.

Nous avons un projet de club construit sur 12 ans. Nous en sommes à la 10ème année.

Le club, c'est une vision, un projet, avec une vue à long terme, une planification sur trois Olympiades (12 ans) pour mettre en place ce qui nous semblait important pour pérenniser la pratique de l'athlétisme sur le secteur.

NDR : pour rappel, l'intitulé du club est Athlétic Club Secteur Monistrol.

Dès le début, on n'a pas voulu se cantonner à développer notre pratique sur Monistrol, mais réellement sur Monistrol et les communes environnantes qui représentent assez bien le territoire géographique de la Communauté de communes.

À l'époque nous étions club rattaché à la commune de Monistrol. Puis, finalement, l'Histoire nous a rattrapés - nous étions donc visionnaires pour le coup - nous sommes aujourd'hui rattachés à la Com'Com.

Notre but était de favoriser, de pérenniser l'athlétisme sur le secteur. On voyait trop de jeunes venir, partir, dans des conditions de pratique pas optimales.

On ne peut pas reposer sur les mêmes personnes indéfiniment

Pour ce faire, on voulait permettre aux athlètes de pratiquer l'athlétisme dans les meilleures conditions, que ce soit au niveau des entraînements et des compétitions. Et puis également favoriser la cohérence que ce soit dans la qualité des entraînements mais aussi dans la transmission des compétences et des savoirs des entraîneurs.

On sait bien qu'une association repose sur des personnes, sur des piliers, mais que l'on est sur un renouvellement permanent. Et l'on ne peut pas reposer sur les mêmes personnes indéfiniment.

On s'entraînait dans de la boue et dans le noir

Forts de cette vision, notre projet, nous l'avons construit autour de cinq axes :

Aujourd'hui, (NDR : les conditions de pratique) ça paraît comme une évidence, parce que le stade, on l'a tellement bien adopté, qu'on oublie d'où l'on vient.

J'aime à rappeler qu'on s'entraînait quasiment dans de la terre. Dans de la terre, dans de la boue, dans des flaques d'eau, dans des conditions telles qu'aujourd'hui (NDR : hivernales) et dans le noir.

Recruter et former des entraîneurs...

C'était aussi recruter et former des entraîneurs. Là aussi, on est capable de couvrir quasiment toutes les disciplines. Ce n'était pas le cas il y a dix ans.

...et des officiels

Se doter d'officiels techniques, ça reste aujourd'hui le nerf de la guerre. Un club se doit d'avoir des officiels.

C'est un combat chaque saison.

C'est également trouver et diversifier des formes de ressources financières. Le club grandit. Le club monte en compétences. Ça veut dire plus de déplacements. Plus de compétitions à travers le territoire. Et donc besoin de ressources financières.

Se faire connaître

Et puis, c'est se faire connaître. C'est donc développer la communication.

 À suivre...

Photo présentation empruntée au site SOPHIADEL