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Tu peux légitimement penser,
Chère lectrice, cher lecteur, cher tout court,
en lisant ces rubriques athlétiques que c'est parfois un peu tiré par le cheveux.
C'est bien ton droit car nous ne sommes pas forcément de mèche.
D'ailleurs, ce billet, aujourd'hui va prendre des allures de rubrique capillaire.
Tu le sais déjà,
et au cas où distrait (dix tresses ?) tu l'aurais zappé,
il te suffit de cliquer ICI
Pas de cheveu sur la langue mais plein dans ce que tu vas lire.
Pas de quoi cependant t'en faire dresser la crinière sur
le caillou.
Au vu des tresses de Valentine et de ses copines, il était nécessaire de s'interroger :
Quelles seraient les conséquences de cet arrangement capillaire sur l'aérodynamique de l'athlète et subséquamment sur sa réussite chronométrique ?
Le mieux était de prendre l'avis de l'entraîneur Stéphane Assié.
Lequel reconnait humblement :
Je n'ai aucune expérience là dedans !
On peut se demander, à l'examen des résultats (pas plus satisfaisants que les résultats d'un examen raté) ,
pour une fois donc, quelconques,
au Panthéon des dieux grecs anciens, son collègue Éole aurait-il
d'un invisible souffle ralenti l'élan des athlètes en jaune sur la piste de la
Halle Diagana ? Impossible puisque nul courant d'air ne traverse le stade fermé
comme une huître.
image extraite de Art et mythologie
Vu les chronos, les couettes n'étaient pas réussies, tranche l'entraîneur.
Plus nuancé quand il poursuit :
Sur le 400 mètres, les nouvelles couettes annoncent un bon chrono : 63"20 .
Hélas, Cronos étant mal réveillé, les aiguilles du temps n'avancèrent pas comme espéré.
Pas de record perso, pas de Hourra ! en lisant le tableau des résultats.
Heureusement, on n'a pas tout perdu. Et surtout pas son temps.
On le sait bien, avec le temps vient l'expérience.
Cette compétition entre, avec les précédentes, dans la besace de l'acquis de chacun(e) pour renforcer la motivation aux entraînements en vue du printemps et des sorties sur les pistes en plein air.
À ce moment, Cronos, il faudra t'y mettre, et en vitesse.
Et Éole, t'abstenir ou au moins, te faire bien discret.
Pendant ce temps, les spectateurs retiendront leur souffle.
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