Franck Teyssier a accompagné neuf coureurs aux championnats de France des 10 kilomètres à Houilles. Il raconte le voyage et décrit le parcours…

Le déplacement à Houilles (78) pour les championnats de France des 10 km a été, comme toujours, un déplacement dans la bonne humeur.

Avec l'envie de bien faire pour tous.

Pour Julien Rabaca, une grosse série de compétitions était prévue : championnats de France de cross, semi-marathon international de Lille, championnat de France des pompiers. Le mauvais hasard du calendrier faisait qu'on avant ces championnats de France qui tombaient pile poil le lendemain. En toute sincérité, je trouvais que ça faisait vraiment beaucoup et je n'étais pas favorable à ce qu'il fasse les 10 km.

Les autres compétitions avaient été programmées. Les championnats de France des pompiers (samedi 25 mars à Reims) étaient importants parce qu'il joue aussi une partie de sa carrière. C'est important qu'il soit visible dans le monde des pompiers pour espérer obtenir un  poste sur un territoire donné après avoir réussi le concours….

Neuf à l'aller, dix au retour

Il a quand même voulu tenter de coup même s'il savait qu'il ne serait pas au mieux de sa forme avec la fatigue de la veille.

Donc il a fait le trajet Reims-Houilles dans la soirée du samedi pour prendre le départ de la course le dimanche (à 12 heures).

Comme on était neuf à l'aller on se retrouvait à dix pour le retour (NDR le minibus ne prend que neuf personnes chauffeur compris). On s'est arrangé avec d'autres clubs du Comité. Julien est redescendu avec des athlètes du Coquelicot 42.

Concurrence et solidarité

Dans l'athlétisme, on est concurrent mais il y a une solidarité…

Oui, oui. Et ça nous a permis de nous retrouver le dimanche midi. On a mangé ensemble avant de prendre la route. On a récupéré Julien après avoir laissé Nohan Ogier. On fait au mieux. On sent bien qu'il y a de la connivence entre tous les clubs.

On était dix et j'étais le seul non coureur. Les neuf autres étaient des participants.

Un objectif à part entière

Certains, je pense notamment à Guillaume Briel, mais aussi à tous nous cadets, avaient vraiment coché cette case comme étant un  objectif à part entière.  Avec pour objectif d'aller chercher le meilleur chrono possible, au-delà du classement.

Une des raisons c'est aussi que c'était la fin de l'hiver et que c'est une belle manière de concrétiser tout le travail foncier accompli pendant la saison hivernale.

Deux boucles et deux fois une grosse côte

En plus, cette année ça tombait sur le parcours de Houilles qui a la réputation d'être très rapide. Je ne sais pas d'où vient cette réputation parce quand on  regarde le parcours, il n'est pas si facile que ça. Loin s'en faut. Le début est un grand faux-plat montant. Ensuite on part sur deux boucles avec deux fois une grosse côte. Donc le parcours en lui-même n'est pas simple et en plus les conditions climatiques n'étaient pas géniales. Il y avait un vent non négligeable. D'ailleurs un avis de tempête qui avait été annoncé sur l'ouest de la France glissait à l'intérieur des terres. Donc les conditions étaient loin d'être optimales.

Un championnat c'est un championnat

Ce sont les circonstances de course. Un championnat, c'est un championnat. Tous les athlètes seront le jour J confrontés aux mêmes conditions.

La réputation de circuit rapide c'est peut-être parce qu'il y a une grosse participation d'athlètes de très haut niveau devant et que ça va vite…

La performance appelle la performance. Et comme il y a déjà eu de bonnes performances, les athlètes se bousculent pour y participer. Ça gonfle les pelotons et ça tire le peloton vers le haut en termes de qualité de participants. Alors, forcément, ça fait des gros chronos. J'ai été surpris. Je m'attendais à un parcours beaucoup plus rapide.

Mais comme ça reste un championnat, l'idée c'était d'aller chercher le plus gros classement possible.

 À SUIVRE…

logo extrait du site SPORTS OLYMPIQUES DE HOUILLES