…Cédric, comment ça va après cette course qui commence au niveau de la mer pour s'élever très vite à plus de 1000 mètres ?

Il répond aussi brièvement que l'épreuve (le mot n'est pas usurpé) est longue.

J'ai mal aux jambes. J'ai ramassé. C'était assez dur comme parcours.

En quelques paroles, l'affaire est résumée.

Est-ce que c'est la première fois que tu faisais un ultra et pourquoi avoir choisi cette course ?

Non, non. J'en ai fait plein d'autres des ultras. J'ai choisi cette course par rapport au calendrier, par rapport au fait que mes amis (NDR : qui habitent sur le secteur de la course) étaient disponibles à ce moment là. On pouvait se trouver un hébergement dans le coin. Ça nous arrangeait bien. Et aussi pour marquer des points parce que j'ai dans l'idée l'année prochaine d'aller faire la Diagonale des Fous à la Réunion. Il faut marquer des points et là ça permet de marquer les points nécessaires pour participer à la course.

 Comment t'es tu préparé ? Tu avais fait une préparation particulière vu le profil de la course ?

Oui, un petit peu. J'essaie de courir un  petit peu. Et j'associe beaucoup le vélo. J'aime bien faire du vélo en plus de courir. Je ne fais pas que courir. Et j'ai fait quelques séances avec Fab' (NDR : Fabrice Néel) sur la piste. Des séances un peu longues. Des 6x2000. Je les ai faites avec lui. Je ne sais pas si ça a été bénéfique pour moi, mais j'ai fait un peu de piste malgré tout. J'essaie de varier les plaisirs. Faire un peu des sorties trail mais jamais très très longues. Parce qu'après, on s'use vite. Et puis du vélo essentiellement.

Tu cours ou tu fais du vélo combien de fois par semaine ?

C'est variable. Globalement, j'arrive à faire cinq entraînements par semaine. Je mélange course et vélo. Ça peut être trois ou quatre sorties de course et une ou deux sorties de vélo. Ou l'inverse.

Photo Outside.fr

La course elle-même, comment elle s'est passée ?

Ça ne s'est pas mal passé. Je pensais que ça allait être un parcours assez roulant, mais ça ne l'était pas du tout. C'était plutôt assez technique et assez compliqué. Mais je suis resté assez constant dans les places. J'ai regardé les pointages, j'ai oscillé entre la 83ème et 90ème place. J'ai fini 86ème. Je suis resté assez constant. Donc je suis content par rapport à ça. On était assez nombreux : 1670 inscrits au départ. 1427 finishers. 86ème sur 1427, je suis assez content de moi.

Magnifique ! Et 1er Master 3

Voilà, la surprise elle est là !  J'étais content. Je pensais qu'il y allait en avoir d'autres devant moi. J'étais content. Je ne m'y attendais pas. C'est quand même une course avec un gros niveau. Il y avait vraiment vraiment du monde.

C'est une grosse organisation. C'est les organisateurs de l'UTMB* qui organisent ça. C'est gigantesque. Il y a quatre formats de course. Il y a un 165 km, un 100 km, un 60 que j'ai fait et un 20 kilomètres.

Photo ci-dessus  Office de Tourisme de Nice

10% de pente moyenne, c'est incroyable…

Les 10 premiers kilomètres, on fait 1200 mètres de dénivelé positif. Après on enchaîne avec une grande descente et après une deuxième montée bien exposée au soleil. D'ailleurs on a eu bien chaud. Et quasiment 1000 mètres de dénivelé. À peu près 3000 mètres de dénivelé sur les 30 premiers km. C'est ce qui m'a induit en erreur. Je pensais qu'après ça allait être un profil beaucoup plus roulant. Mais non. C'était très cassant. Que des petites montées et des petites descentes mais hyper dures, hyper techniques. En arrivant en direction de Nice.

Monaco - Photo Radio France

Photo du site Internet de la ville de Nice

Sinon, le parcours était magnifique. On surplombait la baie au dessus de Monaco. C'était vraiment joli.

 À SUIVRE...